mardi 25 septembre 2012

Le monastère de Phyang et sa vallée reconstruite après les inondations de 2010

Le village de Phyang n'est qu'à 17 kilomètres de Leh et le trajet se fait en à peine 45 minutes. Le premier bus part aux alentours de huit heures au bus stand et il stationne dans la partie des minibus.




Le monastère de Phyang trône fièrement sur son piton rocheux depuis près de cinq siècles. Il fut le premier gonpa de la lignée Drigung Kargyud, les autres étant Lamayuru et Shachukul.



Ces trois photos sont de Pascale. 




Devant l'entrée du gonpa se trouvent de nombreuses pierres sculptées déposées par les pèlerins comme offrandes. 


   
                      



Ici, comme dans le monastère de Diskit, nous ne pouvons pas faire de photo. Ce qui n'est qu'un demi mal car les salles sont tellement sombres qu'il serait de toute façon difficile d'y faire des photos sans un trépied. 
Pas de salles spectaculaires si ce n'est que dans l'une d'elles est exposé différents animaux empaillés et une coupe en calotte crânienne humaine, et bien sûr quelques divinités.


Après la visite, nous sommes allés nous balader dans la vallée qui se trouve derrière le monastère.


Nous sommes venus constater si les travaux de reconstruction avaient été réalisés. Et c'est avec plaisir que nous avons vu les maisons reconstruites et les champs à nouveau cultivés. La vie a repris presque normalement pour tous. Nous avons parlé avec des gens heureux et qui ont retrouvé le sourire après ces années difficiles où tout avait été détruit. Pour rappel, voilà la page de mon blog d'il y a un an http://holidaytrip-himalaya.blogspot.be/2011/10/le-monastere-de-phyang.html 



Phyang aujourd'hui


Le seul problème est que le charme des vieilles constructions a été emporté avec le torrent de boue. Il est évident que ce n'est pas le plus important, le principal étant que les  gens sont relogés et que la vie peut reprendre. 
C'est donc très bien ainsi.

Seuls quelques rares champs attendent encore les cultures.  




Le plus incroyable, c'est qu'en règle générale, la nature a déjà repris le dessus.



  

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