jeudi 24 octobre 2019

De Kharikhola à Nunthala

Hier soir, j'avais prévu de partir dès aujourd'hui à Nunthala. Mais voilà que ce matin, mon corps et mon esprit ont voulu faire la grasse matinée ! Tant et si bien que j'ai été obligé de postposer mon départ d'un jour.
Comme souvent durant une journée de repos, j'en profite pour faire une lessive, prendre une douche et mettre un peu d'ordre dans mon sac à dos.


Photo traditionnelle de mes vêtements qui sèchent.
Le 25 octobre

Aujourd'hui, nouvelle journée de repos, mais cette fois, elle est obligatoire, vu que j'ai attrapé ce que tous voyageurs craignent le plus .... la tourista. Donc, même avec des vêtements propres, il m'est impossible de m'éloigner au-delà des 100 mètres du lodge.
La patronne est d'ailleurs un peu embêtée car elle pense que c'est de sa faute. Alors elle m'apporte des remèdes infaillibles afin de me remettre sur pied le plus vite possible !! 
Pour un peu la détendre, je lui ai demandé : If she was in such a hurry to see me go ?!
Durant la journée, à chaque sortie de ma chambre, elle me demandait .... You want to eat ? No thanks later maybe ! Fort heureusement, pour le souper, j'ai pu satisfaire sa demande et elle m'a préparé un dal bath "reconstituant".
Le soir, je ne tarde pas pour aller me recoucher, tout en espérant que ma nuit sera bonne afin de repartir demain.


Le 26 octobre

Ce matin, je me suis levé avec les jambes encore un peu flageolantes mais je me sentais quand même dans une forme assez suffisante pour redémarrer une journée de trek.
C'est ainsi qu'après le petit déjeuner, j'ai fait mes adieux à la famille et remis mon sac sur le dos. Je n'avais pas fait 100 mètres que j'entendais derrière moi des appels. Je me retourne, c'était la fille et sa maman qui m'apportaient mes battons que j'avais oubliés.


Evidemment, après une journée comme j'ai eu hier, le démarrage est quelque peu compliqué. Mais les nombreux up and dwon, ont vite fait de revitaliser les dernières parties du corps qui n'avaient pas trop envie de reprendre la route.





Fort heureusement, la journée s'annonce belle et la descente qui suit le monastère se révèle plus facile sur un sol sec. Mais ce n'est peut-être pas l'avis de tout le monde, même si pour elles, l'écurie n'est plus très loin!!! 

Pour le moment, les up sont terminés, j'attaque à présent la longue descente qui me conduit vers le Dudh Kosi («rivière au lait»), où se trouve le pont suspendu de 109 mètres. Après avoir traversé le Dudh Kosi, le sentier monte très sérieusement à travers une forêt de pins, qui une fois traversée, me fait presque arriver à Nunthala.


 Si la montée est loin d'être facile, car assez longue, la vue reste époustouflante.
Même si, après tant d'efforts, on se rend compte qu'on n'est pas très loin de notre point de départ !!! Cela donne du même coup la dimension du décor.


En tout cas, cela a permis à mon estomac de se remettre en place. 


les première maisons sont là, mais ce n'est pas encore Nunthala. Pour y arriver, j'ai encore une heure de grimpette.


Question chiffres, le pont suspendu se trouve à une altitude de 1500 mètres et Nunthala est à 2154 mètres.


Voilà Nunthala.



Et les montagnes qui dominent le village.




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