La balade promet d'être aussi belle que sur le Chhukhung Ri. Elle va me permettre de me rapprocher un peu plus du glacier de l'Ama Dablam, pour ensuite atteindre l'Imja Tsho.
Hier, durant ma journée relax, j'ai déjà pu me renseigner sur le départ du trek. Mais je n'en sais pas beaucoup plus sur ce qu'il m'attend. Je ne me fais pas de souci car le chemin est, comme les autres, surement bien indiqué. En effet, le chemin du lac est aussi celui de l'Island Peak dont on peut faire l'ascension tout comme le Mera Peak, pour un premier 6000 m.
Dès le départ, une vue sur le chemin vers le Chhukung Ri. Puis, il me faut passer un petit pont d'à peine 4 m, qui est juste là pour ne pas me mouiller les pieds. C'est gentil d'y avoir pensé !
Ensuite, j'ai directement une montée. Je ne suis pas encore très loin mais dans ce décor immense, Chukhung semble encore plus minuscule.
Encore un bute pour arriver par la suite sur un énorme plateau.
C'est au fond de ce plateau que je vais arriver à l'embranchement avec l'Island Peak et l'Imja Tsho. Bien que le BC Island soit occupé, je n'irai pas jusque là et je prends donc le chemin de droite, pour le lac.
Nouvelle grimpette pour arriver cette fois à la première partie du lac.
Ouf, il est là.
Pour les passionnés des lac bleus d'altitudes (j'en connais), l'Imja va sûrement les décevoir. Mais ils devront quand même avouer que son emplacement laisse rêveur. Cependant, le rêve est de courte durée lorsque l'on sait que ce lac glaciaire a fait l'objet de gros travaux pour réduire le niveau de l'eau car ses eaux risquaient tout simplement de se déverser dans le bassin de la rivière Dhud Koshi. Il a fallu plus de six mois de travail à environ 150 personnes pour construire un exutoire afin de libérer près de quatre millions de mètres cubes d’eau. Cela semble énorme mais ce lac a une profondeur de 149 mètres et suite aux travaux, les eaux n'ont baissé que de 3,4 mètres seulement. Cela est aussi une conséquence directe du réchauffement climatique, même à 5000 m. Il faut le savoir et surtout ne pas l'oublier car ce danger est une véritable bombe à retardement pour notre planète.
Ma visite au lac se termine parce que je voudrais encore aller voir les glaciers en contre bas.
Le faux plat est descendant, si bien qu'il me faut à peine une heure pour me retrouver aux alentours des différents glaciers ........
....... Du moins ce qu'il en reste. J'ai lu dans une revue népalaise que ces glaciers que je vois, ont reculé de 2 kilomètres en 50 ans.
Voilà le résultat.
Demain, je redescends sur Dingboche où je devrai trouver un autre lodge, un peu moins usine. Cela doit pouvoir se trouver !!!!
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