mercredi 22 juin 2022

Direction le Col d'Anterne

Bien qu'en quittant Samoëns, j'ai déjà eu un petit aperçu de ce qu'étaient les gros dénivelés alpins, lorsque je quitte le refuge d'Anterne, je sais qu'à partir de maintenant, je vais devoir en attaquer d'autres nettement plus importants, comme le Brévent, le Col et la Croix du Bonhomme .. etc. Mais il est inutile de perdre déjà mon souffle en pensant à tous ces sommets puisque pour l'heure, je me dirige seulement vers le lac et le Col d'Anterne.

Dès que je passe le ruisseau, le même près duquel je me suis reposé hier, une première montée m'attend. Elle n'est pas bien importante mais elle me donne une vue de choix sur les Rochers des Fiz. Là en haut, le panorama s'offrant à moi est une belle récompense pour les efforts effectués.

Mais ce n'est qu'un premier spectacle naturel car lorsque j'arrive sur les hauteurs de cette première difficulté, je découvre le lac d'Anterne avec ses 2060 m. Bien qu'il soit presque 11h, le soleil n'a pas encore su percer la couche des nuages, si bien que sa couleur bleue n'est pas au rendez-vous. Maintenant, il me faut descendre sur la rive gauche du lac et reprendre un chemin me conduisant directement au sommet du Col d'Anterne et ses 2257 m.


Un dernier regard sur le lac et c'est parti pour une bonne demi-heure d'efforts avant d'être en haut.



Arrivé au sommet, la vue sur le versant sud s'ouvre sur la vallée de l'Arve avec un panorama exceptionnel. Même si le décor n'est pas totalement dégagé, je peux quand même voir la chaîne des Fiz, le massif des Aiguilles Rouges et au fond, le massif du Mont blanc avec ses 4810 m.
D'où je suis, je peux facilement suivre du regard le chemin par où redescendre. C'est toujours rassurant lorsqu'on est seul !!!


Être sur un sommet quel qu'il soit, est toujours une grande satisfaction.  



Du sommet, il n'y a plus aucune difficulté et le chemin perd de plus en plus d'altitude pour aller chercher le pont d'Arlevé et son torrent de la Diosaz 1597 m.


Lorsque j'arrive sur place, il est presque 15 h et je me dis que l'attaque du versant sera pour demain.



Aussitôt dit aussitôt fait, ni une ni deux, je monte ma tente.


Vers les 17h30, je commence à préparer le repas du soir, mais Dame Nature ne l'entend pas comme cela et en moins de 5 minutes, un gros orage éclate juste au-dessus de ma tête. Il a été violent, mais sans dégat pour ma tente. Plus question de préparer à manger ce soir, ce sera pain, viande séchée et fromage.
En tout cas, j'ai bien fait d'arrêter ici car j'aurais eu des conditions atmosphériques titanesques dans le Brévent.

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