Tout va très bien dans cette fin de trek puisque je ne suis plus qu'à une journée de marche du monastère de Chiwang. Aujourd'hui, je vais aller faire une petite balade sur les hauteurs de Phurteng afin, je l'espère, avoir une vue encore plus belle sur les montagnes.
Ce matin au lodge, c'est le grand branle-bas de combat autour de moi, car toute la troupe de Sherpa préparent les sacs pour repartir.
Ce qui m'étonnera toujours le plus, c'est que ces sherpas sont qussi lourds que la moitié d'un poids super-plume en boxe, et qu'ils portent des charges de trente kilos sur le dos pour un salaire de 2000 Rs (15 euros) par jour. Le chef d'expédition paye ses hommes tous les matins avant de repartir. Cela pour éviter les problèmes et tout malentendu dans le groupe. J'ai donc pu assister au versement de leurs honoraires.
Quand à moi, je me dirige comme prévu vers les cimes.
J'ai beau monter, la vue n'est pas forcément plus dégagée sur les montagnes que lorsque j'étais au lodge.
Alors je redescends pour retourner à mon point de départ et commander une sherpa stew et un tibetain bread pour mon lunch de 14h30.
Demain, je continue sur Chiwang.
Le 8 novembre
Ma toute dernière étape 2019.
C'est parti
Dernier regard sur le lodge qui est déjà bien loin.
Lorsque j'arrive à Salung, j'entends des chants sacrés de moines qui viennent d'une maison. J'y entre et je demande au propriètaire si je peux assister à la puja. Cela m'est évidemment autorisé avec grand plaisir car c'est aussi un honneur pour lui de pouvoir partager la cérémonie qui se passe sous son toit.
Direction Ringmu.
Le chemin est connu, il n'y a qu'à se laisser guider.
Lorsque j'arrive à la fromagerie, j'y entre pour acheter une roue de fromage qui ira jusqu'à Bruxelles.
Chargé de quatre kilos de plus, je vais à présent manger au lodge habituel.
Pendant le repas, je discute avec la patronne pour savoir s'il est possible de dormir au monastère de Chiwang pendant les trois jours du festival ? Elle me répond que oui, mais il faudra y aller un ou deux jours avant pour être certain d'avoir une chambre. Bon, nous sommes que le 8, il me reste donc maximum trois jours pour y aller.
Mon plat terminé, je me pose la question à savoir pourquoi je n'irais pas dès aujourd'hui à Chiwang, cela me donnera l'occasion de suivre les préparatifs !
L'idée me tente fortement car je ne suis jamais resté plus de trois jours dans un monastère et ici, cela en ferait sept. Cela me donnerait l'occasion de finir ce voyage de bien belle façon.
La décision est prise, j'y vais dès aujourd'hui.
La balade dans cette forêt de sapins est agréable et en cette fin d'été, il y règne déjà comme un petit air d'automne.
Hélas, il n'y a pas qu'en Amazonie que le déboisement est à grande échelle. Ici, tout se fait sur place. Si bien que des stocks aussi importants, j'en découvre une bonne dizaine.
Et le transport de bois va bon train et aux yeux de tous.
Je continue à présent sur mon chemin "d'ermitage !"
Après une belle montée, j'arrive aux portes du domaine.
Après ces jours de marche, je suis pris par l'émotion d'enfin pouvoir franchir le portail, comme si je ressentais déjà les grands moments que j'aurai l'occasion de vivre ici au monastère.
La suite, ce sera sur une autre page car ma journée est loin d'être finie et cette page est déjà bien longue.
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