mercredi 6 mars 2019

Le tour au Solu Khumbu (première partie)

     Mon circuit des 3 cols au Khumbu, le Kongma La, le Cho La Pass et Renjo Pass.

Préparation du Népal 2019



Katmandou



 Le circuit au Solu Khumbu que j'ai préparé pour cette année ne sera pas piqué des vers, puisque j'ai fait une compilation de plusieurs treks. Il y aura les 3 cols habituels, pour rappel et dans l’ordre du circuit, le Cho La Pass (5420m), le Kongma La (5535m) et le Renjo Pass (5360m). J’y ajouterai (dans le désordre)le Pike Peak (4067 m), le Kala Pattar (5545m) et le camp de base de l'Everest (si pas trop de monde),  le Camp de Base de l’Ama Dablam (4600m), le Nangkar Tshang BC, le Chhukung Ri (5546m), la remontée de la vallée de Gokyo jusqu'au dernier lac (4990 m), le Gokyo Ri (5360 m), le Sunder Peak (5361 m) et le Tashi Labsta BC (5665 m). En redescendant, pour ne pas refaire le même chemin qu'à l'aller, je passerai par  la vallée du Hinku à partir du col du Zatrwa La au-dessus de Lukla. C'est une vallée plus sauvage que le Khumbu avec une belle balade jusqu'à Khare au pied du Mera La. Pour sortir du Khumbu par la vallée de l’Arum et rejoindre ainsi Salleri. 


L'aéroport international de Katmandou Tribhuvan est à 10 km du centre-ville. Un service de taxis assure la liaison (15 à 20 minutes de trajet). Vous devez acheter un billet forfaitaire (prepaid) au comptoir des taxis situé dans l'aéroport. 

Octobre et novembre sont les mois les plus achalandés. Décembre et particulièrement janvier et février sont généralement considérés comme extrêmement froids. La randonnée recommence en mars et avril, mais les conditions sont généralement moins clémentes que pendant la période précédente, bien que le nombre de personnes y soit réduit.
Lorsque j’arriverai à Katmandou, je logerai, dans le quartier de Thamel.

Préparations pour partir en trek vers le camp de base de l'Everest.

Les randonneurs NTB et TAAN ont signé un protocole d'accord le 18 mars 2010 pour mettre en œuvre le système TIMS dans un nouveau format à partir du 1er avril 2010. NTB et TAAN ont introduit des cartes TIMS distinctes pour les FIT et les groupes organisés. Les FIT doivent avoir des cartes TIMS vertes en payant la monnaie népalaise équivalant à US $ 20 par personne, tandis que ceux qui voyagent en groupes doivent avoir des cartes Blue TIMS en payant la monnaie népalaise équivalent à US $ 10 par personne. Les randonneurs prenant le service des agences de trekking peuvent payer des frais pour la carte TIMS en dollars américains.

Où et comment obtenir une carte TIMS?

Trekkers individuels gratuits:

Trekkers individuels gratuits peuvent obtenir des cartes TIMS dans les bureaux de Nepal Tourism Board à Katmandou et Pokhara, TAAN Secretariat à Maligaon et TAAN Pokhara Secretariat à Pokhara en remplissant la société d'application TIMS.

Trekkers organisés:
Les sociétés de trekking collecteront les données des randonneurs et les entreront dans la base de données centrale et fourniront aux randonneurs une carte TIMS après paiement des frais prescrits ci-dessus.

Heures d'ouverture:
Le comptoir TIMS du TAAN suit les heures normales de travail (10h-17h) et 365 jours par an
- Les bureaux NTB suivent les heures et les jours de travail du gouvernement.
- Les agences de trekking ouvrent 12 heures par jour, sept jours par semaine.
Documents requis:
Pour obtenir la carte TIMS, vous avez besoin d'une copie de:
un passeport
b) deux (2) photographies de format passeport.

Pourquoi TIMS est-il nécessaire?

Les considérations suivantes ont été prises en compte dans le processus d'émission de TIMS:
Tous les détails importants concernant les trekkers et les itinéraires de trekking doivent être conservés dans un système de gestion de base de données informatisé, qui peut être utile pour la sécurité et la sûreté des randonneurs. Afin d'aider à effectuer des opérations de recherche et de sauvetage pour les randonneurs en cas de calamités naturelles et d'autres accidents au moyen d'Authentic Information Service. Maintenir un système d'enregistrement qui inclut les détails personnels des randonneurs, la zone de trekking, les itinéraires de trekking, les agences de manutention, la durée, etc. Les données générées par le système seront utiles à toutes les parties prenantes concernées: organisations touristiques, agences gouvernementales, missions diplomatiques, tour-opérateurs, institut de recherche, etc.
Les activités de trekking non autorisées seront contrôlées, ce qui se traduira par une meilleure gestion des services de trekking, ce qui bénéficiera non seulement aux randonneurs et au personnel de terrain, mais aussi aux sociétés de trekking et aux agences gouvernementales. Les incidents fâcheux occasionnels seront également mieux évités. De plus, TIMS améliorera la norme de service et contribuera à une meilleure gestion du développement durable du tourisme de montagne au Népal.
TIMS ne sera pas nécessaire pour:
- Les membres de l'expédition autorisés à gravir les montagnes
- Visiteurs dans les zones contrôlées avec des permis par le ministère de l'Immigration
- Invités étrangers invités par le gouvernement du Népal
- Les autorités des diverses missions diplomatiques présentes dans le pays, qui ont des lettres officielles et voyagent à leurs risques et périls
- Les visiteurs de certaines missions recommandées par le (s) département (s) gouvernemental (s) concerné (s);
- Les ressortissants étrangers possédant un visa de résidence.
Les recettes tirées de la distribution des cartes TIMS sont partagées en trois parties égales aux fins suivantes:
1. Le Nepal Tourism Board (NTB) utilisera la première partie pour imprimer les cartes TIMS, les hologrammes, gérer les comptoirs d'émission et utiliser le montant restant pour le marketing, la publicité et la promotion du tourisme.
2. La deuxième partie est utilisée dans le bien-être des travailleurs de trekking comme l'achat d'une police d'assurance médicale et d'accident pour eux et la conduite d'opérations de sauvetage en cas d'accidents. Le montant est également utilisé pour lancer divers programmes dans le cadre de la responsabilité sociale des entreprises (RSE) et pour couvrir les dépenses administratives.
3. La troisième partie est utilisée pour développer les infrastructures, promouvoir, conserver, entretenir les sentiers de randonnée. Un montant substantiel est également utilisé pour explorer, développer et promouvoir de nouvelles destinations en plus d'organiser des formations et des ateliers pour un développement touristique durable et responsable.

Trek jusqu’au Camp de Base de l’Everest
Les treks dans la région de l’Everest font rêver les trekkeurs de l’Himalaya. Celui du Camp de Base de l’Everest est aujourd’hui considéré comme l’un des treks les plus grandioses de cette chaîne de montagnes, qui apporte des paysages époustouflants, à couper le souffle. (au propre comme au figuré, d’ailleurs !)
Pour éviter le trop plein de trekkeurs sur les chemins, nous avons choisi de faire ce trek en fin de saison, c’est-à-dire entre septembre et novembre. Evidemment, durant cette période, il fera déjà un peu plus froid là-haut, mais ne fait-il pas toute l’année froid au-dessus des 4000 m d’altitude ?!

Vocabulaire pour tous les jours.
Parmi les locutions les plus utiles, citons :
namaste : bonjour/au revoir                                                   bato : chemin (randonnée)
tapaaïlaï kasto chha ? : comment ça va ?                          oralo : descente
thikcha : d'accord                                                                         ukao : montée
maïle bujhina : je ne comprends pas                                    daya : droite
bus : bus                                                                                            baya : gauche
taxi : taxi                                                                                          khaana : nourriture/repas
kothaa : chambre                                                                          bhat : riz (cuit)
baink : banque                                                                               dal : lentilles
daktar : docteur                                                                             chiya : thé


De Katmandou prendre une jeep pour Okhaldhunga ou Dhap : (Renseignements reçus de Willemspie et ZzPierrotzZ sur Voyage Forum. Merci à eux).

Prendre le bus ou jeep directement pour Dhap. Possibilité de dormir en lodge à Dhap ou à Chagestan. Prix Jeep à 1200 NPR, contre quasiment 1000 NPR pour le bus. Entre 8 et 9 heures de trajet en jeep sur belle route.
Où commander la jeep à Katmandou :
Des 4X4 publics vont depuis Chabahil à Kathmandu jusqu'à Salleri où les hôtels sont décevants. La plupart des touristes séjournent à l'hôtel Laxmi qui est propre, mais les prix du resto sont exagérés. Bazar important avec des magasins bien achalandés et honnêtes, bien moins chers que Lukla ou Namché Bazar.

Jour 1-2-3 : Dhap Bazar-Jhapre-Lhamuje- Lamjura La


Si vous voulez randonner quelques jours de plus, commencez par le Pikey Peak ! Au lieu de Salleri, prenez seulement un bus ou 4X4 pour Olkhaldunga. Bon, les hôtels y sont médiocres. Le lendemain tôt le matin, prenez le bus pour Salleri sur 20 km jusqu'à Dhap Bazar et commencez à marcher sur la piste à gauche. Vous voyez le Pikey Peak et toute la crête qui y mène. C'est facile avec des vues (y compris Everest) tout au long. Il y a quelques petits lodges très basiques sur le parcours, emportez des snacks,... Pikey Peak offre la meilleure vue du Népal.
Avant Jhapre, on traverse Patale, Kerung,

Jhapre : très beau village qui sert de rassemblement lors de festivals sherpa. Il comprend un monastère et un stupa d'une taille déconcertante au vu du village. Comme me disaient Willemspie et ZzPierrotzZ, il y a 3 lodges et d’autres sur le chemin.

Après Jhapre, il y a encore Tapting et Lhamuje avant d’arriver au Camp de base Pikey Peak où il y a encore la possibilité de dormir à la tea house de Dairi.
Bhulbhule : 1 lodge.

Le sentier n’est pas extra, mais il n'y a pas de problème pour faire la montée. Là-haut, beau panorama sur le Rolwaling, le Khumbu, le Langtang, le Ganesh, le Manaslu et même sur les Annapurna, le Mera Peak qui culmine de ses 6500m, et pour terminer le Gaurishankar.
Descente sur le col côté Nord de Pikey Peak, 2 lodges, et de là, il est facile de rejoindre le chemin qui va à Namche Bazar. Deux solutions : soit en descendant directement sur Salleri Phaphlu, soit en allant vers Lamjura Pass Junbesi.

Du col Pikey Peak, le marquage avec des ronds roses fluo mène au chemin traditionnel en-dessous du Lamjura La. Il est difficile de se perdre.
Pour moi, ce sera la direction du Lamjura La pour m’arrêter au Himalayan lodge (voir l’année passée).

Jour 4  : Hameau du Himalayan lodge à Junbesi


Depuis le Lamjura La à Taktok 1h30 et 2h de plus pour Junbesi.
Comme l’année passée, j’irai au Lodge House Namaste. L’adresse était bonne et la douche chaude !!!

Jour 5  : Junbesi - A/R monastère de Thupten Chulin - Junbesi

Cette fois, je retournerai au monastère de Thupten Chulin, situé à 1 heure à pied pour aller à la puja de 16h45. Peut-être que j’irai même à partir de midi.
Pour aller au monastère de Thupten Chulin depuis Junbesi, il faut suivre la Junbesi khola rive droite vers le nord avant de la traverser pour atteindre le gonpa. 100 moines et 300 nonnes habitent dans les petites maisons qui dominent la gompa.
Retour à Junbesi.

Jour 6  : Junbesi au Traksindo La

Junbesi – Phurteng 2h45, Solung 30 min, Ringmo Khola 1h, Ringmo 30 min et 1h15 pour le Traksindo La. Sans difficulté, le chemin est tracé.

Jour 7  : Traksindo La à Nunthala (2200m)

Petite étape de 3 heures pour Nunthala, sur cette autoroute de l’Everest. Au village rustique de Nunthala, il y a des magasins pour faire les derniers achats avant que les prix ne s’enflamment au fil des kilomètres.
Après une belle montée jusqu’à 3080 mètres, on commence à apercevoir l’Everest tout au loin ! La vue devient de plus en plus majestueuse. Encore quelques up & down, avant d’arriver au village étape.

Jour 8  : Nunthala à Kharikhola (2683m)

Après Nunthala, continuer le chemin en direction de Lukla où l’on doit désormais partager la route avec de nombreuses caravanes de mules transportant une multitude de choses pour les touristes qui arrivent directement à Lukla. Toujours bien faire attention quand on croise une caravane d’ânes, car un coup de patte ou de sabot est vite arrivé. Il ne faut jamais se mettre du côté précipice, on aurait vite fait de se retrouver en bas !!
Nuntala - Jubing 3h30 et 1h30 de plus pour Kharikhola.
Logement au lodge Peacefull à Kharikhola.

Jour 9  : Kharikhola à Chutok (Paiya)


Après avoir traversé le long village de Kharikhola, gravir une montée abrupte jusqu’à Bupsa. Puis la montée devient plus douce, avec vue plongeante sur la vallée (Dudh Kosi), avant d’arriver jusqu’à la crête qui domine Chutok. Descente ensuite dans un canyon de la vallée Piya Khola. Passage d’un pont et montée jusqu’au village.

Jour 10  : Chutok (Paiya) à Chheplung

Le Solu Khumbu avec les premiers sommets enneigés. On marche sur un sentier qui se trouve à flanc de montagne jusqu’au pass Chutok La à 2945 m. Là, commence une descente parfois un peu raide jusque Surke 2290 m. Ensuite, le chemin reste à niveau jusqu’à l’embranchement de deux routes, l’une menant à Lukla et l’autre directement à Namche. On poursuit sur un beau chemin où il y a des chances de rencontrer de nombreuses caravanes de mules ou de yaks. L’étape n’est plus très loin.
Nuit à l’Ama Dablam lodge à Chheplung.

Jour 11  : Chheplung – Phakding - Jorsale (2 652m)

Une journée où il faudra beaucoup grimper sur un bon chemin en traversant de nombreux villages avec lodges. Ici, on rentre dans le parc Sagarmatha après Monjo. Il faut payer la taxe TIMS de 2000 NPR et un peu plus loin 3000 NPR pour l’entrée du parc. 6h de trek

Jour 12  : Jorsale à Namche Bazar (3.440m)

4 heures de trek
Jorsale est le dernier village avant d'atteindre Namche Bazaar. Le sentier grimpe à travers les forêts et les ponts jusqu'à la confluence des rivières Dudh Koshi et Bhote Koshi. Passage de l’Hillary Bridge. Ce pont suspendu très haut au-dessus de la rivière est le départ d’une dernière montée abrupte d'environ deux heures. Nous voyons d'abord le mont Everest en scrutant la crête du Lhotse-Nuptse. Là, il faut encore marcher environ une heure et demie pour atteindre Namche Bazaar, qui est le principal centre commercial de cette région et la capitale des sherpas, 3.440 m d'altitude.
Ici, on trouve tout ce dont on a besoin : des lodges, des cafés, des restaurants, des boutiques. Et surtout, de quoi recharger gratuitement téléphones portables, appareils photo. Après, tout sera payant, et plus on monte, plus c'est cher !
Nuit à Namche Bazaar, probablement au Namaste lodge.

Jour 13 : Namche Bazar

Jour de repos
Jour réservé à "l'acclimatation". Les experts de la santé nous recommandent de rester actifs pendant le repos pour donner à notre corps la meilleure chance de s'acclimater correctement. Dans le village, il y a des cafés Internet, des boutiques, des restaurants, une boulangerie et un marché coloré chaque vendredi soir et samedi.
Itinéraire pour aller à Khumjung
Traverser Namche Bazar vers le nord et rejoindre le chemin s’élevant vers l’aérodrome de Syangboche et l’hôtel Everest View. Redescendre après, vers Khumjung que l'on aborde par l'est (2h sans se presser).
Itinéraire retour
Par le même chemin (1h)
Via Khunde: traverser Khumjung pour rejoindre l'école "Khumjung Hillary School". Prendre le chemin après l'école qui remonte vers le sud. Le sentier est raide et serpente dans la montagne jusqu'à un col et un stupa puis descend vers l'aéroport de Syangboche, et enfin vers Namche Bazar (compter 2h)

Jour 14  : Namche Bazar à Tengboche (3,870m)


Après le petit déjeuner, nous partons vers Tengboche, en profitant de superbes vues sur le mont Everest, Mt Nuptse, Mt Lhotse, Mt Ama Dablam et vue rapprochée de Thamserku. Pour quitter Namche et aller vers l'entrée du parc de Sagamartha, il faut prendre des ruelles étroites et gravir de nombreux escaliers qui coupent les jambes.
Le trek suit un sentier plus ou moins bon avec quelques hauts et bas qui ne devraient pas nous déranger car la vue sur l'Himalaya est magnifique.
Le sentier descend graduellement jusqu'à Kayangjuma. Le chemin atteint finalement Sansa qui est la jonction principale des sentiers menant à la vallée de Gokyo et au camp de base d'Everest.
La piste continue à travers les forêts de pins et après avoir traversé un pont sur la rivière Dudh Koshi, nous arrivons à Phunki Thenga, un petit hameau avec quelques maisons au milieu des bois. Après Phunki Thenga, grosse montée un peu plus difficile à travers les forêts de pins avant d'atteindre Tengboche. Tengboche est un endroit idéal pour des vues rapprochées sur le Mont Ama Dablam, le Mont Nuptse et le Mont Everest. C’est là aussi qu’il y a le plus grand monastère bouddhiste de la région de Khumbu.
Il a été construit en 1923 dans un site particulièrement pittoresque au pied de l'Ama Dublam. Dans ce monastère réside un Rinpoche réincarné qui a une grande réputation chez les sherpas. Possibilité d'hébergement au monastère ou nuit dans un lodge à Tengboche.

Jour 15  : Tengboche à Pangboche

Avec les montagnes en toile de fond, le monastère de Tengboche est plus spectaculaire le matin, bon pour des photos avant de commencer le trek. Pour quitter Tengboche, il faut prendre le sentier supérieur sur une crête en longeant plusieurs chortens et des murs de Mani afin de profiter au maximum de la vue magnifique sur le Mt Ama Dablam. Tengboche est le dernier hameau qui est en permanence habité par des sherpas. De là, la marche est plus facile et nous entrons dans la vallée de l'Imja qui se déploie progressivement. Après, c’est Pangboche où on s’arrêtera pour faire demain le BC Ama Dablam.

Jour 16  : A/R BC Ama Dablam


De Pangboche a 3900m, il faut redescendre en direction du pont qui permet de traverser la rivière sur la droite. Après, on remonte un plan herbeux sur +/- 500 m assez raide avant d'arriver sur un plateau qui conduit au pied de la face ouest de la montagne et le camp de base à 4600m. Il faut compter +/- 2h30 pour relier le CB depuis Pangboche. Trajet sans danger ni difficulté, et la vue depuis le plateau sous le camp sur la partie ouest du Khumbu, le Cholatse, le Pumori, le Lhotse et sur l'Ama Dablam est grandiose.

Jour 17 : Pangboche à Dingboche

En contrebas, la rivière se rétrécit. Le débit du torrent est moins important et le lit de la rivière se confond avec les moraines des glaciers. Paysages étourdissants de beauté. On descend en bord de rivière, on passe un pont et commence la dernière et la plus raide ascension de la journée jusqu'à Dingboche. Les faubourgs de Dingboche apparaissent avec le stupa surmonté d'un toit doré.
Une balade derrière le village, pour mieux apprécier de nombreux sommets visibles. En atteignant la crête, on peut voir quatre des six plus hauts sommets du monde, Mt Lhotse, Mt Makalu, le Mt Ama Dablam et Mt Cho Oyu.

Jour 18  : Dingboche à Chhukung

L’étape pour Chhukung est courte. 2h.
La montée vers Chhukung se poursuit en traversant désormais un vaste plateau coupé en deux par une rivière à moitié gelée dont le lit est encombré d'un champ de pierres.
La marche est vraiment sans aucune difficulté particulière. Une montée progressive avec en point de mire le pic du Lothse sur la gauche.
Lodge à Chhukung.

Jour 19  : A/R pour le Chhuking Ri


Pour le sommet du Chhuking Ri à 5550 m, il faut compter au moins 7 heures aller-retour pour 800 mètres de dénivellation. Pour y aller, il faut remonter un torrent et trouver le départ du chemin pour arriver à un petit plateau. Après, il y a plusieurs possibilités pour arriver au sommet. Il faut suivre les cairns ………. Là-haut, le spectacle est total.

Suite et fin du tour du Solu Khumbu

Jour 20  : Chukhung - Kongma La – Lobuche 5h.


L'étape est longue +/- 7h, il est donc conseillé de partir tôt.
Le village de Chukhung est situé tout au bout de la vallée, c’est un bon endroit pour se reposer avant d’attaquer le Kongma La et ses 5535 mètres. Avec l’altitude et le sac à dos, cela rend le parcours moins évident.
On part de 4800 mètres et sur la carte, il y a environ 850 mètres de dénivelé positif.
La montée commence sur des pentes herbeuses avec des nombreux up and down, pour monter sur un mur rocheux qui n’en finit pas. A partir de là, la végétation disparaît pour laisser la place à la neige et des rochers. De là, on peut voir le Lothse (8500 m), ainsi que le Makalu, l'Ama Dablam etc….
Puis, on arrive sur un plan de neige pour prendre la dernière montée qui mène au col. C’est une bonne piste qui s’élève, d’où on aperçoit les drapeaux de prières indiquant l'approche du sommet. Il faut compter +/- 3 heures pour être au col de Kongma La.
Le panorama mérite la difficulté.
La descente est au départ plutôt difficile, avec de nombreux rochers à franchir sur au moins 200 mètres. Après quoi, cela devient plus simple tout en restant assez raide. Très vite, on se trouve devant une belle montée menant au glacier de Khumbu. Ce glacier n’est pas uniquement blanc. Il est principalement recouvert de cailloux.
A partir de là, il n'y a pas de chemin clair, mais il y a des pistes qu’il faut suivre tant bien que mal (suivant la saison), tout en essayant de suivre le balisage des cairns, refait chaque année par les Sherpas pour rejoindre le hameau de Lobuche.

Jour 21  : Lobuche – Dzongla (4925m à 4830m)


Ce matin, la journée commence par une belle descente qui mène au chemin (fléché) qui part pour Dzongla. Cela monte directement, pour contourner la montagne à flanc de montagne, avant d’arriver au lac de Tshola. De là, il faut continuer le chemin qui est sans trop de difficulté jusqu’à Dzongla. Trajet de 5h.

Jour 22  : Dzongla - Chola La - Dragnag

Dans un premier temps, le sentier suit un ruisseau, mais les premières pentes ne sont pas loin. C’est parti pour 540 m de dénivelé au programme pour rejoindre le Cho La, mais le chemin se heurte à une véritable paroi. Un couloir rocheux, tout droit dans la pente (il faut parfois s’aider des mains) permet de rejoindre un faux col.
La vue sur la vallée et les sommets est somptueuse et on a une belle vue sur le chemin déjà parcouru.
Du faux col, un chemin qui passe sur des rocheuses permet de rejoindre le glacier (plat ou presque). Si les conditions sont bonnes, il est inutile de sortir les crampons, les chaussures adhèrent bien sur cette glace vive mais pas lisse. Il faut juste être prudent à la sortie du glacier où il y a des marches de glace.
Pour atteindre le Cho La, il ne reste qu’un éboulis qui se franchit facilement.
La première partie de la descente se fait dans un éboulis très raide qui peut s’avérer dangereux par mauvais temps.
Il reste ensuite quelques up and down pour rejoindre Dragnag à 4700m.
Gokyo n’est pas loin, mais il reste à traverser la moraine glaciaire du Ngozumba glacier qui s’écoule depuis le Cho Oyu. Mais ça ce sera pour demain, vu que nous passerons la nuit à Dragnag. (s’il y a de la place au lodge !)

Jour 23  : Dragnag – Gokyo

Etape très courte. Il faut passer la moraine qui donne accès à une langue du Glacier Ngozumba qu’il faut traverser. Ici, pas de glacier blanc et bleu, c’est plutôt un amas de roches couvrant la glace presque invisible. Pour aller de l’autre côté, il suffit de suivre les cairns et on arrive sur les hauteurs de Gokyo. Le chemin change d’année en année, mais j’ai pu le voir en 2018 et il semblait bien marqué. Journée sans trop de difficulté, même si traverser un glacier n’est jamais anodin.
Si le temps est bon, je ferai le Gokyo Ri pour le coucher de soleil.

Jour 24  : Gokyo - A/R 4ème, 5ème et 6ème lacs de Gokyo



Balade que je n’ai pas faite l’année passée. C’est aller découvrir le 4 ème lac Gokyo, le Thonak Tsho, le 5ème, le Ngozumba Tsho et enfin le 6ème, le Gyazumba Tsho.






Jour 25  : Gokyo - Renjo La – Langden


C'est le jour où il faut franchir le col de Renjo La avec ses 5417 qu’on atteint en +/- 3 heures depuis le petit village de Gokyo. Encore une fois, il faudra partir à l’aube sur un sentier qui monte assez doucement au-dessus de la rive nord du lac. Puis peu à peu, la pente augmente et devient de plus en plus difficile, jusqu’à ce qu’elle se transforme en un véritable mur de quelques centaines de mètres qui coupe les jambes.
Dépassé les 5200 mètres, le chemin s’ouvre sur une grande terrasse qui facilite un peu la marche. En face de nous, en bas, on peut voir le village de Gokyo sur les rives du lac, tandis que sur la gauche, on observe le Gokyo Ri. Tout autour, ce ne sont que des sommets enneigés, toujours les mêmes, mais dans une perspective différente et on est  enchanté comme si c'était la première fois.
Le pass n'est pas encore en vue, il faut encore une bonne demi-heure pour voir les drapeaux du sommet du Renjo La.
Là-haut, c’est presque un adieu aux sommets qui sont encore en vue. Puis c’est la descente vers le village de Lundgen qui sera mon étape du jour.
Demain ce sera Thame. 

Jour 26  : Lungden - Thame

Thame est un grand village au fond de la vallée, à environ trois heures de marche. On traverse d'abord  quelques petits villages, puis on continue au-dessus de la rive d'un grand ruisseau qui descend fortement vers la vallée.
Après avoir quitté les pentes du Renjo La, on se trouve dans un environnement totalement différent. Malgré plus de 3000 mètres, on laisse derrière nous la haute montagne et les nombreuses maisons qui peuplent les villages du haut Khumbu, laissant maintenant la place à de petites fermes, pâturages et terres cultivées.
De ce côté, il n’y a pas de trekkeur qui monte vers le Renjo La pour continuer vers Gokyo car l’ascension de la vallée est nettement plus longue que par l’autre côté. Les 1600 mètres de dénivelé font réfléchir !

Jour 27/28/29  : Thame - Thengpo

Passage du Tashi Lapsa et Rolwaling : des cairns pour la liaison Thame-Na mais pas toujours bien placés. La traversée du glacier de Trokarding peut être difficile pour se repérer. La descente de la vallée ensuite ne pose pas de gros problème.
Depuis Thame, on quitte le circuit habituel des 3 cols, pour pénétrer dans le massif et rejoindre le dernier lieu habité dans cette vallée vers le Tesi Lapsa.


Le lendemain, j’irai au plus près du Tashi Labsta La, puis je ferai demi-tour pour retrouver le lodge et le surlendemain, rentrer sagement à Thame.


Pour quitter Thame, il faut prendre la direction du gonpa. Après les chortens et avant de rentrer au gonpa, il y a des flèches qui indiquent le chemin vers la vallée qui part sur la gauche (si mes souvenirs sont bons !). Là, la montée semblait progressive. A voir pour la suite !
Selon la carte, on devrait marcher entre le Khurekhaka sur la droite et le Thengpo Kharka à gauche avec en toile de fond le Thyangmoche et le Panyo Tapa.
Entre Thame et le Tashi Labsta, il devait y avoir un lodge très basique. 

Jour 30  : Thame - Kongde


A partir de Thame, le chemin mène un peu plus bas, en 30 mn, à la centrale électrique du Khumbu au bord de rive de la rivière Bhote Koshi. Puis, une vingtaine de minutes plus tard, on est à Pare qui est un petit village Sherpa traditionnel, avec ses murs de pierres autour des maisons. Puis, après une forêt de pins, on retrouve un glacier qui descend du Kongde Ri.  
J’espère que cette année, cela va passer.
Là-haut, hôtel-lodge le Yeti Montain lodge ou le Kongde lodge.
De là, la vue est la plus spectaculaire, car on est en face de Namche et en toile de fond, le Lhotse, Thamserku et Ama Dablam etc ………. Rien que ça, cela vaut le déplacement.

Jour 31  : Kongde (4200 m)


Aller et retour Kongde / Farak Ri (5000m), Il faut 2 à 3 heures pour atteindre le sommet de ce pic. Du sommet, une vue panoramique sur la vallée entière de Khumbu, y compris quatre des six sommets les plus hauts dans le monde : Everest, Lhotse, Makalu, et Cho Oyu. De retour à Kongde.

Jour 32  : Kongde à Bengkar

Grosse, voire très grosse descente sur Benghar (1600 m de dénivelé). Chemin de terre et escaliers.
Arrêt dans le GH Himalaya pour des retrouvailles avec la famille.

Jour 33  : Bengkar à Chheplung

A partir d'ici et jusqu'à Lukla, ce sera le même chemin que pour l'aller. Comme c'est l'autoroute, il n'est pas besoin de détailler à nouveau le parcours.

Jour 34  : Chheplung à Lukla

Après Chheplung, je ne continuerai pas sur Paiya, mais je ferai la montée pour rejoindre Lukla.



Jour 35 : Lukla – Chutanga 3100 m (6h) + 750 m / - 50 m

Suivre un chemin d’abord en pente douce pour franchir une épaule jusqu’à une bergerie puis une grosse et longue montée (attention cette partie se trouve à l'ombre et de ce fait, la neige est présente. Les crampons sont de mise) ..... avant faux plat dans une forêt de rhododendrons. Descendre légèrement et traverser un torrent avant de monter vers le hameau de Thukdingma. Il ne reste plus qu'une dernière montée en zigzags au milieu d'une forêt pour atteindre le village de Chutanga.

Jour 36 : Chutanga – Thuli Kharka 4150 m (7h) + 1 100 m / - 450 m

De Chutanga une montée en lacets à travers une pente boisée en direction d’une gorge qui domine le village. Au passage à hauteur du lodge de Kharka teng, il faut poursuivre sur un bon chemin et remonter ensuite une pente sous une barre rocheuse pour rejoindre une épaule herbeuse pour arriver au pass. Puis c'est, plusieurs up and down et le passage d'un col (Le Zatrwa La) pour enfin aller vers la vallée de l'Hinku khola.  Après le passage de ce col, il faut descendre sur une moraine centrale herbeuse avant de continuer en zigzags sur Thuli kharka (Chetarbhuk).


Lukla est désormais derrière la montagne et on retrouve le calme des grands espaces, loin des norias d'avions et d'hélicoptères. A partir d'ici, on est dans un Népal sauvage avec des vues grandioses.

Jour 37 : Thuli Kharka – Khote 3600 m (7h) + 500 m / - 1 160 m

Pour la descente vers la vallée de l'Hinku khola, il faut aller chercher un sentier à flanc de falaise qui donne accès à une combe. Puis il faut traverser et franchir une crête. Le sentier se poursuit par la traversée d'une nouvelle vallée profonde, pour arriver devant un couloir d'éboulis qu'il faut remonter par un superbe escalier aménagé. Passer une épaule qui conduit à un nouveau sentier en balcon. C'est là qu'on découvre enfin la vallée de l'Hinku khola. 
Le chemin continue alors dans une forêt de rhododendrons pour arriver au lieu-dit « Thulo Dunga ». La descente continue à flanc de falaise jusqu'à Taktor avant un faux plat qui mène ensuite vers Tashing Dingma pour arriver à une remontée à flanc de falaise sur un escalier bien pentu. Ensuite, passer une épaule avant de redescendre de l'autre côté. 
Suivre le sentier le long de la rivière. On arrive à Khote

Jour 38 : Khote – Tangnag 4250 m (7h)
 + 750 m / - 80 m

Du village de Khote, il faut poursuivre le long de la rivière en gardant le Mera peak en point de mire. Dépasser la confluence de l'Hinku khola avec la Sanu khola. Commence alors une ascension sur la moraine pierreuse et continuer à travers les blocs le long de la rivière. La montée se poursuit à travers des alpages jusqu'à Duk gompa. Après quoi, on laisse la rivière pour monter sur la moraine jusqu'à une bergerie et finir sur le plat caillouteux de Thangnag. On a alors une vue sur le Kusum Kanguru (6370m), le Mera ouest (6260 m).


Tangnag, c’est quelques maisons d’alpage, certaines reconverties en lodge sommaire.

*Peut être une journée de repos et profiter d’aller jusqu’au belvédère de Tangnag Ri à 5 000 m + 750 m / - 750 m 

Jour 39 : Tangnag – Khare 4900 m (4h) + 600 m / - 20 m

Journée d’ascension assez longue et difficile avec l'altitude (5300m). Il faudra passer plusieurs segments abrupts pour accéder au glacier du Mera. Cela se fait toutefois sans trop de problème.
La vue sur les crêtes du Mera Peak est spectaculaire depuis Dig Kharka. Il faut poursuivre à travers les contreforts de la morraine jusqu'à Khare, qui se trouve au pied du glacier. 


Jour 40 : Khare

Balade vers le glacier en direction du Mera-la. Ne pas oublier les crampons.

Jour 41 : Khare – Tangnag 4400 m (5h)

Retour jusqu’à Kote ou Khote par le même chemin que l’aller.

De Khare, laisser le lac Sabal Tsha sur la droite pour continuer jusqu’à Tangnag.

Jour 42 : Tangnag – Khote 3550 m (6h)

Le sentier suit presque tout le temps la rivière.

Nombreux lodges au bord de la rivière.

Jour 43 : Khote – Khola Kharka 3300 m (5h)

Khote est le dernier hameau du circuit traditionnel. A partir de maintenant, je vais rentrer dans cette région pas trop fréquentée par les touristes, ce qui me permettra de découvrir des anciens villages népalais, où chaque maison est une ferme.
Hélas, de ce fait, il est compliqué d'avoir des informations sur ce trajet qui me conduira à Salleri. Il faut donc faire avec.

Jour 44 Khola Kharka – Panch Pokhari – Cholem Kharka  3600 m (6h)

Région agricole, beaucoup de cultures, élevages de yaks et menuiserie. 
Départ pentu dans les bois sur un chemin bien tracé. On passe par un col à 4300 m, puis un second à 4400 m, pour passer ensuite à côté d'un lac. Puis c'est une descente pentue toujours sur un chemin bien tracé.

Jour 45 : Chalem Kharka – Chomaling Gonpa

Les derniers jours du trek se déroulent dans les forêts et les cultures. Une vision du Khumbu rural très différente du Khumbu touristique.

Jour 46 : Chomaling Gonpa – Gauritar 1520 m

Petit monastère dédié à Shiva sur le chemin avec une montée assez raide à la fin pour arriver au lodge où l'on surplombe toute la vallée.

Jour 47 : Gauritar – Budhidanda

Le chemin n'est pas trop compliqué puisqu'il faut aller en face. Donc 2 heures de descente, on franchit un pont et remontée de 3 heures. Le paysage alterne entre forêts et terrasses 

Jour 48 : Budhidanda – Chalsa 2770 m


Belle grosse descente depuis Budhidanda pour arriver à Metokpake  

En chemin, on traverse des villages népalais dans toute leur diversité avec les ethnies, Sherpas, Brahmines, Chetris et Rai.

Jour 49 :  Chalsa – Salleri 2390 m (4h)

Je termine le trek vers Salleri par une courte étape. 

PS : Tout ceci ne compte pas les jours de repos et jour(s) de mauvaise météo.