Ce matin je quitte Karsha pour me rendre au monastère de Tongde où je passerai trois jours. J'arrive ainsi la veille du festival qui se déroulera les 12 et 13, pour être certain d'avoir une chambre au monastère. C'est en effet toujours plus sympatique de pouvoir loger sur place.
Bien que Tongde soit presque en face de Karsha, il me faut quand même retourner jusque dans les faubourg de Padum afin de prendre le pont pour franchir la Tsarap Chu et de là, suivre la route qui fait Tongde et puis Zangla. A noter que la rivière Zanskar ne commence qu'à la hauteur de Kumi. C'est là en effet que la Tsarap Chu et la Dado Chu se rejoignent pour devenir le Zanskar en été et le Chadar (fleuve gelé) en hiver".
Cette précision faite, je reviens maintenant à ma journée d'aujourd'hui. Me voilà donc en route pour quelques kilomètres de détour avant d'arriver au monastère de Tongde. Il me faudra plus de deux heures, dans une chaleur acablante, avant d'arriver à destination. Je vous le disais plus haut, Karsha n'est pourtant qu'en face !!
Mais lorsque j'arriverai au monastère, .....
Alors que je viens juste d'arriver au monastère, les moines commencent une puja. Celle-ci débute toujours lorsque le pujari (l’officiant) fait tintiller une clochette, qui appelle les divinités et elle se poursuit par l'offrande de denrées, d'encens, accompagnée de musique et de la récitation de mantras.
Cette puja se fait pour demander aux divinités que le festival qui débutera demain, se passe sous les meilleurs hospices.
Une fois la puja terminée, j'irai jetté un coup d'oeil dans le vieux temple.
Khatas et peintures sont sur les murs.
Les divinités ne sont évidemment pas absentes.
Un constat s'impose, c'est dans les plus vieilles salles que l'on retrouve les plus belles choses.
Ce n'est pas tout ça, mais il me faut toujours un endroit pour dormir au monastère, il est donc temps que je m'en occupe ! Je vais voir un moine et lui pose la question. Hélas, il me dit qu'il n'est pas le responsable, mais qu'il va se renseigner et qu'il viendra me renseigner au plus vite. Ce n'est pas lui qui m'apporte la solution, mais le responsable lui-même vu que le problème est plus compliqué qu'il n'apparait. Il me dit que pour le moment, il y a au monastère une assiociation française qui est venue pour installer l'électricité au monastère et qu'ils sont déjà une vingtaine à dormir dans le monastère et il ajoute que je ne dois pas m'inquiéter, qu'une solution est toujours possible à trouver.
En attendant une réponse, je m'en vais faire une kora du monastère. Visiblement je ne suis pas le seul à avoir eu cette idée. Il faut bien reconnaitre que durant cette circumambulation bouddhique, la vue sur la vallée y est toujours très belle et cela à toutes les heures de la journée.
Le tour terminé, je vais voir un autre temple. Dans celui-ci, il y a un mur rempli de tankha et un hôtel avec des représentations des Bouddhas et Avalokiteshvara, surnommé la déesse de la compassion.
On la montre souvent avec mille bras, mille yeux et onze visages. Neuf têtes de Bodhisattva et d'une tête de bouddha : la dernière est bien sûr celle du bouddha Amitâbha. Chaque étage constitué de trois têtes qui incarne respectivement la compassion pour ceux qui souffrent.
Dans la cour, sous le regard attentif du moine responsable, les moines répètent une dernière fois les danses religieuses (cham) de la fête annuelle. Ces danses tiennent une place importante dans le bouddhisme tibétain, faisant partie intégrante de la pratique spirituelle.
Demain commencera le festival. Le premier jour, c'est souvent le jour le moins important des deux, bien qu'ici, les moines porteront aussi les habits et masques de cérémonies. Ce qui n'est pas toujours le cas ailleurs. C'est donc à voir donc.
Mais lorsque j'arriverai au monastère, .....
..... mes efforts sont directement récompensés par l'énorme panorama sur la vallée. A gauche, direction Padum et à droite Zangla.
Alors que je viens juste d'arriver au monastère, les moines commencent une puja. Celle-ci débute toujours lorsque le pujari (l’officiant) fait tintiller une clochette, qui appelle les divinités et elle se poursuit par l'offrande de denrées, d'encens, accompagnée de musique et de la récitation de mantras.
Cette puja se fait pour demander aux divinités que le festival qui débutera demain, se passe sous les meilleurs hospices.
Une fois la puja terminée, j'irai jetté un coup d'oeil dans le vieux temple.
Khatas et peintures sont sur les murs.
Les divinités ne sont évidemment pas absentes.
Un constat s'impose, c'est dans les plus vieilles salles que l'on retrouve les plus belles choses.
Ce n'est pas tout ça, mais il me faut toujours un endroit pour dormir au monastère, il est donc temps que je m'en occupe ! Je vais voir un moine et lui pose la question. Hélas, il me dit qu'il n'est pas le responsable, mais qu'il va se renseigner et qu'il viendra me renseigner au plus vite. Ce n'est pas lui qui m'apporte la solution, mais le responsable lui-même vu que le problème est plus compliqué qu'il n'apparait. Il me dit que pour le moment, il y a au monastère une assiociation française qui est venue pour installer l'électricité au monastère et qu'ils sont déjà une vingtaine à dormir dans le monastère et il ajoute que je ne dois pas m'inquiéter, qu'une solution est toujours possible à trouver.
En attendant une réponse, je m'en vais faire une kora du monastère. Visiblement je ne suis pas le seul à avoir eu cette idée. Il faut bien reconnaitre que durant cette circumambulation bouddhique, la vue sur la vallée y est toujours très belle et cela à toutes les heures de la journée.
Le tour terminé, je vais voir un autre temple. Dans celui-ci, il y a un mur rempli de tankha et un hôtel avec des représentations des Bouddhas et Avalokiteshvara, surnommé la déesse de la compassion.
On la montre souvent avec mille bras, mille yeux et onze visages. Neuf têtes de Bodhisattva et d'une tête de bouddha : la dernière est bien sûr celle du bouddha Amitâbha. Chaque étage constitué de trois têtes qui incarne respectivement la compassion pour ceux qui souffrent.
Dans la cour, sous le regard attentif du moine responsable, les moines répètent une dernière fois les danses religieuses (cham) de la fête annuelle. Ces danses tiennent une place importante dans le bouddhisme tibétain, faisant partie intégrante de la pratique spirituelle.
La journée se termine dans le monastère de Tongde, tout le monde se retrouve dans la salle commune pour un denier repas, avant de se retirer dans sa cellule. La mienne sera une salle de classe.
Demain commencera le festival. Le premier jour, c'est souvent le jour le moins important des deux, bien qu'ici, les moines porteront aussi les habits et masques de cérémonies. Ce qui n'est pas toujours le cas ailleurs. C'est donc à voir donc.
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