lundi 21 juillet 2014

Départ pour le village de Tar

Pour rejoindre le village de Tar, j'ai pris le bus allant dans la vallée du Dah et qui part à 9h depuis la station de bus. 
C'est avec un certain plaisir que je quitte la ville de Leh, car, comme le dit si bien mon ami Jean-Louis " une journée passée à Leh, c'est une journée de moins au Ladakh".
Pourtant, je ne peux pas dire que cette fois-ci, j'y ai perdu mon temps. J'avais énormément besoin de repos, de manger, de contacter ma petit femme, et peut-être encore plus de me laver ! C'est pourquoi, j'ai une nouvelle fois changé de bergerie et je suis allé à la guesthouse Otsal, pour la simple raison qu'il y a des douches chaudes le matin. Ce qui n'était certes pas un luxe, vu l'état dans lequel je me trouvais !!!! Le seul problème, c'est que cet établissement se trouve tout au fond de Changspa.
Me voilà donc dans le bus me menant à Nurla. De là, je traverserai l'Indus par un pont de bois pour me rendre à Tar en passant par de très belles gorges.



Sur le coup de midi trente, j'arrive à la hauteur du pont de Nurla. J’exécute un petit sifflement à l'adresse du chauffeur pour lui indiquer que je veux descendre.





Dès le pont franchi, j’entame la montée jusqu'au village. La balade n'est pas très longue. Si on accélère le pas, on peut facilement faire le trajet en une heure et demie, Mais avec les photos, il faut compter deux heures. Comme il y a beaucoup de coins sympas sur le trajet, il y a forcément pas mal de photos à faire.





Après trente minutes, j'arrive à la hauteur d'une maison. Bien entendu, elle n'annonce pas encore le village, mais bien les gorges qui sont maintenant toutes proches.







 J'ai beau avoir effectué cette balade à plusieurs reprises, je suis toujours aussi émerveillé par la nature. Souvent, je pense aux premiers hommes qui sont passés par ici. A quelques kilomètres d'ici, ils sont arrivés dans un endroit où ils se sont dits : C'est ici que nous allons construire nos maisons et travailler la terre pour pouvoir y vivre avec nos familles.
Cela devait être des hommes hors du commun. 
En tous cas, je vais sans aucun doute à la rencontre de leurs descendants. 

Les premières maisons sont là, mais celle de la famille Kutipa est la dernière, isolée au milieu des champs.
J'arrive sur la pointe des pieds car je veux faire la surprise de ma visite. 

C'est dans le jardin que j’interromprai une réunion de femmes. En me voyant, Padmo a le sourire et me lance un grand julley. 
................ Tu es seul ? Oui Pascale est restée en Belgique !


Je prends évidemment des nouvelles de la famille. Padmo me rassure en me disant que tout va bien et que le papa va arriver. Très bonne nouvelle ! Après le thé, je déposerai mon sac dans ma chambre habituelle et je ne ferai rien de plus aujourd'hui. 

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