vendredi 20 juillet 2012

Dernières petites choses à faire à Leh

Avec le passage surprise du Dalaï Lama, il est évident que j'ai pris un sérieux retard sur le programme de ma journée.
Pour rattraper le coup, j'ai commencé par ce qui me semblait le plus important, l'achat d'un gsm et d'une carte prépayée téléphonique afin de pouvoir informer Pascale du bon déroulement de mon trek. 
Bien vite, j'allais comprendre que la chose ne serait pas aussi aisée que je ne le pensais. On m'a informé que les étrangers ne pouvaient pas avoir de carte sim indienne dans tout le Cachemire.
Inutile de dire qu'avec une telle info, mon sang n'a fait qu'un tour car je ne pouvais imaginer laisser Pascale sans nouvelles pendant tout le trek. Mais que faire pour détourner cette loi indienne aussi débile ?!
Apparemment rien, puisque j'ai essuyé des nombreux refus lorsque je posais la question.
La nuit a donc été pour moi, légèrement difficile !!

Ce matin, afin de conjurer le sort, je me suis directement mis en route vers le centre tibétain de Choklamsar afin d'y déposer les médicaments que je trimbale depuis Bruxelles. 
Pour rejoindre cette association, je me suis mis au début de la grand route pour attendre un véhicule collectif. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, j'ai trouvé une place pour faire les quelques kilomètres qui séparent Leh de Choklamsar.

Arrivé devant le centre pour les réfugiés tibétains, j'ai demandé au garde où je devais aller pour déposer mon colis. De l'index, il me désigna un bâtiment où je trouvai un responsable de la section médicale.
De toute évidence, c'était la bonne adresse pour déposer ce colis de médicaments car même si le centre tourne bien, il arrive quelquefois, m'explique le responsable, que les médicaments manquent et il est alors bien difficile de subvenir aux problèmes de santé des nombreuses familles qui sont ici.
Pour me remercier, comme si son large sourire ne suffisait pas, il me proposa un thé. Ce que j'acceptai avec un sourire tout aussi grand. 

De retour à Leh, je me suis alors dirigé vers la petite échoppe tibétaine pour faire un petit juley au patron et lui demander par la même occasion s'il n'avait pas une belle pièce d'art tibétain à me proposer. 
Avec un grand sourire, il me montra un stupa en argent ciselé d'une main experte et artisanale.
La pièce que je découvris était incroyablement belle et je l'imaginais déjà à côté de la statuette que j'avais acquise l'année passée.
J'étais bien décidé à l'acheter, mais le seul hic, c'est que le prix était à la hauteur du travail de l'orfèvre.
Le marchandage allait pouvoir commencer !! 
Très vite, mon homme baissa le prix tout en me disant que l'année passée, j'avais été très fort dans l'exercice du marchandage et que cette fois, il n'irait pas plus bas !
Je compris fort bien et lui demandai de réfléchir jusqu'à demain.

Le lendemain, de retour à la boutique, je lui ai dit que je prendrais ce petit stupa à mon retour de trek, càd en septembre. Voilà une pièce de plus qui trônera sur mon étagère à souvenirs.
Je vais maintenant quitter Leh et partir pour la grande traversée du Zanskar.

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