mercredi 24 novembre 2004

Le rocher d'Or à Kuaik Hti Yo


MERCREDI 24-11 Kinn Monn Camp

A 5h du mat, un haut-parleur a diffusé des messages pour tout le quartier. Est-ce pour la prochaine fête de la pleine lune ? En tous cas, cela nous a réveillés.
Vers 7h, nous allons prendre notre petit déjeuner à la terrasse sur le toit. Cette fois, petit déjeuner copieux : jus de banane, ananas frais, riz, …
8h15 : un taxi nous conduit à la gare des bus. Le trajet nous semble très long et il y a beaucoup de trafic. Mais c’est vrai, cette gare des bus est située à 12 km au nord du centre-ville. A un carrefour, Serge m’offre des fleurs.
Nous arrivons à 8h55 devant le bus qui est déjà complet. Heureusement qu’on avait réservé nos tickets à l’hôtel. Nous sommes tout dans le fond, Serge a un moine à côté de lui. Le bus démarre presque aussitôt pour Kuaik Hti Yo, le rocher d’or.
Heureusement, pour une fois, la route est bonne. Vers 11h30, arrêt-dîner noodle-soup.
Le paysage est plat, avec ses rizières et ses paysans. Un peu avant d’arriver, la route s’élève peu à peu et les montagnes apparaissent.
Après 190 km et 5 heures de route, nous arrivons à Kinn Monn Camp, le village de base pour Kyaik Hti Yo. Nous réservons aussitôt nos billets retour pour vendredi.
Puis nous déposons nos bagages au guesthouse Pann Myo thu. Ce n’est pas cher et pour nous, c’est le luxe. Il y a même un frigo dans la chambre où nous plaçons notre bouteille de Layon (qui aura fait tout le voyage depuis la Belgique).
Douche, puis balade dans le village. Bien qu’il soit touristique, il a un certain charme, comme s’il sortait de la brousse.
Nous achetons quelques aliments (ail, cacahuètes, pâtes, viande séchée) et allons boire un verre. Je vais me faire masser pendant 1h30, massage birman, plus dur que le massage thaî. J’ai un peu mal partout en sortant de la pièce.
Après s’être restauré de noodle soup et de noodle frit, nous faisons encore une petite balade dans le village avant de rentrer à l’hôtel.

JEUDI 25-11 le rocher d’or

7h40 : nous voilà en route pour atteindre ce fameux rocher d’or (une des 7 merveilles du monde birman). C’est un vrai pèlerinage que nous faisons.


Le chemin est balisé d’une multitude d’échoppes de souvenirs, d’articles religieux, de stands de boissons. Il y a également de nombreux troncs dans lesquels les pèlerins sont invités à verser quelques kyats pour l’entretien du chemin. Celui-ci grimpe à travers les montagnes. 


Au loin, nous apercevons enfin le rocher d’or. Il nous faudra plus de 5 heures pour monter
jusque-là. 


Vers la fin, nous voyons le parking où les camions-bus déversent les pèlerins.
Nous arrivons enfin à l’esplanade. Normalement, tous les touristes doivent s’acquitter d’une taxe de 6 USD, mais un garde nous a demandé si on faisait partie d’un groupe d’italiens et on a répondu « si ». Nous n’avons donc pas payé. Bouddha nous a récompensés de notre effort.

Les pèlerins sont nombreux sur l’esplanade. Il faut dire que nous sommes la veille de la pleine lune et la grande fête est pour demain. De plus, le rocher d’or est un haut lieu du bouddhisme. Grosse animation, atmosphère de profonde piété.


Ce rocher est bel et bien en équilibre au-dessus de l’abîme. Les pèlerins (uniquement les hommes) venant y prier, le couvrent de fines feuilles d’or. Il mesure plus de 6 mètres de haut et est coiffé d’un stupa et d’une élégante flèche.





Nous achetons une petite cloche en souvenir et nous faisons brûler nos ex-voto ainsi que de l’encens.

Nous resterons là jusqu'au coucher du soleil en espérant que le spectacle soit au rendez vous. Belle vue sur les montagnes environnantes même si celles-ci sont dans la brume. Le soleil descend. Dommage que le rocher ne brille pas beaucoup avec le soleil couchant. C’est la ruée sur les photographes officiels de service. C’est à qui veut sa photo avec le rocher d’or. 



Avant de redescendre au village, nous profitons d'une soirée relax sur ce lieu magique. 


18h : nous rentrons à pied, mais cette fois, par la route. Un peu après le parking, nous sommes pris par un camion-bus. Ainsi nous arrivons à 19h au village.
Au resto, nous buvons notre bouteille de Layon et prenons un bon repas. 


Sur la place du village, les villageois allument des centaines de bougies autour du  stupa pour fêter la nuit de la pleine lune.


Ca sent la fin des vacances, même les publicités birmane nous rappellent de rentrer au pays !!! 


VENDREDI 26-11 Yangoon

Serge a la migraine. Je déjeune seule.
9h : nous nous dirigeons vers le bus. Serge ne se sent vraiment pas bien.  Le bus démarre. Heureusement, nous sommes devant et avons un peu plus d’air.
Nous arrivons vers 14h30 à Yangoon où nous prenons un taxi pour rejoindre l’hôtel White House. On nous propose une chambre familiale pour 16 USD, mais c’est plutôt un vrai débarras. Après discussion, nous avons une petite chambre à 14 USD.
Serge a toujours la migraine. Cette fin d’après-midi, ce sera douche et repos.
Vers 19h, nous allons à la recherche d’un resto convenable. Finalement, nous trouvons un resto indien sympa. En rentrant à l’hôtel, nous remarquons qu’il y a un air de fête dans les rues de Yangoon. Pour le vendredi soir ?
21h : dodo

SAMEDI 27-11 Yangoon – Bangkok

Après la douche, petit déjeuner sur le toit en terrasse.
7h30 : nous descendons nos bagages à la réception et demandons un taxi.
8 h : enfin, le taxi est là et nous arrivons vers 8h30 à l’aéroport. Les formalités douanières sont rapides. Mais il faut encore payer une taxe de 10 USD pour sortir du pays. Il faut bien remplir les poches des militaires.
10h15 l’avion décolle. 1h05 pour rejoindre Bangkok où nous arrivons à 11h20 (heure de Birmanie) mais avec le décalage il est 11h50 ici.
Nous passons sans difficulté la frontière et récupérons nos sacs. Nous nous rendons au terminal des bus. Là, un bus spécial vers Sukhumvit nous attend pour 100 bath/personne.
½ heure de route et nous arrivons dans le quartier de Nana station. Nous avons l’adresse de l’hôtel où Claudio, l’italien, descend : Sukhumvit Crown Hotel pour 900 bath/nuit), mais plus chic : chambre avec salle de bain (baignoire), airco, bar, miroir le long du lit ! Le luxe, quoi.
Nous allons nous restaurer dans une ruelle non loin de là.

DIMANCHE 28 et LUNDI 29-11 Bangkok

Pendant ces journées, nous ferons du shopping au marché de Chatuchak, au MBK, dans les rues, … Nous achèterons surtout des vêtements, mais aussi un nouvel appareil photos numérique Pentax.

Au soir, nous allons au resto : Cabbages & Condoms : toujours aussi bon.

MARDI 30-11 Bangkok – Helsinki – Bruxelles

Après avoir déjeuner et fermer nos sacs que nous déposons à la bagagerie, nous nous traînons dans Bangkok, au MBK, et la Sukhumvit road et faisons nos derniers achats.
Nous rentrons à l’hôtel pour nous rafraîchir et à 19h15, nous quittons l’hôtel avec nos bagages pour nous rendre à la Sukhumvit road où nous espérons trouver un taxi. Mais nous voyons un bus avec l’inscription « airport » en plein milieu de la circulation, bloqué par les embouteillages. Nous lui faisons signe et le chauffeur nous ouvre les portes. Malgré les embouteillages et les ennuis de circulation, nous arrivons vers 19h50 à l’aéroport.

Un voyage de plus qui nous laissera des très beaux souvenirs.


 CE QU’ON A AIME

-         le sourire des birmans et plus particulièrement des birmanes avec leur joli sourire         encadré de leurs joues poudrées au tanaka.
-         Le pont U-Bein
-         Le train Mandalay-Hsipaw
-         La descente en bateau Mandalay-Bagan
-         Bagan
-         Le lac Inlé
-         Le trek à Kalaw
-         La pagode Shwedagon
-         Le rocher d’or

 CE QU’ON N’A PAS AIME

-         Yangoon
-         Les militaires 
-         Le train de nuit  Thazi-Yangoon



Les notes de voyage sont de Pascale, alias Tripinette. 

lundi 22 novembre 2004

De Kalaw à Yagon avec la visite de la pagode de Shwedagon


LUNDI 22-11 trains pour Thazi et Yangoon

6h45 : debout
A 8h, nous quittons le guesthouse et portons nos sacs jusqu’à la gare.
Nous discutons avec un responsable sur les trains en Belgique et au Myanmar. Sur le quai de la gare, j’essaie de rattraper mon retard dans les notes de voyages. Nous attendons patiemment le train pour Thazi, qui se fait attendre.
11h20 enfin le voilà qui entre en gare. Nos places sont réservées en Upper Class, mais les sièges sont tout aussi défoncés. En face de nous, un très jeune couple birman avec 2 enfants (déjà). Durant le trajet, la petite fille de 4 ans viendra s’asseoir sur les genoux de Serge, puis sur les miens.



Midi, le train démarre à une allure d’escargots (+/- 15 km/h). Le paysage est magnifique : de montagneux, il devient vallonné, puis peu à peu plat, le tout sur 70 km. 



 

Lors des arrêts en gare, c’est toujours le même folklore, de vendeuses de fleurs, de fruits et autres.









Nous arrivons vers 17h30 à Thazi, qui est un nœud ferroviaire. Nous nous rendons vers le centre de la ville, car il nous faut trouver un bus pour Yangoon (via Meiktila).

Nous allons d’abord manger un riz frit dans un resto guesthouse. Les proprios sont sympas et nous signalent que nous pouvons prendre le train de 20h pour Yangoon.
Nous pensions que les étrangers ne pouvaient pas voyager en classe économique. 
Grâce à leur intervention, nous obtenons quand même 2 places pour le train de 20h à un prix raisonnable : 9 USD/pers.
20h : le train est là. Nous demandons à un responsable où sont nos places, car tout est écrit en birman.
Nous voilà installés sur des banquettes en bois pour un voyage de nuit de 12 heures et quelques 530 km.

MARDI 23-11 Yangoon

Nous sommes cassés, crevés car nous n’avons pas dormi de la nuit, juste un peu somnolé !
Beaucoup d’indiens se trouvaient dans le train. Il y avait même une jeune nonne qui dormait en-dessous d’une banquette. Au petit matin, les gens se rafraîchissent avec un peu d’eau.
Vers 8h, le train entre en gare de Yangoon : OUF !
Ce fut long et inconfortable mais pas cher. Douze heures de trajet, plus les 5 heures d’hier depuis Kalaw, cela fait beaucoup.
Après quelques minutes de repos, nous prenons un taxi pour l’hôtel White House. Ce n’est pas trop mal, mais cher pour le service rendu. Nous prenons une douche bien méritée (après 17 heures de trains) et allons ensuite prendre le petit déjeuner. Mais vu l’heure tardive, il n’y a presque plus rien. Soit.
Petit dodo jusque 13h. Nous nous rendons ensuite au bureau de la Thaï Airways pour changer notre vol retour sur Bangkok de lundi 29 en samedi 27/11. Pas de problème. Nous évitons ainsi l’amende de dépassement de visa (celui étant de 28 jours et pas de 1 mois), et nous ne resterons pas à nous ennuyer à Yangoon, ville pas terrible.
Nous poursuivons notre chemin par le marché Bogyoke (bof !) pour arriver devant l’entrée de la pagode Shwedagon. Après un petit en-cas, nous montons les marches accédant à la pagode.
Entrée payante obligatoire pour les touristes : 5 USD/pers pour les caisses de l’Etat.
La pagode est très belle et nous y restons jusqu’au soleil couchant pour s’imprégner de l’ambiance. La luminosité est belle, le stupa doré (60 tonnes d’or) étincelle de mille feux.
La pagode dorée avec ses multiples pavillons, petits zedis, statues, temples, sanctuaires, son esplanade de marbre, auxquels on accède par des escaliers majestueux, est un véritable havre de paix, de sérénité, à dix mille lieues du capharnaüm de la ville. C’est un lieu que l’on ressent autant que l’on admire : il y règne une atmosphère sereine, empreinte d’une joyeuse ferveur.












Des croyants arrosent les petits bouddhas autant de fois que leur âge. Des ouvriers installent des décorations pour la fête de la pleine lune (prévue pour vendredi).
L’avantage d’y rester un bon moment, c’est de la voir sous un beau soleil étincelant, puis sous un soleil couchant.
Après être repassés à l’hôtel, nous essayons de trouver un resto. Rien de bien terrible dans le quartier : resto indien où les gens ne sont pas sympas et pas très propres.