mardi 16 octobre 2012

Retour à la maison

Après trois mois de traversée tout azimuts du Ladakh, dont un mois avec Pascale, nous voilà tous les deux à l'aéroport de Kushok Bakula Rinpoche pour rejoindre Delhi.

Il est inutile de vous dire, puisque vous nous avez suivi, que ce voyage a été une belle réussite, aussi bien sur le plan des découvertes que sur le plan des rencontres humaines.
Nous voudrions d'ailleurs remercier ici, tous ceux qui tout au long de notre périple, nous ont accepté autour de leur table et permis de dérouler nos sacs de couchage dans un coin de leur logis afin de passer la nuit un peu plus au chaud. Merci à tous.

S'il fallait faire un débriefing de ce voyage, je dirais, puisque c'est moi qui suis resté durant la plus longue période, que le temps m'a parut défiler à toute allure, mais aussi, que pendant ce laps de temps, j'ai vu et fait un maximum. 

Le programme a lui aussi été bien aménagé, avec une partie, celle où j'étais seul, plus sportive et l'autre, un mélange de sport et de culture avec de nombreuses découvertes de l'art tibétain. Que rêver de mieux surtout quand on ajoute que pendant ces trois mois, il n'y a pas eu le moindre petit bobo sérieux, à part cette bête chute dans la salle de bain !

Nous pouvons donc tous les deux prendre la direction de Bruxelles avec satisfaction.



 Deux heures plus tard, nous survolons la chaîne himalayenne. Du ciel, j’aperçois la rivière Zanskar qui va se jeter dans l'Indus à Minu, puis ce sont les hautes cimes et les glaciers qui me font leur au revoir ou adieu.

Seul Bouddha le sait. 

Il est certain que ce festival au monastère tibétain de Karma Dupgyud Choling, va sûrement me donner des idées de voyage dans les prochains mois. Mais il est encore trop tôt pour penser aux prochains projets. Pour l'heure, je me laisse confortablement aller vers la chaleur de Delhi.





A bientôt et merci aussi à vous de nous avoir suivis si nombreux.


dimanche 14 octobre 2012

Festival au monastère de Gonpa Karma Dupgyud Choling (II)

Tout éberlués de ce que nous avons déjà vu depuis ce matin, nous, Pascale, Jean-Louis et moi, profitons à présent de cette pause de midi pour aller se restaurer dans un bouiboui de Choglamsar. Les mots pour décrire ce que nous avons ressenti défilent aussi vite que les images qu'ils nous restent en mémoire. Nous sommes tout de même unanimes pour dire que tout est très différent des autres festivals que nous avons vus jusqu'à présent.
Pas trop le temps de soigner notre digestion, il nous faut repartir pour ne rien manquer de ces festivités.
Comme les danses n'ont pas encore repris lorsque nous arrivons sur place, j'en profite pour faire quelques photos de la population présente.



 Là, il est évident que nous ne sommes plus dans l'ambiance ladakhi, mais bien dans celle qui devait être du temps où Lhassa appartenait aux tibétains.









 La musique reprend et les danseurs avec les masques des différentes divinités se mettent en place autour du darchok (le mât).






Puis vient le grand moment avec cette danse sacrée suivie de la découpe de l'effigie "Drao" (le Démon) avec le sabre de la connaissance. 







 Pour les bouddhistes, cette danse n'est pas pour exacerber les émotions, mais bien pour les apaiser. Mais la musique et les gestes sont tels, que les profanes que nous sommes, nous laissent de glace. C'est de toute évidence un moment très fort pour toute l'assemblée. 


Les danses reprennent de plus belle jusqu'au déploiement de la Thangka, littéralement " chose que l'on déroule". Ici elle est loin d'avoir les dimensions de celle de Hemis, mais n'est pas forcément moins belle. 




Le jeune Chime Rinpoche.




  La journée se termine par la remise des Khatas au grand Lama suivi du démontage de l'éffigie des mauvaises actions de l'année écoulée et de l'allumage du bûcher. 
    

 Ce qui marquera la fin du fin du festival au monastère de Gonpa Karma Dupgyud Choling.