mardi 12 juillet 2022

De Fouillouse jusqu'à Larche

 Aujourd'hui, mon programme est le suivant : passage de deux cols, le col du Vallonet (2524 m.) et celui de Mallemorte (2558 m.). 
A la sortie de Fouillouse m'attend directement une ascension qui, bien qu'elle soit régulière, est assez longue.


Même dans le sud, une journée commence généralement dans des bois de mélèzes. Ce n'est qu'ensuite qu'on arrive dans les pâturages.


Fouillouse était à une altitude de 1907 m. ce qui me fait un dénivelé de 600 m. pour arriver au col.




2h30 après mon départ, j'arrive au sommet du col du Vallonet. Ma moyenne étant de 250 m. de dénivelé positif par heure, je suis donc satisfait de mon avancée.


Il ne me reste qu'à descendre le col, puis remonter vers le Fort de Plate Lombarde, du moins ce qu'il en reste, avant de continuer vers le sommet du col Mallemort.



La chaleur est de plus en plus présente, et d'après ce que je constate, cela fait bien longtemps qu'il n'y a plus eu beaucoup de précipitations dans la région. Pour preuve, le lac du Vollonnet culminant à 2432 m. qui est aujourd'hui complètement à sec. Spectacle qui risque bien de se répéter un peu partout si nous continuons à ignorer les problèmes du réchauffement climatique.


Je suis à présent sur le dernier tronçon du sentier menant à mon deuxième col de la journée.


Mais avant d'y arriver, je longe un chemin qui lui, monte aussi au Fort.


Qu'il soit recouvert de bitume ou de pierres, je préfère rester sur mon petit chemin.



Arrivé à hauteur du Fort de Plate Lombarde, je décide d'aller y jetter un coup d'oeil. Question de voir ce qui reste de l'époque où l'Italie du temps du régime de Mussolini, de même que son ami d'Allemagne, donnaient quelques soucis au monde libre.
Evidemment, avec les années, il ne reste plus grand chose des bâtiments qui sont sans grand intéret architectural. Ce sont tout bonnement que de vulgaires ruines qui ont fait leur temps.




Je ne m'y attarde donc pas trop et je continue sur mon sentier jusqu'au col qui n'est vraiment plus très loin.


Au sommet, je peux prendre mon temps pour admirer le paysage, vu que Larche n'est plus très loin. La ville est juste en bas dans la vallée mais je ne l'aperçois pas encore d'où je suis.


Mais la descente sera particulièrement difficile, surtout pour mes genoux, qui sont relativement fatigués et usés par les années de montagne que je leur ai fait subir !


Je déposerai mon sac et monterai ma tente au camping de la ville.
Commodité garantie pour un trekkeur qui se rapproche encore un peu plus de la Méditérranée.


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