samedi 1 septembre 2018

De Reckong Peo à Chiktul

Notre hôtel étant situé en plein centre et en plus, dans la rue principale, nous avions un peu peur de l'accumulation des bruits durant la nuit. Mais rien de tout ça, une fois huit heures, la ville s'est transformée en ville morte. C'est donc frais et dispo que nous nous sommes levés ce matin pour attaquer la suite de notre programme au Kinnaur.
Pour cela, nous devions prendre un bus menant au pont de Karcham qui enjambe la Sulej river et là, changer de bus pour aller à Chiktul. C'était tellement simple que l'on se voyait déjà au fond de la vallée de la Baspa river !
Pour quitter Rekong Peo, ce fut très simple, vu que des bus, il y en a autant qu'on en veut. C'est lorsque nous sommes arrivés au pont et que nous avons dû changer de bus que cela a commencé à se compliquer. Nous n'avons pas vu un seul bus pour Chiktul durant l'heure et demi que nous sommes restés là. Pourtant, il y avait du monde autour de nous et tous prenaient des voitures particulières pour continuer leur route, mais pas vers Chiktul, donc rien qui passait ce pont conduisant vers Chiktul.
Pascale et moi, on se dit que nous allons arrêter le premier véhicule qui passe le pont et qui va forcément dans la vallée. C'est ce qui arrive vingt minutes plus tard. Un 4x4 nous prend et par la suite, le chauffeur chargera encore d'autres personnes. Tout se passe bien et en cours de route, des voyageurs descendent et d'autres montent. Je ne vois personne qui paye sa course. Bizarre, mais c'est comme ça !!
Lorsque nous arrivons à Chiktul, nous reprenons les sacs dans la benne. Je veux quand même donner quelque chose au chauffeur et je lui tends un billet de 500 Rs, qu'il prend en me disant : je suis taximan et la course est de 2000 Rs. Je refuse totalement car cela n'avait jamais été stipulé. Sur ce, le chauffeur jette le billet 500 Rs à terre. Moi, je le ramasse et lui dit que chez nous, on ne jette pas l'argent à terre et puisqu'il n'en veut pas, il n'aura rien d'autre. Merci pour la course et nous partons à la recherche d'une GH. Le gars nous suit, mais pas pour longtemps, car il sait très bien qu'il a voulu nous avoir et qu'il n'est pas en ordre pour jouer taximan. 
La recherche d'une bonne GH se poursuit, mais il n'y a rien de terrible et nous nous contentons d'une chambre plutôt humide. Mais bon, ce n'est que pour une nuit. 


Nous pouvons enfin visiter le village. Hélas, la météo est grise, le ciel est bas et la pluie commence même à tomber. Photos d'anciennes maisons en bois et balade jusque dans le fond de la vallée.

 


L'architecture des maisons en bois est intéressante, mais avec une météo pareille, le village est déprimant.



 


C'est pas la joie, en effet !!


Et la balade jusque dans la vallée n’apportera pas le soleil. 


Il y a des jours où on est content que le soleil se couche, même en voyage !!

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