LUNDI 22-11 trains
pour Thazi et Yangoon
6h45 : debout
A 8h, nous quittons le guesthouse et portons nos sacs
jusqu’à la gare.
Nous discutons avec un responsable sur les trains en
Belgique et au Myanmar. Sur le quai de la gare, j’essaie de rattraper mon retard dans les notes de
voyages. Nous attendons patiemment le train pour Thazi, qui se fait attendre.
11h20 enfin le voilà qui entre en gare. Nos places sont
réservées en Upper Class, mais les sièges sont tout aussi défoncés. En face de
nous, un très jeune couple birman avec 2 enfants (déjà). Durant le trajet, la
petite fille de 4 ans viendra s’asseoir sur les genoux de Serge, puis sur les
miens.


Lors des arrêts en gare, c’est toujours le même folklore, de vendeuses de fleurs, de fruits et autres.
Nous arrivons vers 17h30 à Thazi, qui est un nœud ferroviaire. Nous nous rendons vers le centre de la ville, car il nous faut trouver un bus pour Yangoon (via Meiktila).
Nous allons d’abord manger un riz frit dans un resto guesthouse. Les proprios sont sympas et nous signalent que nous pouvons prendre le train de 20h pour Yangoon.
Nous pensions que les étrangers ne pouvaient pas voyager en
classe économique.
Grâce à leur intervention, nous
obtenons quand même 2 places pour le train de 20h à un prix raisonnable : 9 USD/pers.
20h : le train est là. Nous demandons à un responsable où
sont nos places, car tout est écrit en birman.
Nous voilà installés sur des banquettes en bois pour un
voyage de nuit de 12 heures et quelques 530 km.
MARDI 23-11 Yangoon
Nous sommes cassés, crevés car nous n’avons pas dormi de la
nuit, juste un peu somnolé !
Beaucoup d’indiens se trouvaient dans le train. Il y avait
même une jeune nonne qui dormait en-dessous d’une banquette. Au petit matin,
les gens se rafraîchissent avec un peu d’eau.
Vers 8h, le train entre en gare de Yangoon : OUF !
Ce fut long et inconfortable mais pas cher. Douze heures de
trajet, plus les 5 heures d’hier depuis Kalaw, cela fait beaucoup.
Après quelques minutes de repos, nous prenons un taxi pour
l’hôtel White House. Ce n’est pas trop mal, mais cher pour le service rendu. Nous
prenons une douche bien méritée (après 17 heures de trains) et allons ensuite
prendre le petit déjeuner. Mais vu l’heure tardive, il n’y a presque plus rien.
Soit.
Petit dodo jusque 13h. Nous nous rendons ensuite au bureau
de la Thaï Airways pour changer notre vol retour sur Bangkok de lundi 29 en
samedi 27/11. Pas de problème. Nous évitons ainsi l’amende de dépassement de
visa (celui étant de 28 jours et pas de 1 mois), et nous ne resterons pas à
nous ennuyer à Yangoon, ville pas terrible.
Nous poursuivons notre chemin par le marché Bogyoke (bof !)
pour arriver devant l’entrée de la pagode Shwedagon. Après un petit en-cas,
nous montons les marches accédant à la pagode.
Entrée payante obligatoire pour les touristes : 5 USD/pers
pour les caisses de l’Etat.
La pagode est très belle et nous y restons jusqu’au soleil
couchant pour s’imprégner de l’ambiance. La luminosité est belle, le stupa doré
(60 tonnes d’or) étincelle de mille feux.
La pagode dorée avec ses multiples pavillons, petits zedis,
statues, temples, sanctuaires, son esplanade de marbre, auxquels on accède par
des escaliers majestueux, est un véritable havre de paix, de sérénité, à dix
mille lieues du capharnaüm de la ville. C’est un lieu que l’on ressent autant
que l’on admire : il y règne une atmosphère sereine, empreinte d’une joyeuse
ferveur.




Des croyants arrosent les petits bouddhas autant de fois que
leur âge. Des ouvriers installent des décorations pour la fête de la pleine
lune (prévue pour vendredi).
L’avantage d’y rester un bon moment, c’est de la voir sous
un beau soleil étincelant, puis sous un soleil couchant.
Après être repassés à l’hôtel, nous essayons de trouver un
resto. Rien de bien terrible dans le quartier : resto indien où les gens ne
sont pas sympas et pas très propres.
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