lundi 1 décembre 2008

Trek dans les Annapurnas. III


De Bamboo à Chamrong.

La nuit a été bonne, nous prenons le petit dej et je réemballe les chaussures sous l'œil amusé de notre mamy qui nous donne un sac de rechange au cas où.
Nous arrivons à Sinuwa en 2h30. Petit pause pour un thé et nous repartons pour descendre jusqu'au pont qui traverse la rivière. Il nous faut maintenant remonter les 2250 marches jusqu'à l'international guest house de Chomrong.
Après 1h30 d'efforts, nous sommes devant le guest house. Pas mécontent de nous.
Nous restons sur la terrasse et contemplons de notre hauteur toute la vallée. Hélas les nuages commencent à être de + en + lourds et noirs. Nous sommes encore plus satisfaits d'être redescendus dare dare car maintenant tout le couloir que nous avons quitté est bouché par les nuages. Pour la journée, plus personne ne redescendra de là bas.
19h au lit, on va se coucher de plus en plus tôt, la fatigue se faisant sentir après tous ces jours de marche. 

De Chamrong à Tadapani.

Ce matin, étant donné que nous sommes beaucoup descendus en altitude, que le climat est plus chaud et que le terrain est moins accidenté, Pascale décide d'essayer de poursuivre le trek avec ses sandales. Nous n'abandonnons pas ces chaussures et nous les accrochons au sac à dos.
Nous grimpons les dernières marches restantes avant d'arriver au croisement de Daulung où nous prenons la direction de Tadapani. Le chemin est à flanc de montagne d'où nous avons une très belle 
vue sur les champs en terrasse qui sont éclairés par les premiers rayons du soleil levant.





Nous rejoignons Melanjé où le chemin descend vers la rivière que nous traversons pour remonter de l'autre côté de la montagne. Toujours ce "up and down" plat népalais.
A Chiule, nous mangeons une vegetable noodle soup et repartons vers Tadapani en grimpant presque 600m dans une forêt semi-tropicale. Heureusement, le ciel s'est couvert et il ne fait pas trop chaud. Serge siffle pour appeler les singes, mais ceux-ci restent sur les cimes des arbres, bien trop peureux de ces étranges voyageurs.
Nous arrivons vers 14h à Tadapani qui est un véritable souk d'étals aux objets tibétains. Il s'agit aussi d'un autre public de trekkeurs, peut-être moins sportifs que ceux rencontrés sur le trajet du MBC. Nous logeons à l'hôtel Himalaya Tourist Guest House où beaucoup de monde se retrouve autour de la table commune. Des braséros sont placés en dessous de celle-ci et réchauffent pieds et jambes : un vrai délice cette chaleur. Nous en profitons pour faire sécher nos chaussettes lavées hier soir et encore humides. Comme d'habitude, il y a une coupure d'électricité et l'éclairage se fait aux lampes à pétrole. En attendant leurs repas, les gens jouent aux cartes avec leurs guides ou lisent dans leur coin.
19h : au lit, il fait glacial.

De Tadapani à Ghorepani.

Il a gelé cette nuit et ce matin, il fait tout blanc de givre.
Etant donné que la journée de la veille s'était bien passée pour Pascale avec ses sandales, nous décidons d'abandonner lâchement ses chaussures qui visiblement ont fait le         voyage de trop.
Nous partons à 7h de Tadapani (2630m) pour descendre la forêt de rhododendrons et rejoindre le pont de la rivière. Evidemment, ce que nous avons descendu, il faut le remonter jusque Banthanti où nous buvons un thé massala. Nous poursuivons en remontant un ruisseau dans une 
ambiance de forêt tropicale même s'il fait glacial. Certaines végétations sont encore toutes blanches de givre. L'itinéraire chemine dans une gorge avant d'atteindre Deurali (2960m). Pour info, Deurali veut dire col en népalais et ce nom de village se retrouve souvent sur notre parcours. Cette précision est faite pour que vous ne croyiez pas que nous avons fait 100 fois le tour du même village !
L'ascension se poursuit jusque 3180m pour y découvrir un spectacle grandiose sur les montagnes Dhaulagri 1, le Tukuche, le Nilgri, l'Annapurna 1 et le Hiunchuli. Le spectacle est tellement beau que nous nous attardons en chemin avant de repartir sur Ghorepani. Et là, je dois bien vous avouer qu'après toutes ces heures passées sur ces sentiers aux dénivelés parfois si importants, l'émotion m'a surpris et deux petites larmes sont venues embrumer ma vue.
Nous trouvons à loger au The Hungry Eye Guesthouse où nous prenons une chambre avec salle de bain privée, un peu de confort, cela ne gâche rien. Cette fois, nous sommes assis avec tous les autres trekkeurs autour du poêle à bois, pour mieux se réchauffer, tout en discutant de l'aventure que nous venons de vivre. C'est un peu comme si c'était la fin du trek. Pourtant il nous reste encore 2 jours de marche.


De Ghorepani à Tirkhedhunga.

 4h30 : je me lève pour aller voir le lever du soleil sur la chaîne des Annapurnas à Poon Hill qui se trouve à 400m en amont de Ghorepani. Je ne suis pas seul aux rendez-vous et c'est à la queue leu leu que tous les touristes du coin montent pour admirer le spectacle. 3/4h de grimpette et nous sommes au rendez-vous. A 6h, le spectacle commence et les cimes des montagnes enneigées passent du blanc à la couleur ocre au fur et à mesure que le soleil monte dans le ciel. Le spectacle est inoubliable.



Nous décidons de rester à Ghorepani pour la journée lorsqu’un contrôle militaire vérifie nos permis de trekking. Nous sommes en ordre, mais il nous signale que les permis prennent fin ce jour, càd ce 23 novembre. Je parlemente en lui disant que mes pieds sont blessés et fatigués par le trek et que nous voudrions récupérer un peu. Mais comme chacun sait, négocier avec un militaire est une cause perdue et il nous refuse la journée de repos prévue. Nous devons quitter Ghorepani et entamer la longue descente vers Tirkhedunga.

Arrivés à Ulleri, quelques 800m plus bas, nous décidons de boire une soupe avant d'entamer la longue descente d'escaliers de 450m (+ de 4000 marches suivant le guide Lonely, car nous n'avons pas eu le courage de les compter). Une chose est sûre, c'est que ces escaliers nous ont cassé les genoux et chevilles et c'est complètement épuisé que nous sommes arrivés au village de Tirkhedhunga où nous avons passé la nuit.
Dans la descente, nous rencontrons des caravanes de mulets en sueur décorés de plumets rouges acheminant vers les hauteurs, des marchandises depuis Nayapul.



De Tirkhedhunga à Nayapul.

Notre rythme a vraiment baissé et c'est avec plus d'une heure de retard que nous arrivons à Brethanti. Cette fois, c'est vraiment la fin du trek. Nous passons le dernier check-point qui heureusement contrairement aux autres check-points, n'est pas tenu par des militaires comme celui de Ghorepani. Nous leur remettons nos permis tout leur disant que nous sommes un jour trop tard et je fais mine de donner mes poignets pour qu 'il me mette les menottes. Avec un large sourire, il me dit que ce n'est pas bien grave et tamponne nos laissez-passer.

Après 12 jours sur ces chemins montagnards, nous rejoignons la route à Nayapul où nous prenons le bus qui nous ramène à Pokhara. Nous y retrouvons nos affaires que nous avions laissé à l'hôtel. L'aventure est terminée.

Texte de Tripinette






                                                FIN

vendredi 28 novembre 2008

Trek dans les Annapurnas. II


Tout commença par un petit détour à la boulangerie du coin afin d'y acheter quelques sandwichs qui accompagneront à merveille le saucisson gaumais que la tante Denise nous a offert avant le départ. Ce saucisson sera d'ailleurs le seul luxe que nous avons mis dans notre sac à dos et il s'avèrera d'un grand réconfort pendant ce trek. Un grand merci à toi tante Denise.

De Phedi à Pothana.

Nous voilà au pied de la première difficulté qui nous conduira de Phedi à Damphus situé 500 m plus haut. Pour y aller, nous devons emprunter un escalier de pierres interminable, aux marches inégales.
Après 2 heures d'efforts, nous arrivons enfin en haut. Inutile de vous dire que cette première montée fut difficile et c'est avec soulagement que nous sommes arrivés. Un véritable casse jambes pour nos muscles pris à froid.




La suite est plus aisée et notre rythme s'en ressent immédiatement. Si bien qu'il nous faut qu'une heure et demie pour apercevoir les premières maisons de Pothana. Ce sera notre étape du jour.
A l'entrée du village, il y a un check point où nous devons enregistrer notre passage. Une fois l'épreuve accomplie, je pars à la recherche d'un lodge. Mon choix s'arrête sur celui juste en face du check point " le Heavens Gate ".
Cela s'est avéré une très une bonne adresse car nous y avons bien mangé et passé une nuit bienfaitrice.






De Pothana à Lundruk.

Nous avons pris notre rythme de marche. Ce n'est sûrement pas un rythme de record mais nous voulons profiter au maximum du décor qui nous est offert.
Pour l'heure il est 6h30 et le soleil se lève sur les montagnes enneigées.
En ce deuxième jour, nous avons déjà en toile de fond les pics les plus hauts. Qui sont L'Annapurna Sud 7219 m et Le Hiunchuli à 6441 m.




Le parcours est plus facile que hier car le petit chemin plonge à travers une forêt de rhododendrons.
Arrivés au village de Lundruk, nous allons au Maya Lodge. Très bien pour son point de vue mais pas terrible du tout pour ses repas.


De Lundruk à Jhinudanda.

Lever 6h30. Pas mal de nuages sur les montagnes ce matin, ce n'est plus le grand bleu des premiers jours, mais cela se dégage assez rapidement.
8h40 : départ d'abord pour une descente jusqu'à la rivière que nous traversons par 2 ponts suspendus. 

Nous longeons des rizières et des champs de millet en terrasses et remontons peu à peu vers le New Bridge. Là, le chemin remonte d'abord doucement pour finir par une rude montée en escaliers jusqu'à Jhinudanda où nous arrivons vers 12h30.
Nous laissons nos sacs au 1er resto et descendons les 150 mètres de dénivellé pour effectuer un petit plongeon dans les bains des sources chaudes. Un vrai délice après toutes ces heures de marche ! Après 1/2 heure de bain, nous remontons jusqu'au village où nous passerons la nuit au Namaste Hôtel. En effet, ce bain nous a ramolli et nous sommes incapables de poursuivre notre route aujourd'hui.


De Jhinudanda à Sinuwa.

Après un thé-citron, nous partons à 7h à l'assaut des marches pour rejoindre Chomrong. En effet, nous avons décidé de changer le programme du trek et d'aller jusqu'au camp de base ABC (Annapurna Base Camp). A 8h, nous arrivons à Daulung pour poursuivre jusqu'à Chomrong où une série d'escaliers nous attend dont le plus grand fait 1650 marches. Cela s'appelle le plat népalais càd "up and down" comme les gens du coin savent si bien le dire avec un large sourire.
Nous traversons la rivière et arrivons à Sinuwa. Nous voulons poursuivre jusque Bamboo, mais après 1/4 h de marche, nous nous rendons compte que nous avons abusé de nos forces et que le coup de bambou nous est tombé dessus. Nous devons rebrousser chemin pour Sinuwa. Coup de chaleur ou de soleil, je vais directement me coucher afin de récupérer un peu avant le souper (repas du soir pour les français et canadiens qui nous suivent dans notre périple et à qui nous faisons un petit coucou)
De Sinuwa à Himalaya.


Ici, les choses sérieuses commencent, plus de faux-plats, rien que des montées. Le terrain forestier est accidenté, empierré. Il nous faut deux heures pour arriver à Bamboo. La patronne du 1er guest-house est très sympa et nous y buvons un thé et mangeons des couques au chocolat. Elle discute avec Pascale et se montre intéressée par son pull tricoté par sa maman, le retourne dans tous les sens pour voir comment il est monté. Visiblement, elle apprécie le travail de ma belle-mère. Elle nous demande si nous restons loger. Mais pour nous, la journée ne fait que commencer et nous lui promettons de loger 
chez elle au retour.
                                                                                     
Nous constatons avec effroi que les semelles des bottines de Pascale commencent à se détacher et nous espérons que la situation ne s'aggravera pas. En effet, nous sommes à plus de 2400m l'altitude et loin de trouver un coordonnier.
Nous repartons pour Dovan où le chemin est un peu meilleur, malgré les nombreuses sources envahissant le chemin (ce qui n'arrange pas les souliers de Pascale).
A Dovan, nous mangeons 2 noodles soup et repartons pour le village de Himalaya. Comme toujours, nous fatiguons en fin de journée et les montées se font plus lentement que prévu. Belle cascade avant d'arriver au village et petit temple où nous faisons sonner les cloches.
Nous prenons un thé à la terrasse devant notre chambre quand tout à coup, le temps change, des nuages se forment et passent rapidement au dessus de nos têtes. Nous sommes obligés de mettre pulls et vestes, un vrai coup de froid ! Il faut dire que la vallée est étroite et que le soleil ne l'éclaire pas trop et que nous sommes à presque 3000m d'altitude. Je suis un peu inquiet pour l'état des chaussures de Pascale et commence à chercher une solution pour y remédier.
Mais demain est un autre jour et comme dit le dicton, la nuit porte conseil.   



De Himalaya à MBC.

Il est 6h du matin, je tente de réparer les chaussures de Pascale avec des lacets et des morceaux de métal de cannettes. Hélas cela ne tiendra pas longtemps et il faudra plusieurs arrêts réparatoires sur le trajet.

Aujourd'hui grosse journée. Au programme, un dénivelé de 800 m jusqu'au MBC.
Nous quittons Himalaya à 7h et arrivons à Deurali à 9h. OK nous sommes dans les temps.
Petite réparation des chaussures et nous repartons à 9h pour le camp de base du Machhapuchhre.
Le chemin du trek dans cette partie est pourtant plus facile mais à 3700 m, l'oxygène commence à se faire plus rare et c'est complètement à bout de souffle que nous arrivons au MBC. C'est d'ailleurs là que les chaussures de Pascale rendent l'âme.
Après de nombreux voyages, il est clair qu'elles n’iront pas beaucoup plus loin. A cause du froid qui règne ici, il est pourtant impossible que Pascale redescende avec ses sandales de repos, il faudra donc bien trouver une solution pour qu'elles redescendent une toutes dernière fois à ses pieds. 


Je fais un tour sur le plateau du MBC et je vais même un peu plus haut pour le plaisir de regarder tous ces hauts sommets qui sont encore sous un ciel tout bleu.
Je retourne dans la chambre pour rejoindre Pascale qui se repose un peu de tous ces efforts et je lui explique que combien la vue sur les Annapurnas est grandiose. J'ai hâte d'être demain pour aller jusqu'au base camp des Annapurnas à 4300 m d'altitude.
Il est 20h et pris par le froid, nous nous mettons au lit pour un sommeil réparateur.


De MBC à Bamboo.

La première partie de la nuit se passe sans problème, c'est vers 4h que les problèmes commencent avec une tempête de vent qui amènera une pluie de grêle.
Décidément la situation semble se compliquer de plus en plus. J'attends les premières lueurs du jour pour sortir de la chambre afin de faire un petit constat sur la situation météorologique. De toute évidence, ce n'est pas brillant, les nuages sont presque au dessus de nos têtes et nous ne voyons plus les sommets qui nous entourent.
Je retourne dans la chambre pour faire le point avec Pascale. 
Nous ne sommes pas de grands spécialistes, mais avec les années, nous pouvons quand même dire que nous avons acquis une certaines expérience de la montagne et cette fois la situation ne me plait pas du tout. Les nuages qui sont encore au dessus de nos tête descendront automatiquement dans la vallée une fois que la température aura encore un peu plus baissé et nous n'aurons alors plus de visibilité lorsque nous voudrons redescendre.
La montagne est toujours plus forte et c'est avec regret que je sais que je n'irai pas au ABC. D'ailleurs si c'est pour ne rien voir, il est évident que ce n'est plus trop intéressant d'aller plus haut. Je prends donc la décision de faire demi-tour avant que la situation ne s'aggrave.

7h 45 nous levons le camp et nous partons pour un dénivelé de 1300 m de descente. Le ciel reste chargé au dessus de nos têtes mais les nuages restent accrochés aux montagnes.Pendant que je réparais pour une énième fois les chaussures de Pascale, un trekkeur nous regardant faire nous propose des bandes adhésives renforcées pas un treillis de fil de nylon et un sac tressé aussi en nylon. Un peu à la façon des ladhakis qui emballent leurs chaussures pour descendre la rivière du Zanskhar en hiver. Cette solution sera la bonne et nous pouvons ainsi poursuivre notre descente jusque Bamboo où nous retrouvons notre  sympathique mamy au Bouddha Lodge.           

Pour éviter que Pascale ne doive dormir avec ses chaussures, je déballe le tout en prenant soin de réenrouler les bandes adhésives afin de les remettre demain matin.
Côté météo, les nuages envahissent de + en + la vallée. Nous ne regrettons absolument pas d'avoir arrêté notre marche en avant.
Après un très bon repas chez notre mamy, nous allons assez vite nous coucher pour récupérer un peu de force pour demain.


Texte de Tripinette

jeudi 13 novembre 2008

La veille du départ dans les Annapurnas. I




Lorsque nous arrivons à Pokhara nous constatons que c'est un des rares endroits du monde qui, situé en zone subtropicale, donne une vue aussi extraordinaire avec le Dhaulagiri (8167 m), l’Himalchuli (7893 m), le Machapuchare (6997 m) en forme de pyramide parfaite, ainsi que l’imposant Annapurna I (8091 m) qui est à seulement 28 km du lac Phewa. L’ensemble est fantastique. C’est purement et simplement grandiose. Ce spectacle me donne l'envie de démarrer le trek au plus vite. Hélas pour l'heure il n'est pas question de trek, il faut avant tout s'occuper des permis de trek auprès du bureau à l’Annapurna conservation Area Project.

La TIMS carte est un système qui gère des bases de données concernant les trekkeurs présents dans différentes régions du pays (nationalité, numéro de passeport...etc). Il paraît que cela facilite l’organisation des secours en cas d’urgence ! La carte TIMS de couleur verte est délivrée aux touristes qui partent en individuel.

Nous partons chercher nos permis de trek. Arrivés au bureau de l’Annapurna conservation Area Project, nous constatons qu'il faut 4 photos d'identité alors que nous en avons que 2 avec nous. Petit problème que nous résolvons en allant chez le photographe du coin ............ nous voilà sauvés avec nos nouvelles photos dans la poche.

Il nous faudra encore une bonne heure pour obtenir les permis. Premier bureau pour le "Entry Permit", deuxième bureau pour rentrer les données dans l'ordinateur et enfin un troisième bureau pour avoir le fameux laisser passer. Mission accomplie, nous ressortons avec le sésame sous le bras. Les portes du trek peuvent enfin s'ouvrir à nous.

Le reste de la journée sera très relax dans les jardins de l'hôtel où nous profitons du soleil abondant de l'après midi.

Voilà tout est presque dit avant notre grand départ, il nous reste plus qu'à donner les altitudes et dénivelés du trek.


Texte de P.Tripinette


Village
ALTITUDE
DENIVELE
Pokhara
915
0
Phedi
1 080
0
Dhampus
1 650
+570
Pothana
1 890
+270
Deorali
2 100
+110
Bhei Kharka
1 750
-350
Tolka
1 700
-050
Landrung
1 565
-135
New Bridge
1 340
-225
Jhinu Danda
1 760
+420
Bain chaud
1 612
-148
Jhinu Danda
1 760
+148
Chomrong
2 170
+410
Sinuwa
2 400
+230
Kuldi Ghar
2 477
+077
Bamboo
2 300
-177
Tiptop
2 571
+271
Doban
2 606
+035
Himalaya
2 873
+267
Hinku Cave
3 139
+266
Deorali
3 230
+091
Bagag
3 300
+070
M.B.C.
3 700
+400
Sanctuaire
4 130

M.B.C.
3 700

Bagag
3 300
-400
Deorali
3 230
-070
Hinku Cave
3 139
-091
Himalaya
2 873
-266
Doban
2 606
-267
Tiptop
2 571
-035
Bamboo
2 300
-271
Kuldi Ghar
2 477
+177
Sinuwa
2 400
-077
Chomrong
1 950
-450
Taglung
2 180
+230
Kyumnu
1 780
-400
Melanje
2 050
+270



Tadapani
2 630
+580
Banthanti
3 180
+550
Ghorepani
2 750
-430
Poon Hill
3 193
+443
Ulleri
1 960
-790
Brethanti
1 025
-935
Naya Pul
1 070
+045



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