lundi 21 août 2017

Départ pour la vallée de la Rumbak

Etant donné que je suis parti pour trois, voire quatre jours de trek, j'ai évidemment laissé le maximum de mes affaires à la guesthouse Malpak. Je n'ai avec moi, que ma tente, un peu de nourriture et deux trois vêtements de rechange au cas où. C'est donc avec un sac à dos ultra léger, que je quitte Leh ce matin. Comme ce trek n'est pas bien long, je décide de tout faire à pied. L'idée n'est peut-être pas la meilleure, car jusqu'au monastère de Spituk, il y a quand même deux bonnes heures de marche. Ensuite, il me faudra encore rejoindre le début du trek dans la vallée de Zinchen. Mais bon, je n'ai pas trop envie de me faire arnaquer par un chauffeur de taxi qui m'aurait facilement demandé au moins deux mille Rp pour faire ces quelques kilomètres.
Il y a déjà trois heures que je marche et me voilà sur le pont enjambant l'Indus. Je suis juste sur la route des avions qui préparent leur attérissage sur l'aéroport de Leh,  juste en face du monastère de Spituk.


Il me faut dans un premier temps marcher dans une plaine, mais le décor sera plus étonnant lorsque je serai au-dessus de très belles gorges.



Ces gorges sont d'ailleurs réputées puisque ce sont celles que l'on voit de la route, à hauteur de l'affluent du Zanskar et de l'Indus.
(Voici pour comme rappel, deux photos des mêmes gorges, mais prises depuis l'autre côté).


A partir d'ici, le trek commence à prendre vraiment forme et annonce ce que je vais découvrir au fil des kilomètres.


Je vais maintenant quitter ce sublime décor pour rentrer dans la vallée Zinchen.


Dés que je pénètre dans cette vallée, je suis étonné par son côté nature vierge. Ici, les couleurs des collines arides se mêlent progressivement à la verdure. Ce cadre est tout simplement paradisiaque.


Il y a déjà trois heures que je marche dans cette vallée et je ne suis toujours pas rassasié devant tant de beauté. 


Il est presque treize heures et je décide de rejoindre une maison pour y demander la permission de me préparer une portion de pâtes. Je franchis la Rumbak shu sur un pont très peu stable, pour arriver en bordure de champs où les récoltes ont déjà été faites.



Lorsque j'arrive devant la maison, une femme vient me voir. Julley, est-il possible que je me prépare un Maggi dans votre cuisine. J'ai ma casserole et tout ce qu'il faut pour préparer mon plat, il ne me manque que du feu. La femme est un peu étonnée par ma demande mais elle me fait signe de la suivre dans la maison. Je peux y préparer mon repas, mais je ne peux pas rester dans la cuisine pour le manger, il me faut aller dans un autre petit bâtiment où généralement, les touristes y restent pour dormir. Est-ce qu'elle pense que je vais faire de même ? Je ne sais pas et moi non plus d'ailleurs !! Je verrai bien après le repas.
Je prépare ma tambouille et comme, elles sont deux dames dans la cuisine, je leur donne deux paquets de Maggi avec un petit billet, en guise de remerciement.
Ma cuisson terminée, je vais comme prévu me rassassier dans une autre pièce. Après mon repas, je ferai même une petite sieste avant que je me décide à continuer ou à rester ici pour la nuit. Une heure de repos fait toujours du bien et je décide sur le coup de quinze heures de partir vers Rumbak. Je dis au revoir et me voilà à nouveau en route dans cette très belle vallée.




Après une heures trente, la vallée commence à s'élargir et j'ai en toile de fond les montagnes séparant la vallée de Rumbak de celle de la Markha. J'arrive à hauteur d'une tente parachute, mais comme il est déjà dix-sept heures, les occupants sont déjà retournés chez eux au village Rumbak. 





J'ai encore du temps devant moi avant que le soleil ne se couche derrière le montagne. Au lieu de poursuivre vers Rumbak, je préfère continuer un peu vers le chemin qui va vers la Markha. Arrivé au début une autre large vallée, je décide de la prendre, question de voir si je pourrais pas aller vers le Stok La de ce côté ?!

Je progresse bien et trouve un bel endroit pour y planter ma tente. C'est un petit doksa, mais les bergers ou les nomades ne sont pas là. C'est ici que je passerai ma nuit.


Demain matin, j'ai l'intention de continuer dans cette vallée car il y a un chemin de tracé. Evidemment, si c'est peut-être celui des bergers, il ne va pas m'emmener très loin, mais cela vaut le coup d'essayer. Wait and see.

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