samedi 12 octobre 2019

De Marulung à Thame

Une nuit comme celle-ci, j'en redemande. Comme c'est agréable de trouver un logis chez des gens qui ont un coeur aussi généreux. Un étranger arrive chez vous et vous demande un coin chaud pour passer la nuit et on reçoit cet inconnu au mieux qu'on peut faire. Ce geste ne peut être considéré que comme une attitude noble. Merci monsieur pour votre chaleur humaine. 
Evidemment, chez ces gens là, on ne reste pas après le lever du soleil, on part, car on sait bien qu'il ont déjà donné le maximum pour vous et qu'ils ont leurs occupations. Alors, dès que l'homme est parti traire ses dzomos, j'ai profité d'être seul pour glisser un billet sous sa tasse afin de ne mettre personne mal à l'aise. En effet, dans certains coins reculés de ces contrées, les choses ont très peu changé depuis le temps où ils vivaient exclusivement du troc. 
Cela fait, je referme mon sac en attendant que mon sauveur revienne pour lui dire au revoir et le remercier vivement pour ce qu'il a fait pour moi.
Dernier signe de la main et me voilà reparti.
Il n'est que 6h30 et Thame est au bout du chemin ..... et en plus, il est indiqué !!





Un peu plus loin, je rentre dans un autre hameau, qui lui est un rien plus grand que Marulung et qui aurait pu me loger puisqu'il y a deux lodges. Cette partie-ci de la vallée est d'ailleurs plus habitée, il y a des maisons sur les deux côtés.



Etant donné qu'aujourd'hui, il n'y a pas beaucoup d'heures de marche, j'ai envie de me balader et profiter de cette belle et large vallée où les villages ont même tendance à se succéder.



Je traverse ainsi Tarnga, Hungmo, Thambuteng.




A Thambuteng, je ferai même deux arrêts.


 Le premier sera dans une maison que je voulais simplement photographier. Mais la dame m'a vu et elle m'a invité à entrer chez elle pour boire un thé.
La dame est d'origine tibétaine et pendant que je bois mon thé, elle me raconte sa fuite de son pays natal. Encore une histoire rocambolesque où des gens risquent leur vie pour vivre libre. Je suis resté bien une heure à l'écouter.



Ensuite, j'ai fait une deuxième halte dans un lodge pour manger des chapatis.
Mais la dame comprend autre chose et ne m'apporte qu'un thé. Erreur logique car on m'expliquera à Thame que en dialecte népali, thé ressemble à chapati !!
Donc, je n'ai jamais vu venir mes chapatis.



C'est avec le ventre toujours vide que j'ai continué mon chemin ver Thame.
Fort heureusement, j'y suis arrivé 30 minutes plus tard.






 Il ne me restait qu'à retrouver le lodge de l'année passée, le Summit Everest.
Comme à chaque fois, les retrouvailles furent chaleureuses.



Je n'avais plus qu'à installer mon sac dans la chambre, puis me sustenter et faire ma lessive.


Au repas du soir, ce sera yak meat, fried patato and vegetable.


Au programme de demain, balade jusqu'au Gonpa.


Le 13 octobre

Gonpa de Thame

Les premiers rayons de soleil tombent sur Thame .....


....... C'est le moment de me rendre au monastère. Pour y arriver, il faut forcément monter puisque les dieux sont toujours au-dessus du village.





Je rentre dans le royaume de la tranquillité, 
avec son mur de 'Om Mani Padme Hum'


Ce monastère n'est pas l'un des plus grands, mais il est suffisament joli pour être intéressant. 


Il porte le nom de Dechen Choekhoring gonpa et fait partie de l'école Nyingma (bonnet rouge). Il a été construit, il y a environ 325 ans, à la demande de Lama Sangwa Dorje qui était la cinquième renaissance du Rongbuk Lama au Tibet. Ce dernier a joué un rôle important dans le développement spirituel du Khumbu. De nombreux livres du monastère ont notamment plus de 300 ans. Le gompa a été récemment rénové avec beaucoup de soin : l'extérieur a été reconstruit avec des matériaux d'origine, tandis que l'intérieur n'a pas été affecté. 








Le gonpa se trouve dans un cadre merveilleux à 4000 m d'altitude.


 Fin de la visite.



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