lundi 27 novembre 2023

De Monjo à Late

 Le 27/11/2023

J'ai passé une très belle soirée en compagnie d'un petit groupe de quatre francophones (3 français et 1 belge). Nous avons bien rigolé et le dessert s'est terminé avec des bons babas au rhum flambé. Il n'y a pas de mal à se faire du bien !!!!
Au matin, la météo n'est pas véritablement meilleure, il y a toujours des nuages menaçants et le froid nous a rattrapé.


De Monjo, il n'y a que quelques kilomètres pour arriver à Bengkar. En passant, je vais saluer mon copain Lhakpa et son épouse. Il est content de me revoir et me demande des nouvelles de mon trek. Je lui explique que tout a bien été mais qu'à Thamu, j'ai dû faire demi-tour à cause du temps froid et du brouillard. Il me répond que je ne dois pas m'en faire car hier, au Base Camp, il faisait moins 15 degrés et de nombreux touristes commençaient à redescendre et il termine en me disant : regarde moi, même moi, j'ai froid !!!


Je n'avais pas spécialement faim, mais je suis resté pour manger, histoire de rester un peu plus longtemps avec eux avant de repartir.


Etant donné que je suis en avance sur mon programme et avec les nouvelles que j'ai eues de Lhakpa, c'est vraiment sans regret que je décide de faire des petites étapes et d'aller dormir dans des lodges où je ne suis jamais allé. 


C'est comme cela que j'aurai une grosse surprise au lodge de ce soir à Late, au Everest lodge restaurant. Tout est ultra propre et le resto est super. 


Avec en plus, une belle vue sur les champs en contre-bas.


Pour tout dire, je serais bien resté une deuxième nuit, mais il vaut peut-être mieux ne pas s'habituer au luxe, vu que je ne sais pas ce qui m'attend dans les prochains jours.

Le 28/11/2023

Je n'inscris plus le programme de ma journée dans mon carnet de notes, puisque je ne sais absolument pas où je vais m'arrêter dans l'après-midi. Ce que je fais moins aussi, ce sont les photos, puisqu'évidemment, je suis sur le même sentier qu'à l'aller. Je ne pense pas qu'il soit très utile de faire des doublons, puisque vous me suivez depuis le début de mes pages 2023.
La traversée de Nurnig, avec ses stupas et stupa de passage et les nombreuses caravanes de mules qui vont encore approvisionner Lukla. 



Une autre surprise m'attend à Chheplung, qui est un petit bourg de quelques maisons et qui se situe juste en dessous de Lukla. Là se trouve un lodge avec d'un côté du chemin, le restaurant et de l'autre, les chambres.



La mienne est au premier étage.



 Ce lodge ne voit passer que des touristes montant à Lukla pour prendre leur avion. Quelques-uns, les moins pressés, s'arrêtent pour y boire un coup avant de poursuive la montée vers Lukla. Et le patron rajoute qu'ils sont rares ceux qui s'arrêtent pour dormir. Le patron était guide de haute montagne et il a fait plusieurs fois l'Everest. Je ne lui ai pas demandé, mais je pense bien qu'il a dû avoir un léger accident lors d'une sortie car aujourd'hui, il boite et on voit bien que sa jambe a quelques difficultés à le soutenir. Mais s'il n'y a que ça, ce n'est pas la fin du monde.
A Chheplung, la météo a l'air de se remettre un peu. Par moment, le ciel est bleu et les températures deviennent aussi meilleures. Espérons que cela dure.

Le 29/11/2023

Aujourd'hui, je m'en vais sur Paiya. Là, je sais que le lodge n'aura rien de spécial et qu'il sera même plutôt basique. Ils le sont d'autant plus, puisque plus personne ne passe par là .... sauf moi, le téméraire qui ne veut pas prendre un avion à Lukla.




C'est parti, mais le soleil ne restera pas très longtemps au-dessus de moi, la vallée se couvrira.


Soleil ou pas, le chemin est à nouveau une suite de "up and down" et cela pour la journée entière. J'ai déjà la crainte de me retrouver sur le chemin après Paiya, le fameux chemin qui était dans un état lamentable à l'aller. Je suppose qu'il n'aura pas été réparé depuis, mais qu'il sera au moins sec, afin de pouvoir y progresser normalement. ..... Nul besoin de m'inquiéter d'avance, puisque ce ne sera de toute façon que pour demain.
Lorsque j'arrive à Paiya, je vais, comme la dernière fois, au Dreamland lodge. J'ai déjà ma chambre, mais lorsque je demandé la wifi, on me répond que c'est dans cinq min, puis quinze min. Après une heure toujours rien. J'ai donc repris mon sac et en partant, je me suis senti obligé de dire au patron, en référence à John Lennon "Dream is Over".
C'est comme cela que je me suis retrouvé à l'Everest lodge.

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