Pas trop le temps de soigner notre digestion, il nous faut repartir pour ne rien manquer de ces festivités.
Comme les danses n'ont pas encore repris lorsque nous arrivons sur place, j'en profite pour faire quelques photos de la population présente.
Là, il est évident que nous ne sommes plus dans l'ambiance ladakhi, mais bien dans celle qui devait être du temps où Lhassa appartenait aux tibétains.
La musique reprend et les danseurs avec les masques des différentes divinités se mettent en place autour du darchok (le mât).
Puis vient le grand moment avec cette danse sacrée suivie de la découpe de l'effigie "Drao" (le Démon) avec le sabre de la connaissance.
Pour les bouddhistes, cette danse n'est pas pour exacerber les émotions, mais bien pour les apaiser. Mais la musique et les gestes sont tels, que les profanes que nous sommes, nous laissent de glace. C'est de toute évidence un moment très fort pour toute l'assemblée.
Les danses reprennent de plus belle jusqu'au déploiement de la Thangka, littéralement " chose que l'on déroule". Ici elle est loin d'avoir les dimensions de celle de Hemis, mais n'est pas forcément moins belle.
Le jeune Chime Rinpoche.
La journée se termine par la remise des Khatas au grand Lama suivi du démontage de l'éffigie des mauvaises actions de l'année écoulée et de l'allumage du bûcher.
Ce qui marquera la fin du fin du festival au monastère de Gonpa Karma Dupgyud Choling.
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