Après être passé chez le boulanger et à la superette pour acheter du pain et quelques provisions, je peux démarrer ma journée de marche vers les Contamines. Côté météo, cela s'est nettement rafraichi et le plafond nuageux est bien bas. Mais c'est bien connu, ce n'est pas une météo frisquette qui arrête un trekkeur. Je ne dis pas que cela n'arrive jamais mais il en faut bien plus que ça. Alors en route.
Depuis le gîte, il faut marcher sur la route principale et continuer jusqu'au Col de Voza. Mais avant d'y arriver, il y a un passage forestier, suivi d'une piste skiable avec son télésiege.
Au fur et à mesure de mon avancée, le ciel devient de plus en plus menaçant. A mon humble avis, je vais prendre une de ces draches (pluie battante) qui fera date !!!
Mes prévisions vont s'avérer exactes et peu de temps après, j'ai juste le temps de sortir ma cape d'une des poches de mon sac à dos que le déluge commence. Le moment est venu de marcher d'un bon pas pour rejoindre Contamines au plus vite. Hélas, je suis encore très loin du but. Si mes calculs sont bons, j'en ai encore, vu la météo désastreuse, au moins pour 4h de marche.
Même en fin de mousson dans l'Himalaya, je n'ai jamais été confronté à un tel déluge. Si, grace à ma cape, mon corps et mon sac à dos restent secs, ce n'est évidemment pas le cas de mes pieds qui, eux, nagent dans mes chaussures. Bon gré mal gré, il faut pourtant continuer.
Ce n'est qu'à 17h30 que j'arriverai au camping du Pontet aux Contamines. Heureusement que la pluie s'est arrêtée et je peut ainsi étaler mes affaires pour tenter de les faire sécher au maximum.
Cette journée abominable est enfin terminée. Je vais pouvoir prendre une bonne douche chaude, me préparer un repas et me coucher pour oublier tout ça.
Good night.
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