On n'allait pas rester sur une déception pour finir la région du Spiti.
Nous voilà donc partis pour le village de Gyu, car nous avons rendez-vous avec un drôle de personnage. Et lui, nous savons qu'il sera bien là !!!!
Mais il faut encore aller jusque là et ce n'est pas une mince affaire. Tout d'abord, il faut faire du stop pour rejoindre l'embranchement avec la route pour Gyu, car les taxis depuis Tabo sont hors de prix. Nous nous sommes donc à nouveau retrouvés dans la benne d'un pick-up et comme le chauffeur roulait tombeau ouvert, il m'était impossible de faire une photo vu que je devais me tenir. Encore un trajet de fou, dans un décor paradisiaque !!
Mais nous sommes quand même arrivés en entier à l'embranchement des deux routes.
Après, il nous reste qu'à faire le reste du trajet à pied, soit 8 km dans une vallée pas très large au début mais qui le deviendra au fil des kilomètres.
Au bout de trois kilomètres à peine, un camion de l'armée s'amène, il monte à la caserne de Gyu. Il faut dire que ce village n'est qu'à quelques kilomètres du Tibet, il y a évidemment de la surveillance dans l'air !!!
Le chauffeur est sympa, il nous embarque, naturellement dans la benne, jusqu'au village.
Le trajet nous semble plus long que les quelques kilomètres qui étaient annoncés. Mais bon, on est installé +/- confortablement, on ne va pas commencer à se poser des questions inutiles.
Au début du village, nous sommes invités à descendre, pas besoin de rentrer jusque dans la caserne !!!
Il va falloir maintenant chercher une GH.
Nous demandons dans deux maisons qui sont plutôt sympa, mais hélas, nous essuyons à chaque fois un refus. Puis une autre personne nous dit que nous devons aller jusqu'à la maison un peu plus loin, que c'est une guesthouse pour nous. C'est à ce moment là que nous comprenons que les étrangers ne peuvent pas aller dormir n'importe où. Sûrement une demande de l'armée qui préfère savoir où on est.
En effet, nous sommes cette fois, à la bonne adresse et nous pouvons y laisser nos sacs. La chambre est confortable et par le suite, nous constaterons qu'on y mange aussi très bien.
Tout cela est bien beau, mais il est temps d'aller voir celui qui nous attend dans le temple situé en haut du village.
Pour ne pas passer trop près de la caserne, nous faisons le tour par la route. Mais le fond de la vallée nous semble sympa et nous décidons d'aller l'explorer un peu avant de monter au gonpa.
Il est temps maintenant de monter jusqu'au gonpa.
En effet, nous sommes cette fois, à la bonne adresse et nous pouvons y laisser nos sacs. La chambre est confortable et par le suite, nous constaterons qu'on y mange aussi très bien.
Tout cela est bien beau, mais il est temps d'aller voir celui qui nous attend dans le temple situé en haut du village.
Pour ne pas passer trop près de la caserne, nous faisons le tour par la route. Mais le fond de la vallée nous semble sympa et nous décidons d'aller l'explorer un peu avant de monter au gonpa.
Il est temps maintenant de monter jusqu'au gonpa.
Le grand temple neuf au-dessus du village cache le petit
temple en béton au toit jaune qui abrite la momie.
Nous y sommes.
J'ai une terrible envie de voir cette momie, mais aussi, je désire prendre mon temps pour la voir. Je sais pertinemment bien que ce moment sera très fort, peut-être même le plus fort de tout ce voyage, alors je dois être prêt pour cette rencontre.
Cette fois on rentre.
Cette momie est remarquablement bien conservée, avec une
peau intacte et possédant encore des cheveux sur la tête. Le moine est mort
dans la position assise, avec une corde autour du cou et des cuisses pour
maintenir son corps en position de méditation (une pratique ésotérique
enregistrée dans quelques documents bouddhistes).
Contrôlé par la police des frontières indo-tibétaine et
isolé dans l’Himalaya, le village est très difficile à atteindre, mais le
temple où la momie repose reste toutefois ouvert au public.
Que dire lorsqu'on est face à un homme de cet âge. Ok c'est une momie, je suis entièrement d'accord, mais il y a quelque chose en plus. C'est comme si elle voulait nous apprendre encore quelque chose ...
... au risque de me faire passer pour un cinglé ou pire encore, pour un malade mental. En tout cas, je ne suis pas resté insensible devant Gelugpa Sangha Tenzin.
Après ce tête-à-tête, Pascale et moi avons été sur le toit du grand gonpa, pour y admirer la vue, revenir au temps présent ...
... et retrouver le village de Gyu
............ La suite de nos aventures sera postée.
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