Après avoir bourlingué pendant plus d'un mois dans les montagnes himalayennes, je me retrouve à nouveau à Leh. Ce n'était évidemment pas prévu que je revienne si tôt ici, mais tout compte fait, je ne regrette nullement d'avoir changé mon programme. Pour être tout à fait franc, je dois bien reconnaître que j'étais particulièrement fatigué en arrivant sur la route de Manali / Leh et si j'avais continué cette aventure, j'aurais sûrement pris de gros risques. C'est donc très bien ainsi.
Aujourd'hui, je récupère et j'en profite au maximum pour me reposer et reprendre des forces en allant manger des bons petits plats au wok ou dans un des nombreux garden-restaurants de la ville.
La suite du programme est assez simple à mettre en place. Je vais dans un premier temps aller jusqu'au village de Tar pour saluer la famille Kutipa. Après, il sera temps de rejoindre le lac Tsomo Riri pour assister au festival du monastère de Korsok et reprendre ainsi le circuit que j'avais initialement prévu.
Lorsque j'en aurai terminé, il me restera probablement assez de temps pour faire encore une découverte (la vallée de Hanu) et tenter un nouveau trek (Tingmosgang / vallée de la Noubra). Il est évident que si je parviens à faire tout ça, j'aurai de quoi être comblé par ces trois mois de villégiature dans l'Himalaya.
Il y a quelques jours, je vous parlais de la direction que le Ladakh avait prise pour s'intégrer à son tour dans la course vers la mondialisation. Je vais aujourd'hui vous montrer le mal que cette folie peut engendrer, même dans une région aussi reculée qu'est le Ladakh.
Aujourd'hui, je récupère et j'en profite au maximum pour me reposer et reprendre des forces en allant manger des bons petits plats au wok ou dans un des nombreux garden-restaurants de la ville.
La suite du programme est assez simple à mettre en place. Je vais dans un premier temps aller jusqu'au village de Tar pour saluer la famille Kutipa. Après, il sera temps de rejoindre le lac Tsomo Riri pour assister au festival du monastère de Korsok et reprendre ainsi le circuit que j'avais initialement prévu.
Lorsque j'en aurai terminé, il me restera probablement assez de temps pour faire encore une découverte (la vallée de Hanu) et tenter un nouveau trek (Tingmosgang / vallée de la Noubra). Il est évident que si je parviens à faire tout ça, j'aurai de quoi être comblé par ces trois mois de villégiature dans l'Himalaya.
Il y a quelques jours, je vous parlais de la direction que le Ladakh avait prise pour s'intégrer à son tour dans la course vers la mondialisation. Je vais aujourd'hui vous montrer le mal que cette folie peut engendrer, même dans une région aussi reculée qu'est le Ladakh.
Les autorités appellent cela un embellissement de la ville. Oui peut-être, mais pour arriver à ce résultat, ils n'ont pas hésité à arracher des arbres qui étaient déjà là bien avant 1922 !!
A cette allure-là, je suis en droit de me demander combien de temps encore, cette terre sera considérée comme étant "la terre bénie des dieux" ?
En tous cas, même au risque de me faire passer pour un vieil abruti, je préfère me replonger une dernière fois dans ce que la ville a de plus beau, avant qu'il ne soit trop tard.
J'espère que ces photos ne seront pas dans quelques années le témoignage d'un passé révolu ?!
Un vieux commerçant ladakhi m'a dit qu'avec tous ces "embellissements" de la ville, il lui sera impossible à l'avenir de faire face à l'augmentation du loyer de son commerce et qu'il devra obligatoirement fermer son magasin l'année prochaine. Le plus terrible, ajouta-t-il, c'est qu'il n'est pas le seul dans cette situation et qu'à l'avenir, il est fort probable que seuls les kashmiris pourront encore tenir des commerces à Leh. Je ne peux, hélas, pas lui donner tort car mon petit tibétain a quant à lui, déjà fermé boutique pour la même raison.
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