mercredi 6 mars 2019

Le tour au Solu Khumbu (première partie)

     Mon circuit des 3 cols au Khumbu, le Kongma La, le Cho La Pass et Renjo Pass.

Préparation du Népal 2019



Katmandou



 Le circuit au Solu Khumbu que j'ai préparé pour cette année ne sera pas piqué des vers, puisque j'ai fait une compilation de plusieurs treks. Il y aura les 3 cols habituels, pour rappel et dans l’ordre du circuit, le Cho La Pass (5420m), le Kongma La (5535m) et le Renjo Pass (5360m). J’y ajouterai (dans le désordre)le Pike Peak (4067 m), le Kala Pattar (5545m) et le camp de base de l'Everest (si pas trop de monde),  le Camp de Base de l’Ama Dablam (4600m), le Nangkar Tshang BC, le Chhukung Ri (5546m), la remontée de la vallée de Gokyo jusqu'au dernier lac (4990 m), le Gokyo Ri (5360 m), le Sunder Peak (5361 m) et le Tashi Labsta BC (5665 m). En redescendant, pour ne pas refaire le même chemin qu'à l'aller, je passerai par  la vallée du Hinku à partir du col du Zatrwa La au-dessus de Lukla. C'est une vallée plus sauvage que le Khumbu avec une belle balade jusqu'à Khare au pied du Mera La. Pour sortir du Khumbu par la vallée de l’Arum et rejoindre ainsi Salleri. 


L'aéroport international de Katmandou Tribhuvan est à 10 km du centre-ville. Un service de taxis assure la liaison (15 à 20 minutes de trajet). Vous devez acheter un billet forfaitaire (prepaid) au comptoir des taxis situé dans l'aéroport. 

Octobre et novembre sont les mois les plus achalandés. Décembre et particulièrement janvier et février sont généralement considérés comme extrêmement froids. La randonnée recommence en mars et avril, mais les conditions sont généralement moins clémentes que pendant la période précédente, bien que le nombre de personnes y soit réduit.
Lorsque j’arriverai à Katmandou, je logerai, dans le quartier de Thamel.

Préparations pour partir en trek vers le camp de base de l'Everest.

Les randonneurs NTB et TAAN ont signé un protocole d'accord le 18 mars 2010 pour mettre en œuvre le système TIMS dans un nouveau format à partir du 1er avril 2010. NTB et TAAN ont introduit des cartes TIMS distinctes pour les FIT et les groupes organisés. Les FIT doivent avoir des cartes TIMS vertes en payant la monnaie népalaise équivalant à US $ 20 par personne, tandis que ceux qui voyagent en groupes doivent avoir des cartes Blue TIMS en payant la monnaie népalaise équivalent à US $ 10 par personne. Les randonneurs prenant le service des agences de trekking peuvent payer des frais pour la carte TIMS en dollars américains.

Où et comment obtenir une carte TIMS?

Trekkers individuels gratuits:

Trekkers individuels gratuits peuvent obtenir des cartes TIMS dans les bureaux de Nepal Tourism Board à Katmandou et Pokhara, TAAN Secretariat à Maligaon et TAAN Pokhara Secretariat à Pokhara en remplissant la société d'application TIMS.

Trekkers organisés:
Les sociétés de trekking collecteront les données des randonneurs et les entreront dans la base de données centrale et fourniront aux randonneurs une carte TIMS après paiement des frais prescrits ci-dessus.

Heures d'ouverture:
Le comptoir TIMS du TAAN suit les heures normales de travail (10h-17h) et 365 jours par an
- Les bureaux NTB suivent les heures et les jours de travail du gouvernement.
- Les agences de trekking ouvrent 12 heures par jour, sept jours par semaine.
Documents requis:
Pour obtenir la carte TIMS, vous avez besoin d'une copie de:
un passeport
b) deux (2) photographies de format passeport.

Pourquoi TIMS est-il nécessaire?

Les considérations suivantes ont été prises en compte dans le processus d'émission de TIMS:
Tous les détails importants concernant les trekkers et les itinéraires de trekking doivent être conservés dans un système de gestion de base de données informatisé, qui peut être utile pour la sécurité et la sûreté des randonneurs. Afin d'aider à effectuer des opérations de recherche et de sauvetage pour les randonneurs en cas de calamités naturelles et d'autres accidents au moyen d'Authentic Information Service. Maintenir un système d'enregistrement qui inclut les détails personnels des randonneurs, la zone de trekking, les itinéraires de trekking, les agences de manutention, la durée, etc. Les données générées par le système seront utiles à toutes les parties prenantes concernées: organisations touristiques, agences gouvernementales, missions diplomatiques, tour-opérateurs, institut de recherche, etc.
Les activités de trekking non autorisées seront contrôlées, ce qui se traduira par une meilleure gestion des services de trekking, ce qui bénéficiera non seulement aux randonneurs et au personnel de terrain, mais aussi aux sociétés de trekking et aux agences gouvernementales. Les incidents fâcheux occasionnels seront également mieux évités. De plus, TIMS améliorera la norme de service et contribuera à une meilleure gestion du développement durable du tourisme de montagne au Népal.
TIMS ne sera pas nécessaire pour:
- Les membres de l'expédition autorisés à gravir les montagnes
- Visiteurs dans les zones contrôlées avec des permis par le ministère de l'Immigration
- Invités étrangers invités par le gouvernement du Népal
- Les autorités des diverses missions diplomatiques présentes dans le pays, qui ont des lettres officielles et voyagent à leurs risques et périls
- Les visiteurs de certaines missions recommandées par le (s) département (s) gouvernemental (s) concerné (s);
- Les ressortissants étrangers possédant un visa de résidence.
Les recettes tirées de la distribution des cartes TIMS sont partagées en trois parties égales aux fins suivantes:
1. Le Nepal Tourism Board (NTB) utilisera la première partie pour imprimer les cartes TIMS, les hologrammes, gérer les comptoirs d'émission et utiliser le montant restant pour le marketing, la publicité et la promotion du tourisme.
2. La deuxième partie est utilisée dans le bien-être des travailleurs de trekking comme l'achat d'une police d'assurance médicale et d'accident pour eux et la conduite d'opérations de sauvetage en cas d'accidents. Le montant est également utilisé pour lancer divers programmes dans le cadre de la responsabilité sociale des entreprises (RSE) et pour couvrir les dépenses administratives.
3. La troisième partie est utilisée pour développer les infrastructures, promouvoir, conserver, entretenir les sentiers de randonnée. Un montant substantiel est également utilisé pour explorer, développer et promouvoir de nouvelles destinations en plus d'organiser des formations et des ateliers pour un développement touristique durable et responsable.

Trek jusqu’au Camp de Base de l’Everest
Les treks dans la région de l’Everest font rêver les trekkeurs de l’Himalaya. Celui du Camp de Base de l’Everest est aujourd’hui considéré comme l’un des treks les plus grandioses de cette chaîne de montagnes, qui apporte des paysages époustouflants, à couper le souffle. (au propre comme au figuré, d’ailleurs !)
Pour éviter le trop plein de trekkeurs sur les chemins, nous avons choisi de faire ce trek en fin de saison, c’est-à-dire entre septembre et novembre. Evidemment, durant cette période, il fera déjà un peu plus froid là-haut, mais ne fait-il pas toute l’année froid au-dessus des 4000 m d’altitude ?!

Vocabulaire pour tous les jours.
Parmi les locutions les plus utiles, citons :
namaste : bonjour/au revoir                                                   bato : chemin (randonnée)
tapaaïlaï kasto chha ? : comment ça va ?                          oralo : descente
thikcha : d'accord                                                                         ukao : montée
maïle bujhina : je ne comprends pas                                    daya : droite
bus : bus                                                                                            baya : gauche
taxi : taxi                                                                                          khaana : nourriture/repas
kothaa : chambre                                                                          bhat : riz (cuit)
baink : banque                                                                               dal : lentilles
daktar : docteur                                                                             chiya : thé


De Katmandou prendre une jeep pour Okhaldhunga ou Dhap : (Renseignements reçus de Willemspie et ZzPierrotzZ sur Voyage Forum. Merci à eux).

Prendre le bus ou jeep directement pour Dhap. Possibilité de dormir en lodge à Dhap ou à Chagestan. Prix Jeep à 1200 NPR, contre quasiment 1000 NPR pour le bus. Entre 8 et 9 heures de trajet en jeep sur belle route.
Où commander la jeep à Katmandou :
Des 4X4 publics vont depuis Chabahil à Kathmandu jusqu'à Salleri où les hôtels sont décevants. La plupart des touristes séjournent à l'hôtel Laxmi qui est propre, mais les prix du resto sont exagérés. Bazar important avec des magasins bien achalandés et honnêtes, bien moins chers que Lukla ou Namché Bazar.

Jour 1-2-3 : Dhap Bazar-Jhapre-Lhamuje- Lamjura La


Si vous voulez randonner quelques jours de plus, commencez par le Pikey Peak ! Au lieu de Salleri, prenez seulement un bus ou 4X4 pour Olkhaldunga. Bon, les hôtels y sont médiocres. Le lendemain tôt le matin, prenez le bus pour Salleri sur 20 km jusqu'à Dhap Bazar et commencez à marcher sur la piste à gauche. Vous voyez le Pikey Peak et toute la crête qui y mène. C'est facile avec des vues (y compris Everest) tout au long. Il y a quelques petits lodges très basiques sur le parcours, emportez des snacks,... Pikey Peak offre la meilleure vue du Népal.
Avant Jhapre, on traverse Patale, Kerung,

Jhapre : très beau village qui sert de rassemblement lors de festivals sherpa. Il comprend un monastère et un stupa d'une taille déconcertante au vu du village. Comme me disaient Willemspie et ZzPierrotzZ, il y a 3 lodges et d’autres sur le chemin.

Après Jhapre, il y a encore Tapting et Lhamuje avant d’arriver au Camp de base Pikey Peak où il y a encore la possibilité de dormir à la tea house de Dairi.
Bhulbhule : 1 lodge.

Le sentier n’est pas extra, mais il n'y a pas de problème pour faire la montée. Là-haut, beau panorama sur le Rolwaling, le Khumbu, le Langtang, le Ganesh, le Manaslu et même sur les Annapurna, le Mera Peak qui culmine de ses 6500m, et pour terminer le Gaurishankar.
Descente sur le col côté Nord de Pikey Peak, 2 lodges, et de là, il est facile de rejoindre le chemin qui va à Namche Bazar. Deux solutions : soit en descendant directement sur Salleri Phaphlu, soit en allant vers Lamjura Pass Junbesi.

Du col Pikey Peak, le marquage avec des ronds roses fluo mène au chemin traditionnel en-dessous du Lamjura La. Il est difficile de se perdre.
Pour moi, ce sera la direction du Lamjura La pour m’arrêter au Himalayan lodge (voir l’année passée).

Jour 4  : Hameau du Himalayan lodge à Junbesi


Depuis le Lamjura La à Taktok 1h30 et 2h de plus pour Junbesi.
Comme l’année passée, j’irai au Lodge House Namaste. L’adresse était bonne et la douche chaude !!!

Jour 5  : Junbesi - A/R monastère de Thupten Chulin - Junbesi

Cette fois, je retournerai au monastère de Thupten Chulin, situé à 1 heure à pied pour aller à la puja de 16h45. Peut-être que j’irai même à partir de midi.
Pour aller au monastère de Thupten Chulin depuis Junbesi, il faut suivre la Junbesi khola rive droite vers le nord avant de la traverser pour atteindre le gonpa. 100 moines et 300 nonnes habitent dans les petites maisons qui dominent la gompa.
Retour à Junbesi.

Jour 6  : Junbesi au Traksindo La

Junbesi – Phurteng 2h45, Solung 30 min, Ringmo Khola 1h, Ringmo 30 min et 1h15 pour le Traksindo La. Sans difficulté, le chemin est tracé.

Jour 7  : Traksindo La à Nunthala (2200m)

Petite étape de 3 heures pour Nunthala, sur cette autoroute de l’Everest. Au village rustique de Nunthala, il y a des magasins pour faire les derniers achats avant que les prix ne s’enflamment au fil des kilomètres.
Après une belle montée jusqu’à 3080 mètres, on commence à apercevoir l’Everest tout au loin ! La vue devient de plus en plus majestueuse. Encore quelques up & down, avant d’arriver au village étape.

Jour 8  : Nunthala à Kharikhola (2683m)

Après Nunthala, continuer le chemin en direction de Lukla où l’on doit désormais partager la route avec de nombreuses caravanes de mules transportant une multitude de choses pour les touristes qui arrivent directement à Lukla. Toujours bien faire attention quand on croise une caravane d’ânes, car un coup de patte ou de sabot est vite arrivé. Il ne faut jamais se mettre du côté précipice, on aurait vite fait de se retrouver en bas !!
Nuntala - Jubing 3h30 et 1h30 de plus pour Kharikhola.
Logement au lodge Peacefull à Kharikhola.

Jour 9  : Kharikhola à Chutok (Paiya)


Après avoir traversé le long village de Kharikhola, gravir une montée abrupte jusqu’à Bupsa. Puis la montée devient plus douce, avec vue plongeante sur la vallée (Dudh Kosi), avant d’arriver jusqu’à la crête qui domine Chutok. Descente ensuite dans un canyon de la vallée Piya Khola. Passage d’un pont et montée jusqu’au village.

Jour 10  : Chutok (Paiya) à Chheplung

Le Solu Khumbu avec les premiers sommets enneigés. On marche sur un sentier qui se trouve à flanc de montagne jusqu’au pass Chutok La à 2945 m. Là, commence une descente parfois un peu raide jusque Surke 2290 m. Ensuite, le chemin reste à niveau jusqu’à l’embranchement de deux routes, l’une menant à Lukla et l’autre directement à Namche. On poursuit sur un beau chemin où il y a des chances de rencontrer de nombreuses caravanes de mules ou de yaks. L’étape n’est plus très loin.
Nuit à l’Ama Dablam lodge à Chheplung.

Jour 11  : Chheplung – Phakding - Jorsale (2 652m)

Une journée où il faudra beaucoup grimper sur un bon chemin en traversant de nombreux villages avec lodges. Ici, on rentre dans le parc Sagarmatha après Monjo. Il faut payer la taxe TIMS de 2000 NPR et un peu plus loin 3000 NPR pour l’entrée du parc. 6h de trek

Jour 12  : Jorsale à Namche Bazar (3.440m)

4 heures de trek
Jorsale est le dernier village avant d'atteindre Namche Bazaar. Le sentier grimpe à travers les forêts et les ponts jusqu'à la confluence des rivières Dudh Koshi et Bhote Koshi. Passage de l’Hillary Bridge. Ce pont suspendu très haut au-dessus de la rivière est le départ d’une dernière montée abrupte d'environ deux heures. Nous voyons d'abord le mont Everest en scrutant la crête du Lhotse-Nuptse. Là, il faut encore marcher environ une heure et demie pour atteindre Namche Bazaar, qui est le principal centre commercial de cette région et la capitale des sherpas, 3.440 m d'altitude.
Ici, on trouve tout ce dont on a besoin : des lodges, des cafés, des restaurants, des boutiques. Et surtout, de quoi recharger gratuitement téléphones portables, appareils photo. Après, tout sera payant, et plus on monte, plus c'est cher !
Nuit à Namche Bazaar, probablement au Namaste lodge.

Jour 13 : Namche Bazar

Jour de repos
Jour réservé à "l'acclimatation". Les experts de la santé nous recommandent de rester actifs pendant le repos pour donner à notre corps la meilleure chance de s'acclimater correctement. Dans le village, il y a des cafés Internet, des boutiques, des restaurants, une boulangerie et un marché coloré chaque vendredi soir et samedi.
Itinéraire pour aller à Khumjung
Traverser Namche Bazar vers le nord et rejoindre le chemin s’élevant vers l’aérodrome de Syangboche et l’hôtel Everest View. Redescendre après, vers Khumjung que l'on aborde par l'est (2h sans se presser).
Itinéraire retour
Par le même chemin (1h)
Via Khunde: traverser Khumjung pour rejoindre l'école "Khumjung Hillary School". Prendre le chemin après l'école qui remonte vers le sud. Le sentier est raide et serpente dans la montagne jusqu'à un col et un stupa puis descend vers l'aéroport de Syangboche, et enfin vers Namche Bazar (compter 2h)

Jour 14  : Namche Bazar à Tengboche (3,870m)


Après le petit déjeuner, nous partons vers Tengboche, en profitant de superbes vues sur le mont Everest, Mt Nuptse, Mt Lhotse, Mt Ama Dablam et vue rapprochée de Thamserku. Pour quitter Namche et aller vers l'entrée du parc de Sagamartha, il faut prendre des ruelles étroites et gravir de nombreux escaliers qui coupent les jambes.
Le trek suit un sentier plus ou moins bon avec quelques hauts et bas qui ne devraient pas nous déranger car la vue sur l'Himalaya est magnifique.
Le sentier descend graduellement jusqu'à Kayangjuma. Le chemin atteint finalement Sansa qui est la jonction principale des sentiers menant à la vallée de Gokyo et au camp de base d'Everest.
La piste continue à travers les forêts de pins et après avoir traversé un pont sur la rivière Dudh Koshi, nous arrivons à Phunki Thenga, un petit hameau avec quelques maisons au milieu des bois. Après Phunki Thenga, grosse montée un peu plus difficile à travers les forêts de pins avant d'atteindre Tengboche. Tengboche est un endroit idéal pour des vues rapprochées sur le Mont Ama Dablam, le Mont Nuptse et le Mont Everest. C’est là aussi qu’il y a le plus grand monastère bouddhiste de la région de Khumbu.
Il a été construit en 1923 dans un site particulièrement pittoresque au pied de l'Ama Dublam. Dans ce monastère réside un Rinpoche réincarné qui a une grande réputation chez les sherpas. Possibilité d'hébergement au monastère ou nuit dans un lodge à Tengboche.

Jour 15  : Tengboche à Pangboche

Avec les montagnes en toile de fond, le monastère de Tengboche est plus spectaculaire le matin, bon pour des photos avant de commencer le trek. Pour quitter Tengboche, il faut prendre le sentier supérieur sur une crête en longeant plusieurs chortens et des murs de Mani afin de profiter au maximum de la vue magnifique sur le Mt Ama Dablam. Tengboche est le dernier hameau qui est en permanence habité par des sherpas. De là, la marche est plus facile et nous entrons dans la vallée de l'Imja qui se déploie progressivement. Après, c’est Pangboche où on s’arrêtera pour faire demain le BC Ama Dablam.

Jour 16  : A/R BC Ama Dablam


De Pangboche a 3900m, il faut redescendre en direction du pont qui permet de traverser la rivière sur la droite. Après, on remonte un plan herbeux sur +/- 500 m assez raide avant d'arriver sur un plateau qui conduit au pied de la face ouest de la montagne et le camp de base à 4600m. Il faut compter +/- 2h30 pour relier le CB depuis Pangboche. Trajet sans danger ni difficulté, et la vue depuis le plateau sous le camp sur la partie ouest du Khumbu, le Cholatse, le Pumori, le Lhotse et sur l'Ama Dablam est grandiose.

Jour 17 : Pangboche à Dingboche

En contrebas, la rivière se rétrécit. Le débit du torrent est moins important et le lit de la rivière se confond avec les moraines des glaciers. Paysages étourdissants de beauté. On descend en bord de rivière, on passe un pont et commence la dernière et la plus raide ascension de la journée jusqu'à Dingboche. Les faubourgs de Dingboche apparaissent avec le stupa surmonté d'un toit doré.
Une balade derrière le village, pour mieux apprécier de nombreux sommets visibles. En atteignant la crête, on peut voir quatre des six plus hauts sommets du monde, Mt Lhotse, Mt Makalu, le Mt Ama Dablam et Mt Cho Oyu.

Jour 18  : Dingboche à Chhukung

L’étape pour Chhukung est courte. 2h.
La montée vers Chhukung se poursuit en traversant désormais un vaste plateau coupé en deux par une rivière à moitié gelée dont le lit est encombré d'un champ de pierres.
La marche est vraiment sans aucune difficulté particulière. Une montée progressive avec en point de mire le pic du Lothse sur la gauche.
Lodge à Chhukung.

Jour 19  : A/R pour le Chhuking Ri


Pour le sommet du Chhuking Ri à 5550 m, il faut compter au moins 7 heures aller-retour pour 800 mètres de dénivellation. Pour y aller, il faut remonter un torrent et trouver le départ du chemin pour arriver à un petit plateau. Après, il y a plusieurs possibilités pour arriver au sommet. Il faut suivre les cairns ………. Là-haut, le spectacle est total.

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