Sur le lac, le soleil brille déjà de ses mille feux.
Lorsque nous arrivons sur les premières pentes du Yakmil La, la neige commence à faire son apparition, mais la route reste dégagée.
La seule question qui se pose, c'est pour combien de temps encore allons nous rouler sans problème ?! La réponse ne tardera pas à venir confirmer nos craintes. Dans les premiers kilomètres, c'est la neige qui commence à remplacer le bitume et nous sommes pourtant encore très loin du sommet.
Sur moins d'un kilomètre tout se compliquera.
La pente de la route est de plus en plus importante et cette fois, nous sommes bel et bien bloqués. Et il n'y a pas que nous !!
La bataille contre les éléments fait rage.
Mètre par mètre, les véhicules se frayent un chemin. Mais une nouvelle tempête vient ruiner nos efforts de tentative de dégagement.
Cette fois, le combat est inégal et nous sommes contraints et forcés d'attendre le soleil qui viendra faire fondre la neige qui est sur la route.
Cette fois, le combat est inégal et nous sommes contraints et forcés d'attendre le soleil qui viendra faire fondre la neige qui est sur la route.
En attendent ce moment, Pascale et moi préférons marcher vers le sommet. Lorsque les véhicules seront débloqués, le nôtre nous rattrapera forcément.
Ce n'est qu'après une heure et demie que notre véhicule s'arrêtera à notre hauteur. Le voyage peut se poursuivre jusqu'au sommet.
Visiblement, nous sommes à la fin de nos soucis, nous allons pouvoir rejoindre Leh dans de bonnes conditions.
En passant près du monastère de Stakna, nous demandons au chauffeur d'y faire une petite halte afin d'y faire une visite avant de rentrer.
Le monastère de Stakna est accroché à un piton rocheux totalement isolé au milieu de la plaine, proche de l'Indus. Ce monastère n'est peut-être pas très grand, mais c'est sûrement celui que je préfère car il y règne une ambiance très particulière.
Comme dans tous les vieux monastères, celui-ci date du XVI ème siècle. On y trouve des petites merveilles.
Le soir, nous allons manger au Wok où nous retrouvons Jean-Louis. Chacun raconte ses dernières aventures. Pour nous le lac et pour lui, Saspol où il est retourné pour voir le monastère aux trois Bouddhas géants, puisqu'il savait où trouver la clé. Tout comme nous, il a été surpris lorsqu'il a vu ces Bouddhas.
Une bonne info en vaut bien une autre et il nous dit que demain, se déroule le festival annuel au monastère de Choglamsar. Ce monastère fait partie de l'école des bonnets noirs de Lhassa.
Nous qui pensions que le voyage se terminerait lorsque nous avons quitté les bords du Pangong Tso. Et bien non, il y a, ce festival qui nous permettra de vraiment finir ce voyage en beauté.
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