Le village de Murak est la limite autorisée pour les touristes, et cela depuis seulement 2010. Dans la zone qui est encore interdite aujourd'hui, il y a deux villages, celui de Kakst et de Chushul, qui sont respectivement, à quinze et douze kilomètres de la frontière tibétaine. C'est évidemment beaucoup trop près, pour laisser passer de simples touristes comme nous !!!! Avant de partir de la guesthouse, nous demandons à notre chauffeur de venir nous rechercher à Merak aux alentours de 15 heures. Le rendez-vous est pris, nous pouvons partir.
La balade est splendide. Il est bien difficile de trouver les mots exacts pour exprimer ce que nous ressentons lorsque nous nous baladons dans un tel paysage. Ce qui nous frappe le plus, c'est sûrement le silence et cette couleur bleue qui est présente partout. Ca c'est uniquement lorsqu'il fait beau. Hélas, la météo va changer au fil des heures et nous finirons notre balade sous un ciel plombé.
Mais n'allons pas trop vite, pour le moment, nous arrivons dans le hameau de Man, qui possède une vingtaine de maisons, une école primaire et un gonpa.
Petit détour dans l'école où les élèves étudient dans un couloir vitré, ce qui leur permettra de gagner quelques degrés en hiver.
Nous ne nous attarderons pas dans la "classe de cours" et nous nous dirigeons directement vers le gonpa. Lorsque nous arrivons, il n'y a bien sûr pas de moines et c'est un villageois qui viendra nous ouvrir la porte.
Un gonpa très simple, un peu à l'image du village.
La visite terminée, nous continuons directement vers le prochain village, Merak.
Au dessus de nos têtes, le temps commence à changer. Si bien que lorsque nous arrivons à Merak, c'est carrément la tempête qui s'annonce.
Notre chauffeur n'est pas là, il nous faut à tout pris trouver un endroit pour au moins se préserver du vent qui fait rage.
Nous trouverons asile chez l'amchi en attendant notre chauffeur. Nous ne nous faisons pas de soucis. Lorsqu'il arrivera, il y aura toujours quelqu'un pour lui dire que nous sommes ici. Des étrangers dans un coin si reculé, ne passent jamais inaperçu !
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