Lever 6h : faire les sacs et prendre le petit déjeuner. Il est 7h30 lorsque nous démarrons pour une longue ascension, certes facile, mais comme le dénivelé jusqu'au sommet est de 970 mètres et que, par expérience, nous savons que nous faisons 250 mètres de dénivelé à l'heure, si nous calculons bien, nous sommes partis pour un minimum de 4 heures d'efforts. Heureusement que notre petit déjeuner fut copieux !!!
Point du vue météo : les nuages sont encore dans la vallée et si le vent ne se lève pas trop vite, il y a des chances que notre passage au pass, se fasse sous un ciel bleu. A voir quand même, car tout le monde sait qu'en montagne, on peut avoir les quatre saisons en une seule journée !
Pas d'inquiétude pour le moment. Nous pouvons même prendre le temps de faire à l'aise nos arrêts photos.
Après 45 minutes de grimpette, Pascale enlève déjà une couche. Il faut dire qu'à la différence d'hier, le soleil nous gratifie de ses plus beaux rayons.
Tout va pour le mieux et nous continuons notre progression vers le sommet qui est pourtant encore bien loin.
A 4000 mètres, le manque d'oxygène ne se fait pas encore trop sentir, mais cela n’empêche pas de faire une pause !!
Voici que lors de l'ascension, les nuages et brumes qui étaient au niveau des forêts, remontent peu à peu le long des montagnes. Ils sont quasi sur nos talons, mais nous, nous restons encore au soleil. Mais pour combien de temps encore ?
Du coup, Pascale commence à presser le pas. Je la tranquillise en lui expliquant qu'il y a des chances que les nuages restent accrocher aux flancs des montagne, plutôt que de tomber dans la vallée.
C'est avec une certaine satisfaction que l'on observe les premières fleurs d'altitude, qui nous prouvent que nous sommes à plus 4300 mètres. Il ne devrait rester qu' un bon 300 mètres pour passer le sommet.
Une toute dernière pause avant l'assaut final.
Les nuages, eux, ne font pas de pause et ils sont bien présents. Et même de plus en plus près, comme pour nous rappeler qu'ils peuvent jouer les troubles fêtes.
Nous croyons avoir fait le plus dur pour être arrivés au top. Mais non, il y a encore à grimper et ce n'est pas la partie la plus simple.
Cette fois, nous nous approchons du but, mais nous ne sommes pas les seuls. Les nuages veulent eux aussi gagner le sommet.
Il est pourtant là devant nous le col
du Laurebina La qui trône une altitude de 4610m et cela fait 4h30 que l'on transpire.
Les derniers mètres sont les plus longs, mais cette fois on y est .......
........ Le bonheur est intense et il est partagé.
Les photos souvenirs sont terminées. Nous en profitons pour trouver un petit coin à l’abri du vent pour y manger le repas que nous avons reçu à notre départ de la GH ce matin. Après un tel effort, l'estomac ne refuse pas cette nourriture réconfortante.
D'où nous prenons notre repas, nous avons une vue imprenable sur le premier lac.
Après une demi-heure de repos, nous reprenons et descendons tout en continuant d'admirer ce premier lac. Mais il ne sera pas notre seule surprise car sur le chemin de Gosainkund, il y en aura encore cinq. Ils ne seront pas tous aussi bleus, mais seront toujours dans un décor grandiose.
Pour enfin voir Gosainkund, surplombant un autre lac.
Un peu avant de rejoindre le village, de nombreux drapeaux à prières entourent une source.
Nous nous arrêtons au premier lodge 'Namasté, où en soirée, nous aurons tout le loisir de nous remémorer notre splendide journée.
Clair de lune sur le lac Gosainkund.
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