mercredi 30 juillet 2014

Départ de Leh pour le lac Tsomo Riri

C'est en bus que nous allons, Jean-Louis et moi, rejoindre le lac Tsomo Riri. Il n'a pas été facile d'obtenir des places  pour aller à Korzok et le bus risquait même d'être carrément supprimé, vu le nombre peu élevé de candidats au voyage. Sans certitudes, nous devions nous présenter ce matin au bureau de la compagnie de bus pour savoir si nous allions effectivement partir. Heureusement, d'autres touristes se sont présentés au guichet et le chef a tout de même autorisé le départ.
Il est 6h30 et nous quittons le stand bus pour Korzok. Première petite halte au village de Karu pour faire contrôler nos passeports et les permis. Tout le monde est en ordre et nous profitons de l'arrêt pour aller prendre le petit déjeuner. Une demi-heure plus tard, le chauffeur donne un coup de klaxon pour nous dire que le bus va redémarrer. 


Quelques kilomètres plus loin, nous sommes à Upshi. C'est là que nous laissons la route de Manali pour continuer sur celle qui longe l'Indus. Hélas, cette route est en très mauvaise état et elle subit du même coup, d'énormes travaux de réfections. 

Encore heureux que pour oublier quelque peu les innombrables secousses que nous devons subir, il y a toujours ce décor qui ne finit pas de nous émerveiller. Rien à redire, l'Himalaya reste et restera une terre captivante.

Premier franchissement de l'Indus, puis quelques kilomètres plus loin, on repasse sur l'autre rive avant d'arriver à Chumathang. Là, où nous arrêtons à nouveau pour prendre le repas de midi. Nouveau coup de klaxon et nous poursuivons à nouveau notre route.




Au plus on s'approche du Tibet, au plus l'Indus s'élargit et le courant devient plus fort. Il y a bien une d'explication à cela mais je préfère croire, comme le Dalaï Lama, qu'il y a plus d'un demi-siècle, la rivière a préféré (elle aussi) quitter le plus vite possible la terre envahie par les chinois !!



15 kilomètres plus loin, nous arrivons au pont de Mahe. C'est là que nous devons montrer une nouvelle fois nos passeports et permis nous autorisant l'accès au lac.


Ici les contrôles sont nettement plus tatillons qu'aux autres check-post, si bien que tous les documents sont épluchés à la loupe. Cela prend évidemment plus de temps qu'à l'ordinaire, tant et si bien que j'ai le temps de faire quelques photos.


Le bus se remet en branle et cette fois, nous filons vers notre destination. Mais avant de découvrir le Tsomo Riri, il nous faut passer une dernière petite vallée, avant de monter vers un autre petit lac, le Thadsang Karu Kyagar Tso.



Voici le village de Puga. C'est à partir d'ici que le décor va véritablement changer et prendre une nouvelle dimension.




Le Thadsang Karu Kyagar Tso




On a beau être passé plusieurs fois, les déclenchements se multiplient inlassablement pour tout le monde.


Première vue sur le lac Tsomo Riri.


La montée fut difficile pour le vieux bus et le chauffeur laisse souffler les chevaux vapeur avant d'effectuer la descente jusqu'à Korzok. 


Il y a 11 heures que nous avons quitté Leh et nous voici enfin au bord du lac. 



 Le voyage fut long mais la récompense est là.
Même les moines ne se lassent pas du spectacle.


Il y a beaucoup de monde au village et il n'est pas facile de trouver une place dans une homestay. Moi je choisis la tente resto pour passer la nuit. L'idée ne s’avérera pas être la plus géniale !! Ce n'est pas trop grave puisque je suis là pour le festival.

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