Aujourd'hui, je quitte Hanu Yogma pour rejoindre le deuxième village qui est accessible aux touristes dans cette vallée, le village de Hanu Gongma. C'est à pied que je commence les cinq kilomètres qui séparent les deux villages. Deux kilomètres plus loin, un pick up arrive avec déjà quelques personnes dans la benne. Je me dis qu'il serait bien que j'arrive le plus tôt possible à Hanu Gongma, je fais signe au chauffeur pour demander s'il veut bien s'arrêter. Le véhicule stoppe et je monte dans la benne. A peine cinq cents mètres plus loin, on se fait arrêter par des militaires qui veulent voir s'il n'y a pas de touriste à bord. Cela tombe bien, puisqu'il y en a justement un. Je comprends évidemment directement que c'est pour me demander mon permis et je suis déjà dans mon sac à la recherche d'une copie de mon fameux sésame. Ici le contrôle est simplifié puisque les soldats savent très bien que j'ai déjà été contrôlé lors de mon passage dans la première caserne. Nous pouvons évidemment repartir directement.
Arrivé au pont de Hanu Gongma, le chauffeur pense peut-être que je veux aller plus loin et continue sa route. La zone est interdite pour moi, il vaut mieux que je descende spontanément du pick up, avant qu'une recrue de l'armée indienne ne s'en occupe, cela pourrait me valoir des sérieux ennuis !!
Arrivé au pont de Hanu Gongma, le chauffeur pense peut-être que je veux aller plus loin et continue sa route. La zone est interdite pour moi, il vaut mieux que je descende spontanément du pick up, avant qu'une recrue de l'armée indienne ne s'en occupe, cela pourrait me valoir des sérieux ennuis !!
Il est neuf heures et je constate qu'il y a déjà une grosse activité dans les champs qui sont au-devant du village. Je passe donc par ceux-ci, avant de monter voir les habitations.
Ici, toutes les femmes sont encore habillées traditionnellement, même lorsqu'elles travaillent dans leur lopin de terre.
Les hommes et les enfants sont déjà plus à l'occidentale, même s'ils gardent aussi une petite touche d'exotisme.
Le tour dans les champs est terminé, je vais maintenant jusqu'au village.
Certaines maisons sont construites avec de fortes tendances ladakhies et d'autres purement Brogpa.
Il y en a même qui ont des jardins très bien fleuris. Il faut dire que ces fleurs servent surtout à orner les coiffes des femmes, les jours de fête.
Les femmes qui ne sont pas dans les champs, s'occupent des chèvres qui sont toutes installées dans un enclos près de chaque maison.
L'intérieur du gonpa.
Je termine le tour du village par cette vue sur la vallée.
Je redescends vers la route pour continuer mes visites.
Le village de Hanu Gongma est divisé en deux quartiers distincts, avec d'un côté, celui de KasKas et de l'autre Farol. Celui de Farol est celui que je viens de visiter. Quant à Kaskas, il se trouve au beau milieu des champs, mais aussi au bas d'un promontoire. Ce qui lui a valu d'être complètement ravagé lors des inondations de 2010. Aujourd'hui, toutes les maisons sont reconstruites, mais le cachet n'y est plus.
Hélas, de gros nuages gris commencent remplir le ciel. Je décide de ne pas aller voir le quartier Kaskas de plus près et de retourner à pied en direction de la vallée du Dha. Je verrai bien jusqu'où j'irai.
La balade est facile puisque cela descend toujours.
Je repasse à Hanu Yokma et lorsque j'arrive dans la partie la moins intéressante de la vallée, un 4x4 s'arrête et le chauffeur me demande si je vais à Khaltse ? Je ne sais pas trop mais je n'ai pas trop le temps de gamberger et pour être certain de ne pas le regretter, je réponds oui !! C'est comme cela que je me retrouve, confortablement installé, en direction de Khaltse.
Tout va alors très vite. Une demi-heure plus tard, nous sommes déjà au bord de l'Indus.
Lorsque le chauffeur me dépose à Khaltse, je vais manger un dal dans un des nombreux restaurants du coin.
Pendant le repas, je réfléchis sur la suite que je pourrais donner à la fin de mon voyage. Aujourd'hui, nous sommes le 26 août et mon avion de retour pour Delhi est prévu le 3 septembre. Il me reste sept jours avant de rentrer à Leh. Comme je n'ai vraiment aucune envie de rester si longtemps en ville, je me dis que je ferais bien un nouveau crochet par Tar. Terminer avec quelques jours de repos, dans un coin calme, est somme toute une excellente idée.
C'est comme cela que je me suis retrouvé à 17h30 à Tar.
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