samedi 18 mars 2023

Au Népal, lorsqu'on cherche de l'argent dans les poches des trekkeurs, on en trouve toujours.

Il y a six autres sommets de 8 000 m au Népal, selon les experts.

Il y a 20 huit mille mètres dans le monde, et non 14 comme on le croit généralement, selon les alpinistes et les géographes népalais.

Il y a six autres sommets de 8 000 m au Népal, selon les experts.

Les experts népalais ont affirmé qu’il y a 14, et non huit, sommets de plus de 8000 m d’altitude dans l’Himalaya népalais.

Les livres de records indiquent qu’il y a 14 plus hautes montagnes du monde qui mesurent plus de 8 000 m de haut et huit de ces sommets, y compris le plus haut Everest, se trouvent au Népal.

Mais selon les alpinistes et les géographes népalais, il y a, en fait, 20 sommets de huit mille dans le monde, et ces six autres géants sont également situés au Népal.

L’Everest (8 848,86 m), le Kanchenjunga (8 586 m), le Lhotse (8 516 m), le Makalu (8 463 m), le Cho Oyu (8 201 m), le Dhaulagiri (8 167 m), le Manaslu (8 163 m) et l’Annapurna I (8 091 m) sont les huit montagnes mondialement reconnues du Népal au-dessus de 8 000 m.

Il y a cinq huit mille au Pakistan : le K2 (8 611 m), le Nanga Parbat (8 125 m), le Gasherbrum I (8 080 m), le Broad Peak (8 051 m) et le Gasherbrum II (8 034 m).

Et il y en a un en Chine, à savoir le Shishapangma (8 027 m).

Mais ce n’est pas tout, disent les experts népalais. En plus de ces sommets bien connus, il y en a six autres : le Yalung Khang (8 505 m), le Kanchenjunga Sud (8 476 m) à la frontière Népal-Inde, le Kanchenjunga Central (8 473 m) à la frontière Népal-Inde, le Kanchanjunga Ouest (8 077 m), le Lhotse Middle (8 413 m) à la frontière Népal-Chine et le Lhotse Shar (8 400 m) à la frontière Népal-Chine.

« C’est un fait prouvé que nous avons 14 montagnes au-dessus de 8 000 m. Diverses études l’ont confirmé », a déclaré Buddhi Narayan Shrestha, expert des frontières et ancien directeur général du Département des levés, l’organisation nationale de cartographie du Népal.

« Nous avons également produit une carte montrant ces montagnes, mais le gouvernement népalais hésite à les proclamer », a déclaré Shrestha.

« En tant que chercheur, j’ai étudié ces montagnes. Le gouvernement doit parler. Nous avons 14 sommets de plus de 8 000 m. »

En novembre 2013, un comité de 10 membres dirigé par Purna Chandra Bhattarai, alors secrétaire adjoint au ministère du Tourisme, a soumis un rapport de 113 pages au ministère recommandant la réorganisation officielle de ces six huit mille.

En mai 2014, le gouvernement a officiellement reconnu le Kanchanjunga West à Taplejung comme huit mille. Le pic a également été ouvert pour des expéditions commerciales avec 104 nouveaux sommets, portant le nombre de huit mille ouverts aux alpinistes à neuf.

Mais la fraternité montagnarde internationale s’est retenue d’approuver le Kanchanjunga West comme un huit mille.

En incluant les neuf huit mille, le nombre de sommets disponibles pour l’escalade commerciale a maintenant atteint 414.

« Une montagne est normalement considérée comme un sommet séparé si la distance du col entre deux sommets, le point le plus bas de la crête, est d’au moins 500 mètres, et si le sommet a une route distincte qui n’est partagée avec aucun autre sommet », a déclaré Ang Tshire Sherpa, ancien président de l’Association népalaise d’alpinisme.

« Nous faisons pression pour la reconnaissance internationale de ces six autres sommets depuis plus d’une décennie. »

Sherpa a déclaré que le Népal devrait faire entendre une voix forte à la Fédération internationale d’alpinisme et d’escalade (UIAA), un organe directeur reconnu par le Comité international olympique.

Il y a dix ans, l’UIAA a lancé le projet Agura avec pour mandat principal d’identifier et de reconnaître les sommets de plus de 8 000 m.

En 2013, le projet Agura a choisi cinq sommets au Népal pour être officiellement reconnus comme huit mille. Un autre pic a été ajouté plus tard.

Les pics ont été recommandés par des représentants de l’UIAA lors d’une réunion de trois jours du comité de gestion de l’UIAA du 2 au 4 mai 2013 en Italie.

La proposition devait être présentée à l’assemblée générale de l’UIAA en octobre 2013, en Suisse, mais elle n’a pas abouti.

« Il y avait plus de 800 représentants à l’assemblée générale, et un débat s’en est suivi. La séance est levée. Nous n’avons jamais été autorisés à parler », a déclaré Sherpa.

Puis, en 2014, il y a eu une avalanche mortelle sur l’Everest qui a été suivie par le tremblement de terre de 2015, et il n’y avait personne pour soulever la question.

« Mais nous avons constamment fait pression auprès du gouvernement pour obtenir la reconnaissance internationale de ces six montagnes, ce qui stimulera notre tourisme. Nous poursuivrons nos efforts », a déclaré Sherpa.

Selon Sherpa, le Kanchanjunga West est une montagne officiellement non escaladée au-dessus de 8 000 m.

Une étude des montagnes menée par le gouvernement et l’Association népalaise d’alpinisme a montré qu’il y a 3 310 sommets de marche et d’escalade au-dessus de 5 500 m au Népal.

Parmi eux, 1 913 escaladent des sommets, nécessitant l’utilisation de matériel d’alpinisme.

Le gouvernement réfléchit à des stratégies pour stimuler le tourisme de montagne, réalisant son potentiel de création d’emplois et de réduction de la pauvreté, selon les initiés. L’alpinisme est un segment touristique haut de gamme au Népal.

 Un permis d’escalade pour l’Everest coûte 11 000 $ pour les étrangers, mais la plupart des candidats qui veulent aller sur le toit du monde finissent par dépenser en moyenne 50 000 $ en équipement, en chambre et en pension et en embauche de guides et de porteurs. 

Le gouvernement perçoit 635 millions de roupies de permis d’escalade chaque année, selon le ministère du Tourisme.

Le plus grand nombre d’alpinistes a été enregistré en 2018, lorsque 8 641 alpinistes étrangers ont obtenu un permis d’escalade.

Ma source : https://kathmandupost.com/money/2023/02/06/there-are-another-six-8-000m-peaks-in-nepal-experts-say.

jeudi 16 mars 2023

Les jours de trekking en solo ne sont pas terminés. Du moins, pas dans la région de l’Everest.

 Nous ne sommes pas encore le 1er avril et on dirait que le poisson d'avril népalais, concernant les treks en solos, commence à se dégonfler !!!!


En effet, hier dans le journal "The Kathamandu Post" j'ai pu lire que le gouvernement népalais commençait à arrondir les angles sur le projet d'interdire les trekkeurs solos sur les sentiers dans tout le pays. Comme on pouvait s'y attendre, cette décision a bien évidemment suscité de nombreuses réactions négatives sur les médias sociaux ainsi que sur le site du Kathmandu Post et elles n'étaient pas toujours très tendres envers le gouvernement népalais.

 Voici l'adresse de l'article en question. 

https://kathmandupost.com/money/2023/03/14/nepal-ends-solo-trekking-era-everest-region-is-an-exception

L'article du Kathmandu Post traduit en français.

Les jours de trekking en solo ne sont pas terminés. Du moins, pas dans la région de l’Everest.

Le 2 mars, l’Office du tourisme du Népal, l’organisme de promotion du tourisme du pays, et 13 organisations et syndicats de trekking voyageur, ont décidé qu’à partir du 1er avril, les routards individuels ne seraient pas autorisés à parcourir les pentes de l’Himalaya népalais sans guide.

La règle dans la région de l’Everest est cependant différente.

« Dans la région de l’Everest, les randonneurs en solo sont autorisés », a déclaré Mohan Prasad Chapagain, directeur administratif de la municipalité rurale de Khumbu Pasang Lhamu, sous la juridiction de laquelle relève la région de l’Everest.

« Les randonneurs, cependant, doivent suivre nos règles. »

Selon Chapagain, la municipalité rurale délivre une « carte de trek » distincte aux randonneurs qui coûte 2 000 roupies par individu.

« Nous surveillons les randonneurs à quatre postes de contrôle grâce à cette carte. »

La municipalité rurale de Khumbu Pasang Lhamu a commencé à collecter les frais de carte de trek auprès des randonneurs étrangers depuis octobre 2017 en exerçant les pouvoirs conférés par la loi fédérale.

Et depuis janvier 2008, tous les randonneurs étrangers visitant le Népal sont tenus d’obtenir la carte du système de gestion de l’information des randonneurs (TIMS) délivrée conjointement par l’Office du tourisme du Népal et l’Association des agences de trekking du Népal.

Chapagain, cependant, a déclaré que les randonneurs visitant la région du Khumbu ou de l’Everest n’ont pas besoin d’apporter les cartes TIMS, ce qui, selon lui, est « illégal ».

Conformément à la Loi de 2017 sur les arrangements fiscaux intergouvernementaux, une administration locale peut prélever et recouvrer des recettes fiscales et non fiscales conformément à la législation locale. « La taxe levée par l’Office du tourisme du Népal et des organisations non gouvernementales comme l’Association des agences de trekking du Népal est illégale conformément à la loi. »

« Ainsi, la taxe ou la redevance collectée par le biais des cartes TIMS est naturellement illégale. »

En 2019, avant que la pandémie de Covid ne frappe, le Népal accueillait 1,19 million de touristes étrangers. Parmi eux, plus de 300 000 étaient des randonneurs, la région de l’Annapurna recevant le plus grand nombre de 181 746 randonneurs, suivie par 57 289 randonneurs dans la région de l’Everest, selon les statistiques gouvernementales.

La municipalité rurale de l’Annapurna, qui gère une partie des zones de trekking de l’Annapurna, a déclaré qu’elle suivait la décision de l’Office du tourisme du Népal selon laquelle les randonneurs en solo doivent être accompagnés d’un guide enregistré.

Bishnu Bahadur KC, président de la municipalité rurale de l’Annapurna, a déclaré qu’ils n’avaient pas leurs propres règles concernant les randonneurs. « Nous suivons les règles de l’Office du tourisme du Népal. »

Nandini Lahe Thapa, directrice principale de l’Office du tourisme du Népal, a déclaré que son bureau s’efforçait de veiller à ce que les règles applicables aux randonneurs soient uniformes dans tout le pays.

« Le gouvernement et le conseil d’administration présenteront bientôt une déclaration commune. »

Le conseil a décidé de rendre un guide obligatoire pour les randonneurs indépendants en solo ou libres (FIT) en invoquant des problèmes de sécurité.

Certains entrepreneurs touristiques de haut rang et responsables du conseil ont déclaré que le gouvernement népalais avait pris l’habitude de prendre des décisions à courte vue qui sont souvent contre-productives, ce qu’ils regrettent plus tard.

Mais la décision a suscité des réactions négatives sur les médias sociaux de la part des randonneurs fidèles et potentiels, beaucoup exprimant leur agacement et leur colère.

Voici ce que les randonneurs ont à dire:

Dans un courriel au Post, Niall Harvey écrit: « Honte à vous, Office du tourisme du Népal (NTB)! Ayant terminé le circuit de l’Annapurna au moins 10 fois et effectué plus de 20 randonnées au Népal au cours des 20 dernières années, je trouve que cette décision n’est rien de plus qu’un acte final désespéré de cupidité de la part de NTB.

Harvey a ajouté: « Ayant visité ces endroits au cours des 20 dernières années et observé les changements, bien avant que les routes ne soient construites, l’effort pour améliorer les routes et la vie des populations locales a été minime et imperceptible. »

Le Dr Howard Dengate d’Australie a écrit: « Ma femme [Sue Dengate] et moi avons fait 25 randonnées au Népal au cours des 50 dernières années, les sept dernières fois avec des équipes de camping et des guides, afin que nous puissions explorer des régions reculées. Cela a permis d’employer jusqu’à sept personnes pendant cinq semaines à chaque fois et des centaines de personnes ont suivi nos notes populaires, les encourageant à faire de même.

Il a ajouté: « De toute évidence, nous aimons le Népal, mais les dernières réglementations qui obligent les gens à prendre un guide, peu importe où ils vont ou quel que soit leur niveau d’expérience ou leur budget, ne sont pas basées sur des preuves et seront très contre-productives pour le tourisme. »

Dengate a déclaré que l’augmentation des coûts, la bureaucratie et les tracas associés éloigneront de nombreux randonneurs. « Nous envisageons de ne plus revenir au Népal, jusqu’à ce que ces règlements stupides soient abrogés. »

Un autre vétéran du trekking, Victor Bouquet, a déclaré: « J’ai fait du trekking au Népal, comme je le fais en France, dans les Alpes. Je ne pense pas que je voyagerai à nouveau au Népal. J’aime être mon propre guide, gérer les risques. Être comme un chiot en laisse, non merci. »

« Tout le monde n’a pas les moyens de payer un guide pour un trek de deux semaines. Vous pourriez perdre une certaine diversité parmi les voyageurs qui viennent. J’aime votre pays, mais je me concentrerai probablement sur le nord de l’Inde pour mes prochains voyages.

Matt Clancy, directeur national d’Easia Travel pour le Laos, a déclaré dans un commentaire sur sa page Facebook: « J’ai un voyage prévu au Népal à la mi-avril, les vols ont déjà été réservés, le budget est convenu. Mon groupe envisage maintenant de changer de destination. Nous préférons voyager librement et soutenir les communautés locales par d’autres moyens. »

Clancy a demandé: « Pourquoi cela se fait-il à la dernière minute – pourquoi ne pas le déployer en avril 2024, afin que les personnes qui ont des voyages prévus dans quelques semaines n’aient pas soudainement à repenser et à planifier? »

Ben-Erik Ness, responsable de la communication au North Atlantic Seafood Forum, a commenté : « Un mouvement hostile envers les touristes ... Et les hôtels et les lodges de Khumbu en prendront un coup et en paieront le prix. »

Andrey Golovachev a posté sur Facebook: « Le Népal interdit complètement le trekking en solo sans « guide » local à partir du 1er avril, se transformant ainsi complètement en un Disneyland de montagne surréglementé. R.I.P. Tellement heureux, j’ai fait un fabuleux trekking en solo en décembre autour de la région de Khumbu, dans le parc national de Sagarmatha. Les règles du jeu changent rapidement ces jours-ci, alors ne reportez pas ces voyages jusqu’à ce qu’il soit trop tard! »

Rohit Shukla a tweeté: « Pour un amoureux de l’aventure de la classe moyenne qui est vraiment amoureux des montagnes, c’est une note de mort à mes rêves de pouvoir faire du trekking au Népal. C’est devenu inabordable maintenant. Absolument le cœur brisé. Le trekking était une thérapie pour moi pour toutes les souffrances de la vie. On l’a enlevé.

L’utilisateur de Twitter Anjuri Pavan Sai Kumar, originaire d’Hyderabad, en Inde, a écrit: « J’ai planifié le trek du camp de base de l’Everest (EBC) la dernière semaine de mai et avant de couvrir EBC, j’ai pensé visiter quelques autres villes du Népal car ce sera ma première visite dans le pays. Maintenant, je pense abandonner le plan et aller dans un autre endroit en Inde ou dans n’importe quel autre pays. »

Un autre utilisateur de Twitter @sibulpunane a déclaré: « C’est la décision à courte vue la plus gourmande jamais prise, le Népal a beaucoup d’infrastructures touristiques et à moins d’un trek risqué, c’est un non-sens. Lobbying flagrant et corruption impliqués dans le but d’alimenter les entreprises touristiques. »

Jamais de ma vie, un trek n'a été aussi compliqué à mettre en place.
Comme me l'écrivait Arnaud P ........ Comme toujours au Népal, les nouvelles réglementations semblent créer plus de problèmes qu'elles n'en solutionnent.

Suite au prochain numéro de cette bien triste saga népalaise.

vendredi 10 mars 2023

Est-ce que les autorités népalaises vont aller jusqu'au bout de leurs idées ?

 Bien évidemment, je cherche et je m'informe sur ce qui se trame ces dernières heures en ce qui concerne cette interdiction de pouvoir randonner seul sur les chemins népalais.

Sur le très bon site Altitude news,


j'ai trouvé un article parlant de la problématique des treks en solo sur tout le territoire népalais.
Ma source   https://www.altitude.news/business/2023/03/09/fin-trek-solo-nepal-nouvelle-reglementation/

Voici l'article en question.

 Le Népal annonce la fin des treks en solitaire !

Photo Altitude

Les autorités du Népal ont annoncé une nouvelle réglementation mettant fin au trekking individuel. Le Trek en solo représentait près de 46.000 voyageurs en 2019.

A compter du 1er avril 2023, les trekkeurs qui voyagent seuls n’auront plus le droit de parcourir les sentiers du Népal. Les autorités viennent d’annoncer une nouvelle règle supposée renforcer la sécurité des randonneurs. Elle devrait également créer pas mal d’emploi. Car les randonneurs en solo devront obligatoirement engager un guide pour les accompagner. D’après le Kathmandu Post, cette mesure pourrait créer jusqu’à 40.000 emplois dans le secteur du tourisme. Cette nouvelle règle est assortie d’une augmentation des « permis de trekking ». Le prix de la « TIMS Card » qui permet de réaliser un certain nombre de treks dans le pays va doubler, passant de 1.000 à 2.000 NPR par personne dans un groupe. Les voyageurs solos payaient déjà 2.000 NPR, ils continueront de régler ce montant, en plus des services d’un guide. En 2019, quelques 46.000 permis de treks avaient été délivrés pour des voyageurs solos.

Nouvelle règlementation sur le trek solo : une bonne idée ?

Les oppositions à ce nouveau système sont nombreuses. Cette règle pouvant faire renoncer les voyageurs indépendants voulant parcourir le pays en toute liberté. Ces derniers pourraient simplement se reporter sur d’autres destinations. L’autre point de crispation est autour du niveau de compétence des guides. Le Népal n’est probablement pas en capacité à fournir un guide avec une formation suffisante pour accompagner tous les trekkers solos. La qualité de service pourra ainsi s’en ressentir et la garantie de sécurité voulue par la nouvelle réglementation ne sera que relative. Ces dernières années, plusieurs incidents majeurs sur les sentiers de trekking népalais impliquaient des groupes accompagnés par des guides.

Reste que cette nouvelle réglementation, qui couvait depuis plus de 10 ans, semble bel et bien entrer en vigueur dans moins d’un mois. A quelques semaines de ce démarrage, de nombreuses questions subsistent sur la faisabilité, les modalités et un certain nombre d’exceptions possibles.

Arnaud P 9 mars 2023

Un peu plus bas sur la même page, il y avait la présentation du chroniqueur de cet article.

Arnaud P

Passionné par l'univers de la montagne sous tous ses aspects, Arnaud est membre de la rédaction d'Altitude.News ! Originaire du sud de la France, ça ne l'a pas empêché de s'installer un temps en Savoie ! Il écrit des articles dans les catégories : Alpinisme, Rando/Trek, Business et Nature. Pour le contacter directement : arnaud@altitude.news !

Heureux d'avoir un contact et je décide d'écrire à Arnaud, vu que j'avais des questions qui me restaient surtout sans réponse.

Bonjour Arnaud,

Si je viens vers toi aujourd'hui, c'est concernant les nouvelles directives pour trekker au Népal. Bien évidemment je suis très concerné puisque j'ai déjà tout prévu, mon circuit de 3 mois et j'ai mes tickets d'avion + une réservation d'hôtel à Katmandou. La totale pour plus rien !!
J'ai trouvé ceci sur le Kathmandu Post :  https://kathmandupost.com/money/2023/03/04/no-more-solo-treks-guides-mandatory-from-april-1/ et si je comprends bien tout, je peux toujours aller jusqu'à Monjo puisque c'est la limite du parc National ?!

Merci à toi de prendre 5 minutes pour me répondre.

Bien à toi et bonne route.

 Serge

Le soir même je recevais déjà sa réponse (encore un grand merci Arnaud)

Hello,

Comme toujours au Népal, les nouvelles réglementations semblent créer plus de problèmes qu'elles n'en solutionnent. En pratique, leur mise en oeuvre est toujours assez éloignée de l'idée initiale. D'ici quelques jours, j'imagine qu'on aura des précisions concernant les modalités pratiques et les questions comme la tienne.
D'ici là, je peux quand même te dire deux choses :
- il semble que le parc de Sagarmatha ne soit pas forcément concerné parce que déjà plus ou moins en dehors du système TIMS depuis pas mal de temps.
- je serais très surpris que la nouvelle règle soit mise en place de façon stricte au 01/04, c'est pas dans les habitudes du ministère du tourisme népalais de tenir les délais qu'il se fixe...

En espérant que tu puisses faire le voyage que tu avais prévu :-)

A+

Merci à toi pour ces informations un peu rassurantes.

A bientôt

Serge
 
Je suivrai donc ses conseils et pour le moment, j'attends patiemment avec l'espoir d'avoir des nouvelles qui iront dans le bon sens !
Suite au prochain numéro.

mercredi 8 mars 2023

Les autorités du Népal ont annoncé une nouvelle réglementation mettant fin au trekking individuel.

 Fini les randonnées en solo. Guides obligatoires à partir du 1er avril.

Certains disent que la règle restreindrait les randonneurs, en particulier ceux qui viennent au Népal pour l’aventure dans les montagnes.

À partir du 1er avril, les randonneurs indépendants ou solos devront obligatoirement engager un guide ou un porteur avant de partir pour les montagnes du Népal.

L’Office du tourisme du Népal, organisme national de promotion du tourisme du pays comprenant des associations de trekking et d’alpinisme, a décidé de rendre obligatoire les services d'un guide pour les randonneurs indépendants (FIT) en solo en raison des préoccupations croissantes en matière de sécurité.

Cependant, certains experts ont déclaré que cette décision était une restriction à la libre circulation des randonneurs, en particulier pour ceux qui viennent au Népal pour vivre l’aventure. Cela pourrait être contre-productif pour l’industrie touristique du pays, ont-ils ajouté.

Les FIT sont des voyageurs qui planifient leurs propres voyages et préfèrent voyager seuls.

Le concept de tourisme TRG inclut les voyageurs qui réservent sans voyagiste.

L’Office du tourisme du Népal a été mandaté pour délivrer les cartes de systèmes de gestion de l’information des randonneurs (TIMS) avant qu’ils ne commencent le trekking.

« Par conséquent, le conseil se réserve le droit de rendre un guide obligatoire pour les randonneurs en solo », a déclaré Mani Raj Lamichhane, porte-parole du conseil.

Treize autres organisations liées au voyage et au tourisme ont signé le procès-verbal pour la tenue des dossiers juridiques liée à une telle décision, prise lors d’une réunion du conseil d’administration.

L’office du tourisme a également augmenté les frais facturés aux randonneurs.

Pour les randonneurs de pays tiers, autres que l’Asie du Sud, les frais pour la carte TIMS ou le permis de trekking ont été augmentés à 2 000 roupies, contre 1 000 roupies par personne. Auparavant, il en coûtait 2 000 roupies pour les FIT. Les nouveaux frais entreraient également en vigueur le 1er avril.

Selon l’Office du tourisme du Népal, il a délivré plus de 46 000 cartes TIMS pour les FIT en 2019.

Il faut savoir que déjà en 2012, des organismes privés de voyage et de tourisme du Népal, en particulier l’Association des agences de trekking du Népal, faisaient pression pour un système d’un randonneur, un guide.

L’organisme des agences de trekking du pays avait alors annoncé que les randonneurs en solo devraient emmener un guide à partir du 1er septembre 2012, conformément aux ordres du gouvernement. Cependant, il a été contraint de faire marche arrière après que le ministère du Tourisme a déclaré qu’il n’avait pas émis une telle directive.

En 2014 rebelotte, l’Association des agences de trekking du Népal fait une nouvelle pression pour mettre en œuvre le système d’un randonneur, un guide. Le gouvernement a ensuite assuré la mise en œuvre du système d’ici le début de 2015. Mais en raison du tremblement de terre, le plan n’a jamais été plus loin. Cependant, le gouvernement, cette fois-ci, a bien accueilli la proposition de l’industrie.

« La décision d’appliquer un guide obligatoire pour les randonneurs relève de la compétence de l’Office du tourisme du Népal », a déclaré Rajendra Kumar KC, porte-parole du ministère du Tourisme. « La question était en discussion depuis assez longtemps pour assurer la sécurité des randonneurs. »

« Le ministère n’a aucune objection à cela », a ajouté KC.

Depuis, les organismes privés népalais de transport et de tourisme font pression en faveur d’un système à un randonneur et à un guide. 

Le système a suscité des réactions mitigées, certains se plaignant qu’il s’agissait d’une restriction de la liberté des randonneurs, tandis que d’autres s’en félicitaient, affirmant que cela rendrait le trekking plus sûr.

Mais d'autres voies se font entendre et l’entrepreneur principal en tourisme, Basant Raj Mishra, a toutefois déclaré qu’il fallait faire des recherches appropriées avant de mettre en œuvre cette règle. « Les randonneurs viennent ici pour l’aventure. Ils veulent une libre circulation », a-t-il déclaré. « Imposer des règles contraignantes à la libre circulation est toujours contre-productif. »

Les voyageurs indépendants ou solos sont pour la plupart des voyageurs expérimentés et très individualistes, c’est pourquoi ils essaient de garder un certain degré de liberté en ne réservant pas tout à l’avance. Depuis que la question de l’imposition de règles obligatoires pour les guides a été conceptualisée, certains touristes se sont plaints des restrictions à leur liberté et menacent de ne plus venir trekker au Népal.

Etant donné que je suis directement concerné par ce nouveau règlement, j'ai donc pris ma plume et j'ai écrit une lettre de protestation au gouvernement népalais ainsi qu'à toutes les ambassades népalaises en Europe. De cette façon, j'étais +/- certain que quelqu'un la lirait.

Je vous mets ci-dessous la version pour l' Ambassade du Népal en Belgique.

Bonjour Monsieur l’Ambassadeur du Népal en Belgique,

Si je me permets de vous écrire aujourd’hui, c’est pour vous faire part de ma stupéfaction d’avoir lu sur le grand journal « The Kathmandu Post » que dorénavant, il en était fini le temps où les randonneurs en solo pouvaient marcher sur les sentiers népalais et que s’ils voulaient encore le faire, ils devaient obligatoirement être accompagnés d’un guide, et cela à partir du 1er avril.

Je ne suis pas ici pour juger une telle décision, car je suis certain que le gouvernement népalais est assez compétent pour pouvoir prendre un tel arrêté, mais je tenais quand même à vous dire qu’une telle mesure ne se prend pas à l’aube d’une nouvelle saison touristique. Vous pouvez très bien imaginer que la plupart des randonneurs indépendants (FIT) ont déjà acheté leurs tickets d’avion pour aller au Népal et que les voilà maintenant avec une réservation inutile, alors que le Népal ne désire plus les voir chez eux, pour soi-disant une question de sécurité. J’ai lu les chiffres de 2019, nous n’étions pas moins de 48000 à marcher sur les chemins de tout le Népal et nous voilà, pour la plupart, dans l’embarras et la certitude d’avoir perdu plus de mille deux cents euros pour un voyage que nous ne ferons jamais dans les conditions que votre gouvernement veut nous imposer.

J’ai des années de randonnée en indépendant derrière moi, vous pouvez penser aisément que pour moi et les 48000 autres randonneurs, nous trouvons cette règle fortement contraignante et qu’elle sera forcément contre-productive aux objectifs souhaités, puisque les randonneurs solos irons bien évidemment dépenser leurs argent dans d’autres pays himalayens.

Vous voulez vraiment voir les sentiers désertés et les lodges vides ou voire même complètement abandonnés, comme ils le sont déjà depuis plus de trois ans après le village de Kinja jusqu’au col de Lamjura La, car les trekkeurs n’y passent plus, non pas à cause d’une taxe, mais simplement à cause de la construction d’une route. A mon dernier passage dans cette région, le spectacle était désolant, il n’y avait plus âme qui vive et les lodges étaient encore tous là, abandonnés et livrés à eux même. J’avais le très net sentiment de me trouver dans un nouveau far West népalais. A noter que même Deurali, hameau avant Bhandar est fortement touché, puisqu’il n’y a plus qu’un lodge d’ouvert et qui lutte péniblement pour le reste, alors que les trekkeurs se font rares.

Comme je vous l’ai écrit plus haut, j’ai perdu mille deux cents euros et ma réservation d’hôtel à Katmandu, mais je n’irai pas dépenser en 2023 au Népal, un minimum de trois mille euros d’argent de poche, plus mes frais de Visa, TIMS, entrées aux différents parcs etc (dont, soit dit en passant, l’accès a fortement augmenté, voire quasiment doublé). Cela, multiplié par le nombre de 48000 randonneurs qui iront sûrement dans d’autres pays, le calcul des futures pertes est vite fait.

Merci Monsieur l’Ambassadeur de m’avoir lu jusqu’au bout.

Avec tout le respect.

Serge Mathieu

PS: Ceux qui se sentent concerné, peuvent aussi envoyer une lettre de protestation avant la fin du mois de mars, car après cela risque d'être trop tard. Merci

dimanche 12 février 2023

Quelques notes sur la région du Khumbu

Le Khumbu est célèbre avant tout pour la présence de l'Everest et pour les expéditions organisées sur tous les hauts sommets du secteur, dont le Cho Oyu ou le Lhotse. Plus grande concentration sur Terre de sommets de plus de 8000 m d’altitude : Everest (8848 m), Lhotse (8516 m), Makalu (8481 m), Cho Oyu (8201 m)… C’est le cœur du pays sherpa.

Parmi les quelques véritables villages au Khumbu, Namche Bazar, Khumjung, Thame, Phortse, Pangboche. Ailleurs, ce sont au mieux des hameaux, et généralement des lieux-dits dotés de lodges servant les besoins des seuls trekkeurs. Dans le Khumbu, le portage est assuré par des yaks. Gare aux cornes !

Jusqu’à l’inauguration en 1964 de l’altiport de Lukla, l’accès au Khumbu exigeait de longues semaines de marche à travers le Népal. A pied, les portes du Khumbu sont, soit Jiri Bazar soit Salleri. Deux villages qui sont à une bonne journée de route de Katmandou.

Du fait du développement du trekking dans le Khumbu, la coupe de bois (pour chauffer et cuisiner) menaçait de transformer les forêts de genévriers en désert sans arbre. En réaction, Sir Edmund Hillary milita en faveur de la protection du cadre naturel, ce qui aboutit à la création le 19 juillet 1976 du Parc national de Sagarmatha.

Le Parc national de Sagarmatha est une région protégée du nord-est du Népal près de la frontière tibétaine. Sagarmatha, nom népalais du Mont Everest, signifie « la déesse mère du ciel » en sanskrit. Sur une superficie de 124 400 ha, il inclut une vingtaine de villages où vivent quelques 6 000 sherpas, installés depuis 4 siècles dans la région, et surtout nombre de sommets himalayens de plus de 7000 m d’altitude, dont la partie sud du Mont Everest (Chomolungma pour les sherpas et tibétains, littéralement « Déesse mère des vents »).

Dans les années soixante, le gouvernement népalais s'est rendu compte que la montagne qui commençait à attirer beaucoup d'attention (alpinisme, randonnée) n'avait aucun nom népalais, mais uniquement britannique et tibétain. Alors ils sont venus avec "Sagarmatha", concocté par un célèbre poète. Depuis 1979, le parc national de Sagarmatha est même inscrit par l’UNESCO au patrimoine de l’Humanité. Aujourd’hui cette reconnaissance est une véritable chance, car la région est ainsi protégée et la construction d’une route est (normalement) impossible.

L’entrée au Parc se fait entre Monjo et Jorsale.

Parmi la faune observable : yak (utilisé pour le portage), impeyan pheasant (espèce de faisan, oiseau national du Népal), thar (sorte de bouquetin)…

Khumbu, qui compte moins de quatre mille habitants, reçoit entre dix et vingt mille randonneurs par an et probablement deux fois plus de porteurs. La construction de pavillons a presque détruit les forêts de pins bleus et de sapins argent autour de Lukla et la demande de bois de chauffage est plusieurs fois supérieure à la capacité de régénération de la région. Près des villages de trekking, les arbustes jusqu’au genévrier ont disparu en fumée.

« Boche » signifierait « terrain plat vu du sommet d’une colline ». Par exemple, Syangboche, Tengboche, Deboche, Pangboche, Dingboche…

Sherpa = Sharwa en prononciation locale.

Les Sherpas sont au nombre de 154 622 selon les données du recensement de 2001. Ils font partie d'un groupe plus vaste, qui habite tout le long de la frange nord du Népal à la frontière du Tibet, que l'on désigne par le terme « Bothia » en népali, lequel sert à identifier ceux qui viennent du Tibet (Both), par-delà l'Himalaya.

Pour les Occidentaux, le terme sherpa, employé comme nom commun, désigne aussi les porteurs (20-30 dans une expédition) et les guides (4 ou 5), habituellement tous de l'ethnie Sherpa, qui aident les alpinistes sur les sommets himalayens.

Les sherpas vivent dans les hauts Himalayas où ils cultivent des pommes de terre. Les pommes de terre sont l'aliment de base du régime Sherpa.

Plats de sherpas

La pomme de terre, l'orge, le blé, le maïs, la viande et d'autres produits alimentaires à base de yak et de mouton, de radis, de légumes verts et de haricots sont les principaux aliments de base et aliments traditionnels du sherpa. La culture de la nourriture est en grande partie similaire à celle des Tibétains, mais ils ont aussi leurs propres plats traditionnels authentiques.

Les plats Sherpa traditionnels comprennent:

Rigi kur / Riki kur: des crêpes à la pomme de terre, recouvertes de beurre dzo (yak femelle) et d'une sauce à base de fromage affiné et d'épices, appelée sorma. En raison des efforts nécessaires pour faire du rikikul, ils ne sont généralement pas énumérés sur les menus de lodge. Cependant, dans la plupart des endroits, ils vous seront utiles si vous commandez bien à l’avance. Une pomme de terre en tibétain et une crêpe signifiante = Aaloo Roti pour les népalais. Il est traditionnellement mangé avec deux accompagnements. L’une est une sauce très piquante à base de piments verts, connue en népalais sous le nom de jyaan mara khursani (littéralement «piments qui tuent la vie»). L'autre accompagnement, som, est un fromage crémeux plutôt piquant, préparé en brassant à plusieurs reprises le lait de yak. Il est remarquablement efficace pour éteindre le feu des piments).

Un des ragoûts de Sherpa les plus populaires s'appelle Phalghi (prononcé fulgi). Préparé avec du maïs, des pommes de terre, des radis, des haricots rouges, un choix de viandes (viande de bœuf, d'agneau, de porc et de yak), d'oignon, d'ail et d'épices comme le cumin, le curcuma et le piment. C'est un ragoût robuste parfait pour l'hiver. Le maïs utilisé traditionnellement à Phalgi est récolté à l'automne et bouilli sur l'épi. Les grains sont ensuite enlevés et séchés au soleil pour être utilisés l'hiver.

Thé au beurre connu sous le nom de «su cha» en langue sherpa. Il est fabriqué à partir de feuilles de thé spéciales, de beurre de yak, de sel et de lait (facultatif). Pour le petit-déjeuner, le thé au beurre est apprécié avec la tsampa.

Shyakpa: ragoût, généralement de viande (yak, porc, poulet, agneau ... selon disponibilité) mais aussi possible avec légumes, avec nouilles, pommes de terre, radis, épinard, oignon. Dénommé Thenthuk (= nouilles tirées) dans la Vallée de Katmandou.

Le laphing: est un plat de nouilles froid, épicé et savoureux, composé d'amidon de farine de pomme de terre, de haricot mungo ou de blé. Épices et condiments tels que la sauce soja, l'extrait d'ail.

Sherpa Momo: est un peu différent du momo ordinaire dans le goût. Les épices / herbes utilisées sont l'ail, l'oignon, les oignons nouveaux et le sel.

Tingmo ou simplement appelé T: momo est un petit pain cuit à la vapeur moelleux en forme de motif floral particulier, fabriqué à partir de pâte et de levure et servi avec une soupe ou un achaar frais.

Le Da Pau: est un plat d'influence tibétaine, qui consiste essentiellement en un grand pain cuit à la vapeur, farci de viande hachée, de légumes et d'épices. Présentation comme les buffes dégustés à Bhaktapur.

Le Rildok; (mon préféré) est un authentique plat traditionnel Sherpa à base de pomme de terre. Les pommes de terre bouillies sont traditionnellement écrasées dans un grand mortier et un pilon en bois avec un peu de sel et de beurre de yak jusqu'à ce qu'elles forment une pâte collante, puis transformées en petites boules et servies avec un achaar ou une soupe fraîche.

Gyuma: est un boudin de Sherpa / Tibétain traditionnellement fabriqué à partir de sang de yak ou de mouton. Il peut inclure du riz ou de l’orge torréfié, des épices et des boyaux naturels utilisant l’intestin du yak ou du mouton.

Ce qui est appelé «vin népalais» correspond à du tongba. C'est du millet fermenté puis séché pour la conservation. On le réveille avec de l'eau chaude et on laisse dix minutes la fermentation faire son travail. On aspire avec une paille resserrée en bas pour ne pas avoir l'épais. Trois fois avec l'eau chaude.

Khukri: est une marque de rhum locale népalaise à base de canne à sucre. Bien que cela ne soit pas recommandé en grande quantité à haute altitude, il fait partie des petites choses agréables que nous pouvons essayer en descendant. Les habitants le boivent mélangé avec du miel et de l'eau chaude.

On est toujours acceilli par un Tachideleik : signifiant littéralement «Bonheur et Joie»).

Un type spécial de chörten est le kani, qui est un monument en forme d'arche érigé à l'entrée d'un village.

Le Moulin à prières : mani korlo, mani chuskor / choskhor.

Je termine avec le yak : Le terme devrait en réalité être réservé au taureau aux poils longs de l'espèce Bos grunniens. Les femelles sont appelées nak par les sherpas et dri par les tibétains. La plupart des «yaks» observés autour du Khumbu sont en réalité dzopkyo (mâle) ou dzum (femelle) - la progéniture de yaks de sang pur élevés avec des vaches ou des taureaux tibétains, que les Sherpas appellent lang et les Népalais khirkoo.

vendredi 10 février 2023

Le Trek en Chiffres

Le site Mapcarta ne parvenait pas à me tracer le trajet du programme que j'avais fait depuis Bung jusqu'à Cholekharka. Le seul circuit qu'il me proposait, c'était de prendre la voie normale de Salleri jusqu'à Kharikhola et de là, partir sur Panggom / le Panggom La / Sibuje- Chatuk /Mera Peak lodge / Najingdingma / Baskom Gonda, Kiraule, Cholem, Cholekharka, Kothe, Thaktok,Thuli Kharka Lodge, Zatrwa La, Chutang Lodge et Lukla. 

Après réflexion, je vais m'en tenir sur le départ Salleri, Thasindu et Kharikola pour rentrer dans la vallée de l'Inkhu Khola. Cela m'évitera plusieurs journées de marche dans des forêts où on ne voit pas grand chose.
Voici un tableau qui indique "approximativement" mes temps et les kilomètres qu'il me faudra effectuer pour réaliser mon circuit 2023. 
Vu comme cela, cela me semble tout à fait réalisable, à condition que les conditions météorologiques ne soient pas trop difficiles durant le mois de décembre. L'avenir me le dira !