Après toutes les émotions que j'ai eues hier, lorsque je suis arrivé à Darcha, mon seul souci était de trouver un hébergement. Ce n'est évidemment pas le choix qui manque puisque c'est un carrefour routier très important. Les restaurants et hébergements sous tente sont légion. Il ne me reste qu'à choisir celui qui me plaira le plus.
Mon choix fut bon puisque la nuit a été impeccable, mais le réveil fut plutôt matin, car les chauffeurs viennent ici aussi pour boire leur thé matinal. Qu'à cela ne tienne, je fais directement mon sac et je bois un thé avec eux en attendant le bus qui vient de Keylong et qui devrait être ici vers les six heures et demie. La patron de la tente restaurant me dit d'ailleurs que le bus est déjà à Darcha et que le chauffeur fait sa pause café dans un autre restaurant.
Six heures quarante, le bus arrive, nous voilà partis pour un minimum de huit heures de route pour une distance de 237 kilomètres jusque Pang. Là où commence mon tracé qui me conduira au Tsomo Riri.
En tout cas, elle fait partie de ces routes les plus hautes du monde.
Ce décor est perpétuellement en mutation, si bien que mon appareil photographique reste continuellement dans mes mains et mon doigt toujours prêt à la détente.
Il faut avouer que ce trajet est à vous couper le souffle, au propre comme au figuré d'ailleurs.
Tout le monde a envie de profiter de ce fabuleux décor, même les animaux sauvages s'y retrouvent pour leur quête de nourriture.
Et puis, il y a les autres, ceux qui ne disent rien et qui emmènent leur troupeau vers de meilleurs pâturages.
D'un seul coup, presqu'au sommet du Nankee, notre simple bus s'est transformé en véhicule pour safari et le chauffeur invite ses clients en première loge, à admirer ce troupeau de bharals.
Après cet intermède, il est temps de se diriger vers ce qui sera mon dernier col de la journée, le Lachulung La (5100 m)
Mais à l'approche du sommet, une colonne de véhicules s'est formée et reste en rade tout au long de la route. Notre bus s'arrête à son tour et les portes s'ouvrent. Ni une ni deux, je me dirige vers l'avant afin de constater la cause de cet immobilisation. Un camion en panne ou accidenté, tout bien sûr peut être possible.
Mais ce que je découvre, j'étais loin de me l'imaginer !!
Merci à Tanguy et Violette pour ces trois photos.
A trente minutes près, mon approximation fut la bonne et nous voilà repartis pour ma destination, qui est Pang.
Grosso modo, il nous reste qu'une bonne vingtaine de kilomètres, il est quinze heures vingt, pour quatre heures et demie, nous devrions être à mon étape du jour.
Mais le Pang que j'attendais, n'est pas celui qui arriva !!!!
Et nous voilà une nouvelle fois bloqués. Evidemment, la réparation se fait à l'indienne. C'est-à-dire tout le monde regarde et c'est le chauffeur et le mécano qui travaillent.
Dans ces conditions, il aura fallu presque une heure pour repartir cette fois, du moins je l’espère, vers le bon Pang.
Mon choix fut bon puisque la nuit a été impeccable, mais le réveil fut plutôt matin, car les chauffeurs viennent ici aussi pour boire leur thé matinal. Qu'à cela ne tienne, je fais directement mon sac et je bois un thé avec eux en attendant le bus qui vient de Keylong et qui devrait être ici vers les six heures et demie. La patron de la tente restaurant me dit d'ailleurs que le bus est déjà à Darcha et que le chauffeur fait sa pause café dans un autre restaurant.
Six heures quarante, le bus arrive, nous voilà partis pour un minimum de huit heures de route pour une distance de 237 kilomètres jusque Pang. Là où commence mon tracé qui me conduira au Tsomo Riri.
Voici un récapitulatif du trajet et des altitudes :
Darcha 3350 m, Patseo 3820 m, Zingzing bar 4150 m, Baralacha La 4892 m, Sarchu 4253 m, Nakee La 4930 m, Lachulung La 5065 m, Kangla 4878 m et Pang 4634 m.
Les routes indiennes sont rarement de tout repos, mais la route Manali / Leh fait partie de celle dont le qualificatif ne fait pas encore partie de la langue française et si je voudrais m’essayer, je dirais qu'elle est insolite.
Ce décor est perpétuellement en mutation, si bien que mon appareil photographique reste continuellement dans mes mains et mon doigt toujours prêt à la détente.
Il faut avouer que ce trajet est à vous couper le souffle, au propre comme au figuré d'ailleurs.
Tout le monde a envie de profiter de ce fabuleux décor, même les animaux sauvages s'y retrouvent pour leur quête de nourriture.
Et puis, il y a les autres, ceux qui ne disent rien et qui emmènent leur troupeau vers de meilleurs pâturages.
D'un seul coup, presqu'au sommet du Nankee, notre simple bus s'est transformé en véhicule pour safari et le chauffeur invite ses clients en première loge, à admirer ce troupeau de bharals.
Après cet intermède, il est temps de se diriger vers ce qui sera mon dernier col de la journée, le Lachulung La (5100 m)
Mais à l'approche du sommet, une colonne de véhicules s'est formée et reste en rade tout au long de la route. Notre bus s'arrête à son tour et les portes s'ouvrent. Ni une ni deux, je me dirige vers l'avant afin de constater la cause de cet immobilisation. Un camion en panne ou accidenté, tout bien sûr peut être possible.
Mais ce que je découvre, j'étais loin de me l'imaginer !!
Bon, on n'est peut-être pas sur une route wallonne, mais à mon avis, on en a quand même pour un minimum de deux heures.
Voilà à l’œuvre les cantonniers de l’extrême qui s'emploient à nous offrir une route convenable. Boulot harassant qu'il faut perpétuellement recommencer après chaque hiver ou éboulement.
Chez nous, les mineurs étaient surnommés les gueules noires, ce sont ces même "gueules" que je retrouve ici. Pour une poignée de roupies, cinquante par jour, ils préparent le bitume qu'ils brûlent dans des demis bidons métalliques le long de la route. Lorsque vous les voyez, l'image semble sortir tout droit de Germinal (Zola). Voilà pourquoi le terme de gueule noire leur va si bien.
Merci à Tanguy et Violette pour ces trois photos.
A trente minutes près, mon approximation fut la bonne et nous voilà repartis pour ma destination, qui est Pang.
Grosso modo, il nous reste qu'une bonne vingtaine de kilomètres, il est quinze heures vingt, pour quatre heures et demie, nous devrions être à mon étape du jour.
Mais le Pang que j'attendais, n'est pas celui qui arriva !!!!
Dans ces conditions, il aura fallu presque une heure pour repartir cette fois, du moins je l’espère, vers le bon Pang.
Nouvelle preuve que le décor qui est proposé tout au long de cette route est en perpétuel changement.
Au final, il aura fallu dix heures pour faire la jonction Darcha / Pang.
Mais le spectacle proposé en valait la chandelle.
Merci Dame Nature.
Demain ce sera enfin le grand départ pour le Tsomo Riri. Comme quoi tout arrive !!
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