mardi 31 juillet 2012

En route pour le village de Dha

La nuit a été tellement douce et agréablement calme que j'ai décidé qu'à l'avenir, je dormirai le plus possible sous ma tente. Le choix est d'autant plus vite fait que lorsque je regarde mon corps, je ne détecte pas de nouvelles morsures d'insectes. Les anciennes me démangent encore toujours, mais je constate une légère amélioration. Dorénavant, je resterai donc sous le régime de ma tente.

En ce qui concerne la suite du voyage, même si je ne suis pas en ordre de permis, je vais quand même tenter de passer dès aujourd'hui dans le district de Leh. Avec un peu de chance, je vais tomber sur un soldat qui n'y verra que du feu et qui me laissera passer dans l'autre zone. Comme on dit chez nous, qui ne risque rien n'a rien, alors autant essayer !!!

Au petit matin, je démonte ma tente et referme mon sac à dos. Lorsque les villageois se réveilleront, l'étranger sera parti et, il ne restera de lui, que le souvenir de son passage et la marque de sa tente à l'abri des abricotiers.

Me voila en route pour faire la deuxième partie de la vallée du Dha. Mes pas se font à un bon rythme et je me rends compte que ma journée de repos m'a fait le plus grand bien.
En route, je rencontre un homme qui marche dans la même direction que moi. Mais lui n'a pas de sac sur le dos mais bien une botte de fourrage. Instinctivement je me mets à la même cadence que lui et nous faisons route ensemble.
Arrivé à la hauteur de sa maison, mon homme me propose de rentrer pour boire un thé. Une invitation aussi spontanée cela ne se refuse évidemment pas. 



Je m'installe comme toujours dans la cuisine et je reçois non seulement du thé mais aussi de la tsampa (farine d'orge grillée moulue très finement). Tout pour faire un petit déj. bien copieux.
Recette pour la tsampa avec thé salé : Une grosse pincée de sel dans le thé très chaud, 2 noix de beurre de yak, pétrir la tsampa mouillée de thé et former une grosse boulette que l'on mangera en la déchirant en petit morceau. 
Recette du beurre de yak : battre le lait pendant des heures, puis le conserver dans un estomac de mouton, cela lui donne un goût aigre et rance qui fait les délices des tibétains.
Il faut savoir que ce thé et la tsampa sont vraiment la base de la nourriture dans toute la région du Tibet et de ses anciens territoires.

Durant le repas, j'en profite pour lui demander où est le prochain check-point tout en lui expliquant mon problème de permis. Il me répond avec un large sourire que le prochain contrôle est à 20 minutes d'ici et que si je ne peux pas passer, je n'aurai qu'à faire demi-tour et revenir ici, qu'il y a de la place pour moi dormir dans sa maison. Je le remercie bien évidemment de son offre, mais je lui dis aussi que j'espère bien pouvoir passer. Je fais une photo de lui avec sa femme et ses enfants tout en le remerciant bien pour son accueil et je reprends ma route vers le check-point.
J'ai à peine fait 500 mètres qu'un 4x4 s'arrête à ma hauteur et le chauffeur me propose de monter.
Je ne refuse pas et me voilà confortablement installé pour aller tout droit vers mon check point tant redouté !!!
Dans ces conditions, les 20 minutes se sont réduites considérablement et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, nous sommes arrêtés devant un militaire.
Par chance pour moi, le militaire en question est un ami du chauffeur et comme tous les amis du monde, ils commencent à faire parlote. Moi je ne bronche pas et je reste bien assis sur le siège à l'arrière du véhicule. La conversation semble tellement bonne enfant, que le militaire ne me remarque même pas et ouvre enfin la barrière. Je me dis que c'est dans la poche, mais voilà qu'arrive de l'arrière, un jeune blanc bec qui avec des grands gestes signale à l'autre militaire qu'il y a un touriste dans le véhicule. ........... bada boum ........ et l'autre soldat referme la barrière et me demande mon passeport et mon permis. Je lui sors tout ce que j'ai comme photocopies, le passeport, le visa, le permis de Leh et celui de Kargil, il reçoit même une copie de mon vol retour. Bref, il y a tellement de papiers que vu la tête qu'il tire, il ne doit pas y comprendre grand chose. Puis d'un air de celui qui a compris que tout était en ordre, il replie le tout et me dit que tout est ok et ouvre à nouveau la barrière. Je suis dans le secteur de Leh, je vais pouvoir continuer mon circuit sans perdre de temps à attendre la date fatidique de mon droit de passage.
10 minutes après, je sors du véhicule et je me retrouve, comme toujours, devant une longue série d'escaliers avant d'arriver au village de Dha. Me voilà parti dans mon ascension.





Je passe devant une guesthouse qui ne m'intéresse pas puisque j'ai décidé que dorénavant je dormirais dans ma tente. Arrivé au village, je remarque une maison qui est plus neuve que les autres. Je ne sais pas pourquoi, mais c'est vers elle que je me dirige. Il n'y a personne, mais là n'est pas le problème puisqu'il y a de l'ombre et que je peux souffler et boire un coup. 


Sur ces entre-faits, il y a un garçon de la maison qui arrive et me demande s'il peut m'aider ? Je lui dis que j'aimerais bien trouver un terrain pour y mettre ma tente pendant un ou deux jours, le temps de visiter les environs. Il me répond que la famille a des jardins et qu'il me trouvera une belle place bien tranquille pour passer autant de nuits que je voudrai. Je le remercie et nous partons vers le jardin promis. Arrivé sur place, je constate que je ne peux rien rêver de mieux, je suis complètement retiré, j'ai de la place pour mettre ma tente en dessous des abricotiers et je surplombe la vallée de plus de 200 mètres.


Nous montons la tente ensemble car il semble fort intéressé de voir comment on fait. et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, je suis installé.
De mon terrain de camping, nous voyons le départ des treks qu'il y a dans le coin.
Nima me conseille et me montre par où rejoindre le canal qui apporte l'eau au village. Les gorges qui longent ce canal sont splendides  et mènent directement au Pakistan. Je ne dois donc pas aller trop loin si je ne veux pas que l'armée m'interpelle. La limite est le tunnel que les hommes ont creusé pour faire passer l'eau. Après, le Pakistan est en vue et c'est zone interdite pour les étrangers.
De l'autre côté, il y a le trek qui va à Sanjak en passant par Baldes. Ce trek là, je le ferai demain.

Ok, maintenant je me situe très bien et je vais pouvoir faire mes balades en connaissance de cause.
Sur ces bons conseils, Nima me salue et rentre chez lui. Moi j'écris ces quelques lignes tout en profitant de la vue incroyable que j'ai sur la vallée du Dha.

C'est un voyage qui commence à tourner rond, je suis de plus en plus à l'aise dans cet environnement et je sens que je vais vers de grandes choses.
Vers 12h30, Nima est de retour et me dit qu'à la maison, le lunch est prêt pour moi. Alors là, je ne m'y attendais pas du tout, je suis même un peu embêté car la place pour ma tente me suffisait amplement. Bon, je ne refuse pas et je verrai bien à la fin du séjour ce que je vais laisser lorsque je partirai.


Pendant le lunch, Nima me parle des problèmes politiques dans la région, avec d'un côté les chinois et de l'autre, plus proche, les pakistanais. Que dans la vallée où je vais faire une balade cette après-midi, il y avait en 1999 un gros conflit entre l'Inde et le Pakistan, que même dans le village, la population devait se protéger car les explosions à l'arme lourde étaient fréquentes.
Depuis, c'est nettement plus calme, les gens d'ici peuvent se rendre maintenant dans cette vallée, mais elle est toujours interdite aux touristes.

Après le repas, je vais donc comme prévu faire ma balade le long du canal. Je suis aussitôt dans cette fameuse vallée qui conduit vers le Pakistan. Il est bien dommage qu'elle soit interdite pour nous touriste car effectivement ces gorges sont très belles. 



 J'arrive à ce fameux tunnel qui permet à l'eau d'arriver au village de Dha. Je marche dans l'eau pour franchir le tunnel et je continue encore un peu vers cette vallée interdite pour moi.

Je fais quelques photos lorsque tout a coup, je remarque que des camions militaires sont stationnés tout en bas dans les gorges. Je ne sais pas si c'est pour moi, mais je ne demande pas mon reste et je retourne sagement vers le village tout en faisant bien attention à ne pas trop me faire remarquer.





C'est ainsi que se termina ma balade du jour, inutile de dire que j'aurais bien aimé continuer encore un peu plus dans cette vallée, mais la raison et le bon sens l'ont emporté sur mes envies d'aller toujours plus loin.
Le soir, je retourne vers ma tente, seul en dessous des abricotiers, je me dis que j'ai bien de la chance de me trouver ici. La nuit commence à tomber, le grand silence s'installe peu à peu, je reste seul blotti dans mon sac de couchage. On ne saurait rêver d'un début de nuit plus beau et mes yeux se perdent parmi l'infini étoilé. Bonne nuit à tous.

lundi 30 juillet 2012

De Darchik à Garkhun

Au petit matin, je quitte Darchik, je passe le pont, le contrôle et je continue à pied jusqu'à Garkhun.

La vallée de l'Indus est dans cette partie-ci du Dha si encaissée et si étroite qu'à cette heure-ci de la journée, le soleil a du mal à venir éclairer mes pas. Après une heure de marche, je suis au pied du village de Gorkhun, mais comme je vous le disais plus haut, le plus difficile reste à faire. Hélas pour moi, la pente est particulièrement raide et le soleil a fait son apparition.
Après deux minutes d’ascension, je suis déjà à bout de souffle, mes jambes ne me tiennent plus et je transpire abondement. J'ai bien, l'impression que je couve quelque chose ou est-ce mon breakfast qui me reste sur l'estomac ?!




Il me faudra encore une heure pour arriver au village. Je ne peux vraiment plus aller plus loin. Je remarque qu'une dame est en train de ramasser des abricots. Je lui demande si je peux mettre ma tente dans son jardin ? Elle est d'accord et je passe aussitôt le petit muret. Je suis tellement vaseux que je suis obligé de m'étendre un peu sur le sol avant de commencer à monter ma tente.



Après un peu de repos, mon esprit commence à reprendre le dessus et je commence à dresser mon habitacle pour passer la nuit.

 L'installation une fois terminée, je rassemble quelques pierres et ramasse du bois pour allumer un feu et me préparer un Maggi noodles soup avec quelques morceaux de viande séchée que j'ai avec moi.
Mon repas est prêt, cela me semble bon, mais j'ai quand même du mal à vider ma gamelle.
Je n'insisterai pas plus et je vais directement m'allonger sous ma tente.
Je suis réveillé par des cris d'enfants qui plongent dans le grand bassin, situé un peu plus loin de ma tente. Je me lève et je vais voir. Lorsque j'arrive à leur hauteur, les enfants me disent « Come on, come on ». L'idée ne me déplaît pas trop, cela va peut-être me remettre définitivement sur pied ......... et je plonge à mon tour dans l'eau.
L'eau n'est pas très chaude, mais elle me ravigote un bon coup. Je profite par la même occasion de faire un bon nettoyage de printemps de ma personne, ce qui n'était plus trop arrivé depuis quelques jours !!!!!

Après m'être fait une nouvelle image et une nouvelle santé, je décide de ne plus rien faire aujourd'hui, cela afin de me remettre complètement. Ici à Gorkhun, il n'y a rien de bien spécial à voir, alors pourquoi pas prendre une journée de repos. De toute façon, c'est le dernier village dans le district de Kargil. Après, c'est le village de Dha qui est dans le district de Leh et comme mon permis n'a cours qu’à partir du premier août, il est donc difficile de passer le contrôle deux jours avant !!!

dimanche 29 juillet 2012

Balade jusqu'au village de Doms

Pour finir mon séjour à Darchik en beauté, j'ai choisi d'aller me balader dans les gorges conduisant à Doms.
Etant donné que Darchik est tout en escaliers, je n'ai vraiment pas le temps de chauffer les muscles qui, dès le début, sont mis à dure épreuve.




Ces escaliers sont interminables. Après plus d'une demi-heure d'efforts, j'arrive à un moulin à prières, ce qui signifie pour moi la limite du village.


 Maintenant il me reste à savoir si je suis dans la bonne direction pour Doms. Quelqu'un sort de chez lui, je lui demande si je suis bien sur le bon chemin ?


Après les escaliers, je longe un petit canal d'irrigation qui me conduit à un bassin rempli d'eau.   


L'endroit est sympa et les couleurs sont belles à cette heure matinale.

Un peu plus loin,  il y a une cascade. J'en profite pour vider ma gourde et reprendre de l'eau fraîche. Ma petite histoire d'eau de l'autre jour m'a servi de leçon !
Une fois de plus, la balade me réjouit. Autour de moi, les montagnes ont des découpes très pures et les gorges sont assez vertes. 
J'arrive à une passerelle et je remarque qu'en face de moi, là-haut dans la montagne, il y a une bergerie. Je décide d'y monter pour aller voir ça de plus près.
La montée est ardue, mais toutefois assez rapide, si bien qu'il ne me faut que 20 minutes pour arriver en haut.
De la bergerie, il ne reste pas grand chose. Pour ne pas être monté pour rien, je continue mon chemin dans des gorges étroites. Hélas, il ne mène à rien et je suis bien obligé de faire demi-tour. 


De retour à la passerelle, il y a un garçon qui semble assez étonné de me voir revenir de là-haut et il me demande d'où je viens ? Je lui réponds que j'ai juste été voir la bergerie et que maintenant, je vais à Doms. Comme il y va aussi, il me propose de faire la balade ensemble.
En chemin, il m'explique comment les familles organisent le travail entre les deux villages. En fait, Doms n'est qu'un village de cultures et les seules personnes qui restent pendant toute la saison d'été sont les quelques responsables du village qui entretiennent et surveillent les cultures.

Lorsque les cultures sont prêtes à être récoltées, alors presque tout le village monte à Doms pour travailler dans les champs et redescendre le blé, le millet et l'orge avant de moudre une grande partie au village. L'orge par exemple, sera gardée pour plus tard, pour la fabrication du chang (bière locale), bière qui est bue en grande quantité lors des fêtes et mariages.




Afin de me montrer les plus beaux panoramas, mon jeune guide me fait passer par les chemins de traverses. C'est un peu plus long mais les vues sont effectivement splendides.






Une fois à Doms, nous nous séparons. Je veux profiter de l'occasion pour faire des photos de ces paysans qui s'isolent pendant tout l'été, afin que les familles dans leur village d'origine aient assez à manger durant tout l’hiver.
Les pièces où ils vivent ne sont évidemment pas bien grande et à l'intérieur, il y a le strict minimum pour préparer à manger et de quoi s'allonger pour passer les nuits le plus confortablement possible. La vie dans ces montagnes n'est assurément pas toujours facile !



Je suis maintenant dans l’expectative. Soit je continue ma balade dans les villages qui sont encore plus haut dans la montagne comme ceux de Monta et de Lantut, soit je redescends à mon aise jusqu'à Darchik. Pour me convaincre, un paysan me dit que plus haut, les villages sont vides car les familles de Darchik ne sont plus assez grandes et que les récoltes qui sont ici suffisent largement pour nourrir les familles toute l'année. De plus, le commerce de l'abricot rapporte maintenant assez d'argent pour pouvoir acheter ce qui devrait manquer.
C'est peut-être une erreur, mais comme je n'ai pas l'intention de visiter des musées à ciel ouvert, je fais donc demi-tour. Ma route est encore très longue jusqu'à Darsha et je ne veux en aucun cas vouloir trop en faire, ce qui compromettrait le succès de mon aventure.


Demain, je quitte Darchik, sûrement avec regret car j'ai passé ici des très bons moments et la famille qui m'hébergeait fut pour moi une véritable famille d’accueil.
Pour ceux qui devraient un jour passer par là, voici l'adresse de la famille afin de trouver facilement la maison dans le village : Tsering Stobdan, R/O Darchiks, House Name JAROPA.



samedi 28 juillet 2012

Visite du beau village de Hordas

Aujourd'hui je vais comme prévu jusqu'au village de Hordas. Pour y aller, je dois redescendre jusqu'au bord de l'Indus, passer le pont et tout de suite après le check post, prendre à gauche.
Pour éviter tout conflit avec le militaire en faction, je prends avec moi un exemplaire de mon permis et une copie de mon passeport. Arrivé sur place, on ne me demande rien de spécial, sauf les petites questions habituelles comme celles, d'où je viens, si je suis seul, etc ..... juste des questions de curiosité rien de plus.
Je continue mon chemin qui s'élève de plus en plus. C'est d'ailleurs une spécificité de la vallée du Dha, aucun village n'est en bordure de rivière, ils doivent toujours être accrochés très haut dans la montagne, si bien que lorsque vous croyez être enfin arrivé, il vous reste encore le plus difficile à faire avant d'arriver a votre but.

Arrivé à mi-chemin, je rencontre des ouvriers qui font la route qui devrait bientôt aller jusqu'au village. En attendant, le chemin est rempli de poussière et j'ai tellement de mal a me frayer un chemin que les hommes doivent m'aider pour passer.


Le village est enfin en vue, il est sûrement le plus beau des trois que j'ai vu jusqu'à présent. Il possède un cachet certain car les maisons sont fort anciennes et harmonieuses. Je fais un rapide tour, question de faire quelques photos avant que la lumière ne soit trop dure. 





Ensuite je me dirige vers le gonpa que l'on appelle ici le Sindhi.
Comme la veille à Sanatse, je dois demander pour que quelqu'un vienne m'ouvrir la porte. En attendant, je m'assieds pour regarder le panorama, le gonpa étant construit au bord de la falaise.



                         

 Après la visite, je redescends vers l'Indus. En chemin, je rencontre une famille occupée à dénoyauter des abricots avant de les faire sécher au soleil. Je demande si je peux faire une photo ? L'homme de la famille me dit oui et me propose du même coup de m'asseoir avec eux et de boire un thé.

Près de nous, il y a un enregistreur qui tourne. Dans un premier temps, je suis interpellé par la musique qui en sort. Je pense reconnaître un morceau de Pink Floyd qui est sur Umaguma. Bingo c'est bien ça car maintenant David Gilmour entame la partie chantée. C'est totalement incroyable d'entendre ça ici et je me fais une joie d'écouter ce long morceau jusqu'au bout.
Hélas je n'entendrai pas la suite de l'enregistrement car entre temps, des prospecteurs d'abricots sont arrivés et le monsieur est parti en emportant l'enregistreur avec lui. J'ai donc trouvé probablement le seul fan de Pink Floyd dans la vallée du Dha !!!

Je prends congé du reste de la famille et je continue mon chemin.
De retour au check post, c'est un autre soldat qui est dans la guérite. Avec lui, les choses sont un peu plus compliquées. Mais les choses s’arrangent rapidement et je peux continuer mon chemin jusqu'à la guesthouse. Il est d'ailleurs temps que je rentre car au dessus de moi, le soleil brille de ses mille feux et il commence à faire une température insoutenable. Il faut dire que dans cette vallée, il fait généralement entre 10 et 15 degrés de plus qu'ailleurs au Ladakh. C'est d'ailleurs pour cela que la vallée regorge d'un nombre incroyable d'abricotiers, d'une multitude de légumes et de fleurs dans les jardins. Si le paradis terrestre existe encore sur notre planète, cela devrait sûrement ressembler à ce que je vois dans la vallée du Dha !!!