samedi 15 septembre 2018

Katmandou après le tremblement de terre de 2015

Nous quittons notre hôtel à Thamel vers 10h. Le quartier est calme et paisible, mais dès qu'on en sort, on est immédiatement confronté à une circulation irrationnelle de motos et de voitures qui apportent une pollution insoutenable. 
Pourtant aujourd'hui, nous avons pris notre courage à deux mains et nous nous dirigeons vers le fameux stupa de Swayambhunath, qui est un des plus anciens et le plus saint des sites bouddhistes de Katmandou.
Mais lorsque nous arrivons au pied de la colline boisée, il faut encore monter 365 marches pour pouvoir contempler le stupa. Ce qui est loin d'être évident après avoir pris la pollution de la ville plein les narines  !!
Mais bon, vu d'en bas, cela a l'air de valoir la peine de faire l'effort de monter jusque là. 


  
Bien évidemment, c'est lorsque l'on arrive tout en haut qu'il y a le guichet pour payer l'entrée du site.
Le stupa est aussi appelé temple des singes. Ceux-ci y sont en effet très nombreux et il faut mieux s'en méfier. Celui ci a d'ailleurs l'envie de me jouer un mauvais coup !!!




 Rien à redire, une fois là-haut, on n'a vraiment plus envie de redescendre.


Même la vue sur Katmandou nous fait oublier que ....


..... le 25 avril 2015, le Népal fut frappé par en tremblement de terre de magnitude 7,9 qui coûta la vie à 9000 personnes dans l'ensemble du pays.
Vu du ciel, la ville a pourtant repris des couleurs. Mais trois ans après les séismes dévastateurs, tous les immeubles d'habitations ne sont toujours pas reconstruits. Car il reste de nombreux stigmates dans tout Katmandou : les temples, les palais et les monastères millénaires sont toujours en ruine. 
C'est que nous avons constaté sur Durbar Square.
Franchement, c'est vraiment la désolation qui nous envahit lorsque nous constatons ce qu'il en reste aujourd'hui . Alors qu'il y a dix ans, nous avions passé, sur cette place du Darbâr, un moment mémorable.
http://www.errances-en-sacados.be/2008/11/katmandou.html
Aujourd'hui, nous avons trouvé ceci.




Il est inutile d'en montrer plus, tout le monde aura bien compris la douleur que l'on ressent devant un tel désastre.

Nous avons un peu discuté avec un des marchands qui se trouvent encore sur cette place, en lui demandant comment le commerce allait depuis 2015 ? Il nous a dit que c'était terrible, qu'il avait tout perdu, que ce qui restait à vendre n'était que des choses sans intérêt. Ceux qui avaient de la valeur, il a été obligé de les vendre il y a bien longtemps, à d'autres marchants plus riches et que depuis, c'était la désolation.





Nous en avons assez vu et nous sommes retourné dans notre hôtel à Thamel.

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