mercredi 13 juillet 2022

De Larche à Bousièyas

 En ce début de journée, mon programme est très bien résumé sur le panneau. Il n'y a que mon heure de passage qui manque ! Il est 6h10.

Le début de cette journée est, pour le moins que l'on puisse dire, tranquille puisque le chemin est plus que confortable. Ce qui est tout bénéfique pour mes chaussures qui, pour le moment, tiennent encore à mes pieds, malgré leur fatigue constatée à Villard St Pancrace.


Le chemin me conduit jusqu'à Pont Rouge (1907 m.) pour rentrer de plain-pied dans le Parc National du Mercantour. C'est là que ce chemin confortable laissera place à un sentier qui me conduira au lac  du Lauzanier (2284 m.) et ensuite vers le  Col du Pas de la Cavale (2671 m.) 



Tout va bien puisque sur les premières pentes, le soleil commence à faire son apparition. C'est évidemment de bonne augure pour mon passage au lac.




Lorsque je suis sur place, les marmotes batifolent dans les premiers rayons de soleil.


Quand au lac, il se prépare à m'offrir ses plus belles couleurs. Conquis par l'invitation qu'il m'offre, je dépose mon sac pour m'assoir confortablement dans l'herbe afin d'assister au spectacle. J'en profiterai aussi pour prendre mon petit dej.
La journée commence sur de bons auspices.


Je resterais bien là, mais il est quand même un peu tôt pour monter la tente !
Je quitte donc à regret ce site exceptionnel par sa beauté, pour continuer mon chemin vers le Pas de Cavale, qui sera ma principale difficulté de la journée.



Après ce passage étroit, il est temps pour moi de me retourner pour faire mes adieux au lac.
Lui m'offre son plus beau bleu profond.



Une bonne demi-heure plus tard, j'arrive à un autre lac situé à 2428 m. d'altitude, le lac d'Agnel.
Celui-ci est nettement moins imposant que son grand frère Lauzanier, surtout qu'il a tendance à se reduire sérieusement, mais toutefois, cela ne l'empèche pas de se montrer tout aussi bleu.


Dans ces jolis décors minéraux, l'ascension du Pas de la Cavale.
Hélas, à l'approche du col, le ciel a tendance à se couvrir.


Pendant ce temps là, la montée devient de plus en plus raide.


Et pour compliquer mon avancée, voilà que je dois même frachir un éboulement à flanc de montagne. C'est le moment de rester concentré !!


Une fois la difficulté passée, je peux me retourner pour revoir le petit lac d'un peu plus haut.


Mais le sommet n'est pas encore atteint.


Ce sera fait à 11h49.


Et visiblement, je ne suis pas seul là-haut.


Un tour d'horizon avant de redescendre.


La descente est impressionante. Mais là encore, je ne suis pas seul.


Hé oui, je viens de là-haut.


Il me reste à monter au col des Fourches.




A 14h j'y serai.


Là-haut se trouvent de nombreux blockhaus.


Je continue à présent jusqu'au camp des Fourches, qui sont les ruines d'un campement militaire.



Après le camp, c'est directement la grande descente jusqu'à Bousièyas.


Je traverserai ce hameau pour partir vers le col de Colombière.



Un peu avant le col, je monterai ma tente.


Cette nuit, c'est full moon, mais je serai seul pour fêter l'événement !!


Ce fut une nouvelle très belle journée. 

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