Les bonnets noirs sont de l'école des Kagyus, "l'école de la transmission orale" fondée au XI ème siècle. Elle s'appuie également sur la doctrine tantrique. Le premier maître de cette école fut Marpa, le traducteur (1012-1097). Son disciple, le poète Milarepa, devint à son tour un yogi très reconnu pratiquant la méditation dans des grottes sur les contreforts de l'Himalaya.
Les trois statuettes qu'un moine m'avait montrées au monastère de Lamayuru étaient en autre des représentations de Marpa (à gauche) et de Milarepa (à droite).
Le troisième étant Naropa.
La pratique des lamas réincarnés fut initiée par cette école quand le leader du monastère Tsurphu prés de Lhassa (1110-1193) a annoncé qu'il se réincarnerait comme son propre successeur. Le 16e Karmapa est mort en 1981. Son successeur s'est enfui de la Chine et réside actuellement en Inde. Communément appelé les bonnets noirs, on les retrouve également au Sikkim.
Actuellement, il y a deux Karmapa, l'un Trinley Thaye Dorje descendant de Sharmarpa Rinpoche et l'autre Orgyen Trinley Dorje descendant de Taï Situpa Rinpoche.L'existence de deux candidats à la succession du 16 èm Karmapa fait d'ailleurs l'objet d'une controverse très compliquée.
Les deux branches sont représentées au Ladakh, une à Choglamsar et l'autre à Mahe.
Voilà ce que je peux dire sur cette école de Lhassa. Ce n'est évidemment pas suffisant pour éveiller en moi cet enthousiasme que provoque en moi l'idée d'assister à ce festival. Le plus intéressant est évidemment de voir d'un peu plus près les danses traditionnelles de cette branche bouddhique, et par la même occasion, les tibétains expatriés de Lhassa qui seront sûrement en nombre.
Les danses sacrées ne sont pas forts différentes que celles des autres monastères. Ce qui change, c'est la scène du sacrifice du monstre qui représente les mauvaises actions faites pendant l'année.
Scène vraiment incroyable qui n'aura lieu que pendant la journée du festival.
Cela étonnera plus d'une personne, mais il faut savoir que dans l'histoire, le peuple tibétain n'a pas toujours fait que tourner des moulins à prières. Il a été aussi un grand conquérant et cette représentation de violence ancestrale ne m'a pas du tout étonné.
La journée se termine par une Puja. Là encore, je suis étonné par le nombre de tambours à main " lag-mga ", utilisés chez les bonnets noirs. Chaque moine a le sien.
Voilà ce que je peux dire sur cette école de Lhassa. Ce n'est évidemment pas suffisant pour éveiller en moi cet enthousiasme que provoque en moi l'idée d'assister à ce festival. Le plus intéressant est évidemment de voir d'un peu plus près les danses traditionnelles de cette branche bouddhique, et par la même occasion, les tibétains expatriés de Lhassa qui seront sûrement en nombre.
La circumambulation autour d'un symbole ou à l'intérieur de celui-ci en tenant à la main son moulin à prière est une grande tradition tibétaine. Ce dispositif est utilisé au Tibet depuis des générations. Une ville comme Lhassa a été délimitée par le Lingkhor, voie circulaire destinée à la circumambulation.
Des plus petits jusqu'aux plus grands, tous les moulins tournent.
"Om mani Padme Hum"
A l'intérieur du temple, les moines se préparent pour une ultime répétition des danses, mais sans masques, avant le festival qui n'aura lieu que demain.
Sous le regard bienveillant du premier Dupsing Rinpoche ((1838-1898) et du Guru Rinpoche qui est lui aussi en habit d'argent comme dans le monastère de Chemre.
Tout le monde est en place, même le jeune Chime Rinpoche est présent. La répétition peut maintenant commencer.
Les danses sacrées ne sont pas forts différentes que celles des autres monastères. Ce qui change, c'est la scène du sacrifice du monstre qui représente les mauvaises actions faites pendant l'année.
Scène vraiment incroyable qui n'aura lieu que pendant la journée du festival.
Cela étonnera plus d'une personne, mais il faut savoir que dans l'histoire, le peuple tibétain n'a pas toujours fait que tourner des moulins à prières. Il a été aussi un grand conquérant et cette représentation de violence ancestrale ne m'a pas du tout étonné.
La journée se termine par une Puja. Là encore, je suis étonné par le nombre de tambours à main " lag-mga ", utilisés chez les bonnets noirs. Chaque moine a le sien.
La journée de demain promet d'être grandiose.
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