Après une bonne nuit de sommeil, je suis à nouveau en pleine forme pour aborder le seul obstacle de la journée, le Yaye La. Ce col n'est pas des plus hauts de la région, mais il fait quand même 4790 mètres. Après avoir franchi le pass, j'arriverai très vite au camp que forment les quelques familles de transhumants et de leurs troupeaux, qui vivent là depuis le printemps jusqu'à la fin de l'été.
Il est 6h50 et bien que l'étape ne soit pas très longue, il est quand même temps de partir à l’assaut du col, qui est là juste devant moi.
Il y a un chemin que les transhumants prennent pour aller au lac mais il me parait si raide, que je préfère prendre la route qui me mènera de toute façon là-haut.
Il n'y a que vingt minutes que je marche, et lorsque je jette un coup d'oeil sur la nonnerie, il me semble que les bâtiments sont déjà bien petit ! Le pass n'est plus très loin, mais j'ai bien l'impression que cela monte de plus en plus raide.
Dès que je passe le col, j'ai une vue incroyable sur le lac et les pâturages. Vu de si loin, je n'aperçois ni les maisons et encore moins les milliers de chèvres et les quelques centaines de dimos et de yaks que constituent le troupeau de ces familles de transhumants.
A 9 heures, je suis devant les cinq maisons qui forment le camp. Je constate, que si je ne voyais pas les bêtes, c'est parce qu'elles sont encore dans les différents enclos.
Les présentations sont faites, tout le monde est mis en confiance, je peux maintenant faire ce pourquoi je suis venu ici c'est à dire voir et comprendre comment ces gens vivent avec leurs troupeaux pendant des longs mois isolés dans la montagne.
Les chèvres ont déjà été traites ce matin et les dimos ont presque fini de l'être. Pendant ce temps-là, le troupeau de chèvres quitte le hameau pour aller paître près du lac.
Il est 6h50 et bien que l'étape ne soit pas très longue, il est quand même temps de partir à l’assaut du col, qui est là juste devant moi.
Il y a un chemin que les transhumants prennent pour aller au lac mais il me parait si raide, que je préfère prendre la route qui me mènera de toute façon là-haut.
Il n'y a que vingt minutes que je marche, et lorsque je jette un coup d'oeil sur la nonnerie, il me semble que les bâtiments sont déjà bien petit ! Le pass n'est plus très loin, mais j'ai bien l'impression que cela monte de plus en plus raide.
Dès que je passe le col, j'ai une vue incroyable sur le lac et les pâturages. Vu de si loin, je n'aperçois ni les maisons et encore moins les milliers de chèvres et les quelques centaines de dimos et de yaks que constituent le troupeau de ces familles de transhumants.
A 9 heures, je suis devant les cinq maisons qui forment le camp. Je constate, que si je ne voyais pas les bêtes, c'est parce qu'elles sont encore dans les différents enclos.
Un homme vient vers moi en me disant de grands juley. Il me propose d'aller dans le bâtiment situé plus en haut car des moines y font une puja afin que les hommes et leurs animaux soient préservés du mal pendant toute la période qu'ils vont rester ici.
En guise de remerciement, les représentants de chaque famille viennent apporter des présents à chacun des moines. Il y a là devant eux, du beurre, du riz et de la laine kashmir.
Puis une femme nous offre à manger à chacun de nous. C'est une omelette vegetables améliorée avec du beurre fondu. Cela s’avérera être un véritable délice pour les papilles. Cette omelette est bien sûr accompagnée de chapatis.
Voilà comment j'ai passé mes premiers moments dans ce hameau formé de cinq rudimentaires maisons de pierres.
On ne se connait pas mais les hommes du camp me disent que toutes les portes me sont ouvertes et si j'ai besoin de la moindre des choses, je n'ai qu'à le demander. Je remercie ces hommes de leur accueil chaleureux. Je reconnais bien là les gens simples au grand coeur.
En tant qu'invité, je reçois une place de privilégié dans la maison d'accueil. Elle est tout à côté du feu afin que je n'aie pas froid durant la nuit.
Les chèvres resteront toute la journée en pâture sous la surveillance de deux bergères.
Ces chèvres ne rentreront au hameau que pour se faire traire une deuxième fois de la journée. Inutile de dire que le lait qu'elles donnent, a un goût très fort et tout à fait naturel. Les bergers en font du yaourt et du fromage.
J'y retrouve ceux qui sont restés sur place et qui passent leur temps comme ils peuvent en attendant que le boulot reprenne avec le retour des bêtes.
Les photos reflètent très bien le véritable plaisir que ces gens ont eu de m'accueillir.
L'attente est longue et les hommes décident d'aller faire une partie de cartes. Elle se fera dans une ambiance que l'on peut retrouver dans nos cafés, c'est à dire très joyeuse et arrosée de bière locale, le chang. Les bonnes choses ont toujours une fin, les chèvres vont bientôt rentrer et la traite va pouvoir commencer.
Par un procédé que je n'ai pas très bien compris, toutes les bêtes sont triées et chacune d'elles rentre dans l'enclos où elle est doit être.
Des chèvres seront peignées afin de récolter la précieuse laine " le kashmir" et d'autres seront traites.
Celles qui doivent être traites, sont alignées face à face et leurs cornes sont entrecroisées de sorte qu'elles ne peuvent plus bouger. De cette façon, les femmes peuvent les traire en toute tranquillité. Un procédé parfaitement rôdé et terriblement efficace.
Le soir tombe assez vite dans la montagne et je suis, hélas par manque de luminosité, obligé d'arrêter mes photos. Je pense néanmoins que le principal a été montré. Demain matin, je reprendrai mes photos pour avoir ainsi la totalité d'une journée chez les transhumants.
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