La conque retentit. le temps de s'habiller et de monter à l'étage, la puja a déjà commencé, il est 6h45. Pendant la puja, l'assistance reçoit thé au lait, thé au beurre salé, tsampa, soupe aux spaghetti et légumes. A la fin de la puja, un moine nous demande si nous avons besoin d'un taxi pour Phuktal. Nous répondons par l'affirmative, vu que nous voulons aller à Dorzong, petit hameau après Ichar. Il faut nous dépêcher à fermer nos sacs et à 8h, nous déposons ceux-ci dans la benne du pick-up. Mais c'est aussi l’horaire zanskarpa. En fait, le pick-up est réservé pour quatre français logeant à la GH et ceux-ci n'arrivent qu'à 8h45. J'ai le temps de faire quelques dernières photos.
Lorsque les français arrivent enfin, on nous relègue dans la benne. Normal, le taxi était pour eux. Fort heureusement, le chauffeur ne roule pas trop vite et la route est dans un état relativement bon. Nous passons le village de Raru et le pick-up s'arrête déjà pour laisser descendre le zanskarpa et son métier à tisser. Puis la route continue dans les gorges de la Tsarap Chu.
Pascale a le sourire car la journée est pour le moins, peu fatigante !!!
Les kilomètres défilent et nous arrivons déjà au pont de Ichar.
Que l'on franchis allègrement.
On passe le village d'Ichar, qui se trouve bien plus haut que la route. Dans trois à quatre kilomètres, nous serons déjà à notre étape de Dorzong .......
........... qui est cette petite tache verte, là-bas dans le fond de la vallée.
Voilà le hameau de Dorzong.
......... Son stupa .....
........... et la maison où nous allons passer la nuit.
Maison typiquement zanskarpa avec sa réserve de bouses de yak.
Avec une vue sur le village d'Ichar, là-bas tout au bout, question de ne pas déranger ses habitants !
Le temps de dire un julley à la famille de la GH, de boire le thé et de manger une tukpa bien chaude, comme si on était attendu, nous partons après en balade dans une gorge où on ne sait pas trop où elle nous mènera.
Ne pas savoir où le chemin nous mène est quelque chose qui me plait bien ......
......... même si on voit les montagnes au fond de la vallée, il est impossible pour le moment de voir jusqu'où il faudra aller pour avoir un terrain un peu plus plat.
Une bonne demi-heure plus tard, nous apercevons un vieux stupa.
Ce qui voudrait dire que cette vallée est une ancienne route et qu'elle doit forcément conduire quelque part ?!
Puis je remarque un mur Mani, ainsi que des ruines,
Ces ruines sont en fait un vieux doksa abandonné depuis pas mal de temps. Je décide alors d'escalader la colline qui se trouve juste derrière le site afin d'avoir une vue d’ensemble et espérer de voir encore quelque chose là-haut.
Une fois en haut, j'ai en effet une belle vue, mais il n'y a que quelques restes de murs écroulés. Inutile de continuer et je redescends rejoindre Pascale pour retourner à l'aise au hameau. Sur la route de retour, on constate que le moulin est occupé à moudre le grain, alors que tout à l'heure, il était à l'arrêt. Du coup, l'eau a été détournée et il n'y a plus d'eau qui tombe de la cascade.
Puis nous rentrons à la maison et préparons le repas du soir avec Tashi tout en discutant de notre balade d'aujourd'hui. Il me dit qu'il connait bien le doksa trouvé là-haut car c'est celui de la famille. Aujourd'hui, ils n'y vont plus.
Demain soir, nous serons à Enmu.