mardi 1 août 2017

En Chemin pour sortir du Zanskar

Je quitte Purne, sans trop savoir comment sortir du Zanskar pour retrouver la route Manali / Leh. Je devrai me renseigner à Trangtse s'il est possible d'aller par Toden La (5100 m), puis le Phirtse La (5490 m) et continuer le long de la Lingri Chu avant de rejoindre la route Manali / Leh pour filer alors sur le Tsomo Riri. Si ce circuit-là ne va pas, alors il ne me restera que la solution du Shingo La (5095 m), Darcha et Tsomo Riri.


En tout cas de Purne à Trangtse, je suis tranquille puisque le chemin se fait trop loin de la rivière pour que l'eau vienne jouer le trouble-fête. Alors, allons déjà jusque là et ensuite, je m'interrogerai.


Directement après Purne, je dois rejoindre la petite passerelle et remonter directement une sérieuse pente qui, à coup sûr, me fera bien mal aux jambes.
Juste devant moi, un horseman avec ses chevaux que je ne verrai sûrement plus lorsque je serai à mon tour au sommet de cette difficulté.


 En effet, lorsque je peux enfin souffler et en même temps, contempler mon environnement, autour de moi c'est morne plaine. Les seules traces que je trouve encore du passage du horseman et de sa caravane, c'est le crottin de ses chevaux !!! 


A titre de comparaison, il m'aura fallu une heure pour arriver sur la cime, alors que 
"ma bible", c'est-à-dire mon guide, me dit qu'il n'en faut que trente minutes. Maintenant, il faut encore voir avec quoi l'auteur se fortifie !!!!!

La suite de la journée se fera sur un long faux plat.


 
Une demi-heure plus tard, me voilà dans un minuscule hameau au doux nom de Yal. Etant donné que je ne suis pas trop pressé, je me fais inviter spontanément pour prendre le thé dans l'une des deux maisons du hameau.

 La vallée est très agréable à découvrir. Hameau après hameau, pont après pont, je marche constamment dans un environnement changeant.




Mais au-dessus de ma tête, la météo est en train de changer doucement.
Je commence à me dire qu'il vaudrait mieux que je presse un peu le pas si je ne veux pas me faire mouiller par la pluie qui s'annonce. 



 Pas de panique quand même mais en montagne, cela peut aller très vite.


 

Le fond de l'air se rafraîchit, le ciel s'assombrit, je me dis qu'il est temps de penser à mettre fin à ma journée de marche. Sous un air hésitant, je traverse quand même Teta en me disant que j'arriverai peut-être à Kuru au sec.




A Kuru, un choix s'impose : vais-je planter ma tente ou aller demander l'hébergement dans une maison ? Je choisis la deuxième solution. Avec bonheur, une femme m’accueille avec plaisir. 


Deux heures plus tard, c'est le déluge et il durera toute la nuit.


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