jeudi 11 octobre 2012

Une journée de balade au bord du lac Pangong Tso

Ce matin, nous prenons le petit déjeuner dans la cuisine du propriétaire de la guesthouse. Ne regardez pas le désordre, cela ne veut rien dire, car nous avons mangé des repas vraiment succulents. Hier soir, il y avait au menu pas moins que cinq plats différents et je ne vous parle même pas de leurs présentations, ils étaient exactement comme dans un restaurant avec des étoiles. Ce matin, rebelote : au menu, chapatis chauds, omelettes vegetables, yaourt nature, miel et sucre pour le yaourt, du riz au lait sucré, confiture et thé. Si après ça, on ne fait pas les vingt kilomètres sans problème jusqu'à Murak, je n'y comprends plus rien. 





Le village de Murak est la limite autorisée pour les touristes, et cela depuis seulement 2010. Dans la zone qui est encore interdite aujourd'hui, il y a deux villages, celui de Kakst et de Chushul, qui sont respectivement, à quinze et douze kilomètres de  la frontière tibétaine. C'est évidemment beaucoup trop près, pour laisser passer de simples touristes comme nous !!!! Avant de partir de la guesthouse, nous demandons à notre chauffeur de venir nous rechercher à Merak aux alentours de 15 heures. Le rendez-vous est pris, nous pouvons partir.



La balade est splendide. Il est bien difficile de trouver les mots exacts pour exprimer ce que nous ressentons lorsque nous nous baladons dans un tel paysage. Ce qui nous frappe le plus, c'est sûrement le silence et cette couleur bleue qui est présente partout. Ca c'est uniquement lorsqu'il fait beau. Hélas, la météo va changer au fil des heures et nous finirons notre balade sous un ciel plombé.



Mais n'allons pas trop vite, pour le moment, nous arrivons dans le hameau de Man, qui possède une vingtaine de maisons, une école primaire et un gonpa. 



Les effets du tourisme ne se font pas encore sentir. Les habitants vivent difficilement cet éloignement et sont, de ce fait, assez pauvres.






Petit détour dans l'école où les élèves étudient dans un couloir vitré, ce qui leur permettra de gagner quelques degrés en hiver.


Nous ne nous attarderons pas dans la "classe de cours" et nous nous dirigeons directement vers le gonpa. Lorsque nous arrivons, il n'y a bien sûr pas de moines et c'est un villageois qui viendra nous ouvrir la porte.




Un gonpa très simple, un peu à l'image du village.
La visite terminée, nous continuons directement vers le prochain village, Merak.



Au dessus de nos têtes, le temps commence à changer. Si bien que lorsque nous arrivons à Merak, c'est carrément la tempête qui s'annonce.




Notre chauffeur n'est pas là, il nous faut à tout pris trouver un endroit pour au moins se préserver du vent qui fait rage.
Nous trouverons asile chez l'amchi en attendant notre chauffeur. Nous ne nous faisons pas de soucis. Lorsqu'il arrivera, il y aura toujours quelqu'un pour lui dire que nous sommes ici. Des étrangers dans un coin si reculé, ne passent jamais inaperçu !


Notre journée s'achèvera juste à temps pour éviter la douche froide.

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