Ce matin, je me lève de bonne heure. Le soleil n'illumine pas encore les drapeaux à prières mais le ciel est bleu et les quelques nuages qui stagnent au-dessus de moi, reçoivent déjà les premiers rayons du soleil.
En attendant que l'astre solaire illumine le reste du paysage, je mets de l'ordre dans mes affaires. Je referme mon sac puisque que je suis, plus que jamais, bien déterminé à partir de Tia pour rejoindre la vallée de la Noubra. Avant d'entreprendre cette nouvelle aventure qui s'avère être quelque peu délicate, je souhaite aller au vieux gonpa pour me recueillir un moment devant la statue de Guru Ripotche.
J'aurais bien aimé faire quelques photos de l'intérieur de ce gonpa. Hélas, je n'en ai pas reçu la permission. C'est bien dommage car la statue de Guru Rinpoche est de toute beauté.
L'heure du départ a sonné, il est temps pour moi de remercier une dernière fois mes hôtes et de recevoir par la même occasion, les derniers conseils de prudence.
Je sais que la rivière me donnera la direction à prendre durant les deux premiers jours. Je n'ai donc pas pour le moment trop de soucis à me faire.
La première grimpette est assez raide, mais par chance, elle s'effectue sur un chemin bien tracé. Une heure de marche plus tard, j'ai une vue plongeante sur la vallée, le village et le monastère de Tia. Ce décor semble tellement inoffensif que j'avance d'un pas alerte, tout en oubliant, un tant soit peu, les divergences d'opinion que nous avons eues hier soir lors de la discussion sur la faisabilité de ce trek en solitaire.
Le décor qui m'entoure, devient très vite aride et derrière moi, il n'y a même plus l'ombre du monastère ou du village. Progressivement, je retrouve le plaisir de me marcher seul dans cette immensité de pierres, qui, au fil du temps, donne une impression de grande puissance. Rien à dire, tout comme un océan, la montagne est un univers qui sait se faire respecter.
Sur l'heure de midi, j'arrive à une première bergerie. Il n'y a personne et je profite de l'endroit pour casser la croûte.
Tout en me restaurant, je me dis que je m'arrêterais déjà bien ici pour passer la nuit. L'endroit est sympa et il y a un coin d'herbe pour monter ma tente. Par acquit de conscience, je jette quand même un coup d’œil sur ma carte et je constate que quelques kilomètres plus en amont, il y a encore un espace de verdure et que celui-là est beaucoup plus grand que celui-ci. Après mon repas, je décide de continuer jusqu'à cet autre point vert.
L'idée est bonne car à mon arrivée sur place, il y a quelques bergers accompagnés de leurs bêtes.
Je demande aux deux bergers, s'ils ne voient pas d’inconvénient si je monte ma tente ici ?
Pour eux, cela ne pose pas de problème mais ils me précisent que leur camp est situé plus bas et que leurs tentes ne sont pas très loin.
Je repars pour rejoindre l'endroit où les bergers ont monté leurs tentes. Lorsque j'arrive, il n'y a qu'un berger occupé à filer la laine avec un fuseau.
Pendant que nous buvons notre thé, mon homme continue à faire tourner sa toupie et enroule au fur et à mesure le fil autour de celle-ci. Je lui demande à quelle heure les bêtes vont rentrer ? Il me répond qu'ils ne devraient pas tarder de rentrer au bercail. Le temps passe et mon homme devient de plus en plus inquiet car ni le berger, ni les bêtes ne rentrent au camp. A dix-sept heures, il se prépare pour aller à la rencontre du troupeau. Trop angoissé, il préfère partir seul.
Je ne serai jamais ce qui s'est passé dans ces montagnes car le lendemain matin, il n'y avait toujours personne au camp.
Sur l'heure de midi, j'arrive à une première bergerie. Il n'y a personne et je profite de l'endroit pour casser la croûte.
Tout en me restaurant, je me dis que je m'arrêterais déjà bien ici pour passer la nuit. L'endroit est sympa et il y a un coin d'herbe pour monter ma tente. Par acquit de conscience, je jette quand même un coup d’œil sur ma carte et je constate que quelques kilomètres plus en amont, il y a encore un espace de verdure et que celui-là est beaucoup plus grand que celui-ci. Après mon repas, je décide de continuer jusqu'à cet autre point vert.
L'idée est bonne car à mon arrivée sur place, il y a quelques bergers accompagnés de leurs bêtes.
Je demande aux deux bergers, s'ils ne voient pas d’inconvénient si je monte ma tente ici ?
Pour eux, cela ne pose pas de problème mais ils me précisent que leur camp est situé plus bas et que leurs tentes ne sont pas très loin.
Je repars pour rejoindre l'endroit où les bergers ont monté leurs tentes. Lorsque j'arrive, il n'y a qu'un berger occupé à filer la laine avec un fuseau.
Un peu surpris de me voir là, il me propose directement de m’asseoir et de boire un thé avec lui.
Pendant que nous buvons notre thé, mon homme continue à faire tourner sa toupie et enroule au fur et à mesure le fil autour de celle-ci. Je lui demande à quelle heure les bêtes vont rentrer ? Il me répond qu'ils ne devraient pas tarder de rentrer au bercail. Le temps passe et mon homme devient de plus en plus inquiet car ni le berger, ni les bêtes ne rentrent au camp. A dix-sept heures, il se prépare pour aller à la rencontre du troupeau. Trop angoissé, il préfère partir seul.
Je ne serai jamais ce qui s'est passé dans ces montagnes car le lendemain matin, il n'y avait toujours personne au camp.
Pour mettre ma tente, je redescendrai un peu vers le premier camp car il y avait nettement plus d'herbe là-bas. Ce qui est incontestable plus confortable pour avoir une bonne nuit de repos.
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