jeudi 30 juin 2022

Du Col du Palet au Col de la Leisse

 Il y a des endroits que l'on quitte difficilement, celui-ci en était un. Mais la traversée des Alpes est loin d'être finie, il faut donc continuer. Surtout, je ne dois pas m'en faire, il y aura encore bien d'autres beaux endroits comme celui-ci sur ma route.

Direction le Col du Palet.


Pour le moment, le sentier est bien tracé et il prend régulièrement de l'altitude pour arriver sur un grand plateau. 


Là, il faut continuer plein sud vers le Col du Palet. Mais avant ça, je longe un premier lac qu'il faut contourner par le chemin partant sur la gauche.



J'arrive bientôt, toujours sur un chemin bien marqué, au lac de Grattaleu.



Le lac de Grattaleu 2512 m.


Nouveau contournement mais cette fois, par la droite, pour une dernière montée avant d'apercevoir le refuge.


J'y fais une halte pour boire un coup et je demande s'il n'y a pas de problème sur le chemin allant à Tignes ?!


On m'a répond que la météo risque d'être bonne jusqu'au soir, mais qu'il y a des risques d'orages pour demain. Demain est un autre jour, j'ai donc le temps de rejoindre Tignes et même de continuer vers le Col de la Leisse qui se trouve sur la variante càd le GR55.
Le Col du Palet est bien visible depuis le refuge puisque celui-ci se trouve juste à son pied !
Je ne tarde cependant pas de trop car je constate que les nuages arrivent déjà.



Le Col du Palet est vite franchi. 


Là-bas en bas se trouve la station de ski de Tignes. Mais je suis bien obligé de presser le pas, car les nuages se font de plus en plus menaçants.



J'arrive aux premiers télésièges de la station de Tignes. C'est une horreur de voir une station de ski sans neige !!!



Lorsque j'entre dans Tignes, les première gouttes commencent à tomber. Le temps de réagir et c'est un orage qui éclate au-dessus de ma tête. Illico presto, je pars m'abriter dans un chantier. Après 30 min. je peux sortir de ma cabane et prendre la direction du Col de la Leisse. Je préfère nettement mieux passer par là que de continuer sur le GR5 par le Val d'Ysère et ses télécabines. Trop peu pour moi, j'en ai déjà trop vu avec Tignes !!!

Le GR55 est vite trouvé puisqu'il démarre juste derrière la ville. On le voit bien sur la photo de droite.
Sans trop tarder, je commence la montée vers le col.


Mais, après à peine 20 min. de montée, un nouvel orage s'abat sur moi. Cette fois, plus question de chercher un abri, je dois aussitôt sortir ma cape, m'asseoir sur mon sac à dos et mettre la cape sur moi afin de tout protéger au maximum ! Ce sont de véritables trombes d'eau qui s'abattent sur moi. Tant bien que mal, j'essaye de me protéger au mieux et j'attends que l'orage passe.


Cette deuxième alerte passée, je reprends sur un chemin partout détrempé. Deuxième inondation pour mes godasses !!


Après une heure, je remarque le long du chemin un terrain plat qui n'est pas inondé, il est même bizarrement presque sec. Il n'est que 17h 30, je n'irai pas plus loin aujourd'hui.


J'espère que ma nuit ne sera pas trop chahutée avec les orages qui ne sont sûrement pas très loin. Je dirai quoi demain.

mercredi 29 juin 2022

De Landry vers le Col du Palet

 Après deux journées de repos, je quitte le camping de l'Eden de la Vanoise et toutes ses commodités allant, comme c'est indiqué sur le panneau, de la machine à laver à la piscine jusqu'aux douches bien chaudes. Vraiment de quoi repartir sur le GR5 en bonne forme.


A la sortie de Landry, je m'arrête à la superette pour reprendre du jambon, pâté, pain et même une grande bouteille de ice tea, avant de repartir dans la montagne. 


Dès que je passe l'église St Michel, un sentier me conduit à travers bois au village de Peisey-Nancroix (1312 m.) et ainsi me rapproche encore un peu plus du le Parc National de la Vanoise.




Lorsque j'arrive au centre du village, il est 10h30.


Devant la chapelle dédiée à St Pierre, je trouve un banc bien accueillant. Ce sera parfait pour faire mon premier repas de la journée. Au menu : Baguette jambon sans beurre. On ne peut pas tout avoir !!


............ On ne peut peut être pas tout avoir, mais à la sortie du village se trouve une superette Sherpa où j'en profite pour me payer un dessert.


La suite du parcours est simple. Un villageois m'a dit que je devais continuer la route pour arriver au dernier village, celui du Moulin. Puis, ce sera Rosuel et 10 km plus loin se trouve l'entrée du parc National de la Vanoise.


A la sortie de Peisey, des navettes télébennes intervillages assurent gratuitement la liaison entre Le Villaret, Peisey et la station de Peisy-Vallandry. 
Le trajet se fait en 7 minutes et il permet de grimper de 1310 à 1596 m d'altitude sans efforts. L'expérience me tente, si bien que je monte à mon tour dans une de ces télébennes. Pour moi, ce sera juste, bien évidemment, un aller retour puisque la suite du GR5 m'attend en bas !!!






La récréation est finie et je retrouve mon GR5. Comme les distances ne sont pas bien grandes entre ces trois villages, je me retrouve donc assez vite à Moulin.


De là, je rejoinds Rosuel (1556 m.). Ici prend fin la route et la nature reprend directement le dessus.



Sur le versant est coule une cascade d'eau puisée au coeur des glaciers. Le chemin, lui, se trouve sur le versant ouest et commence à monter pour revoir une dernière fois la vaste et paisible vallée de Peisey-Nancroix.


Le chemin s'engage alors dans une forêt de mélèzes.


A la sortie de la forêt, le dénivelé du chemin devient de plus en plus raide, pour terminer par une dernière grimpette qui me fera bien mal aux jambes.


Après ce gros effort, j'aperçois de nombreuses cascades, toujours sur le versant est de la vallée.



Une centaine de mètres plus loin, trouvant le décor particulièrement beau, je décide que c'est ici que je passerai la nuit.


Le soir, au milieu de ce décor sublime, je recevrai en cadeau ce magniphique coucher de soleil.