lundi 22 novembre 2004

De Kalaw à Yagon avec la visite de la pagode de Shwedagon


LUNDI 22-11 trains pour Thazi et Yangoon

6h45 : debout
A 8h, nous quittons le guesthouse et portons nos sacs jusqu’à la gare.
Nous discutons avec un responsable sur les trains en Belgique et au Myanmar. Sur le quai de la gare, j’essaie de rattraper mon retard dans les notes de voyages. Nous attendons patiemment le train pour Thazi, qui se fait attendre.
11h20 enfin le voilà qui entre en gare. Nos places sont réservées en Upper Class, mais les sièges sont tout aussi défoncés. En face de nous, un très jeune couple birman avec 2 enfants (déjà). Durant le trajet, la petite fille de 4 ans viendra s’asseoir sur les genoux de Serge, puis sur les miens.



Midi, le train démarre à une allure d’escargots (+/- 15 km/h). Le paysage est magnifique : de montagneux, il devient vallonné, puis peu à peu plat, le tout sur 70 km. 



 

Lors des arrêts en gare, c’est toujours le même folklore, de vendeuses de fleurs, de fruits et autres.









Nous arrivons vers 17h30 à Thazi, qui est un nœud ferroviaire. Nous nous rendons vers le centre de la ville, car il nous faut trouver un bus pour Yangoon (via Meiktila).

Nous allons d’abord manger un riz frit dans un resto guesthouse. Les proprios sont sympas et nous signalent que nous pouvons prendre le train de 20h pour Yangoon.
Nous pensions que les étrangers ne pouvaient pas voyager en classe économique. 
Grâce à leur intervention, nous obtenons quand même 2 places pour le train de 20h à un prix raisonnable : 9 USD/pers.
20h : le train est là. Nous demandons à un responsable où sont nos places, car tout est écrit en birman.
Nous voilà installés sur des banquettes en bois pour un voyage de nuit de 12 heures et quelques 530 km.

MARDI 23-11 Yangoon

Nous sommes cassés, crevés car nous n’avons pas dormi de la nuit, juste un peu somnolé !
Beaucoup d’indiens se trouvaient dans le train. Il y avait même une jeune nonne qui dormait en-dessous d’une banquette. Au petit matin, les gens se rafraîchissent avec un peu d’eau.
Vers 8h, le train entre en gare de Yangoon : OUF !
Ce fut long et inconfortable mais pas cher. Douze heures de trajet, plus les 5 heures d’hier depuis Kalaw, cela fait beaucoup.
Après quelques minutes de repos, nous prenons un taxi pour l’hôtel White House. Ce n’est pas trop mal, mais cher pour le service rendu. Nous prenons une douche bien méritée (après 17 heures de trains) et allons ensuite prendre le petit déjeuner. Mais vu l’heure tardive, il n’y a presque plus rien. Soit.
Petit dodo jusque 13h. Nous nous rendons ensuite au bureau de la Thaï Airways pour changer notre vol retour sur Bangkok de lundi 29 en samedi 27/11. Pas de problème. Nous évitons ainsi l’amende de dépassement de visa (celui étant de 28 jours et pas de 1 mois), et nous ne resterons pas à nous ennuyer à Yangoon, ville pas terrible.
Nous poursuivons notre chemin par le marché Bogyoke (bof !) pour arriver devant l’entrée de la pagode Shwedagon. Après un petit en-cas, nous montons les marches accédant à la pagode.
Entrée payante obligatoire pour les touristes : 5 USD/pers pour les caisses de l’Etat.
La pagode est très belle et nous y restons jusqu’au soleil couchant pour s’imprégner de l’ambiance. La luminosité est belle, le stupa doré (60 tonnes d’or) étincelle de mille feux.
La pagode dorée avec ses multiples pavillons, petits zedis, statues, temples, sanctuaires, son esplanade de marbre, auxquels on accède par des escaliers majestueux, est un véritable havre de paix, de sérénité, à dix mille lieues du capharnaüm de la ville. C’est un lieu que l’on ressent autant que l’on admire : il y règne une atmosphère sereine, empreinte d’une joyeuse ferveur.












Des croyants arrosent les petits bouddhas autant de fois que leur âge. Des ouvriers installent des décorations pour la fête de la pleine lune (prévue pour vendredi).
L’avantage d’y rester un bon moment, c’est de la voir sous un beau soleil étincelant, puis sous un soleil couchant.
Après être repassés à l’hôtel, nous essayons de trouver un resto. Rien de bien terrible dans le quartier : resto indien où les gens ne sont pas sympas et pas très propres.

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