La nuit fut très difficile dans cette guesthouse car, durant toute la soirée, la musique a joué à fond la caisse. Même avec des boules Quies dans les oreilles, cela ne suffisait pas pour ne plus l'entendre. Et quand vers minuit, cela s'est calmé et que je croyais pouvoir enfin dormir en paix, ce fut alors le moment qu'ont choisi les punaises de lit pour venir se goinfrer sur mon corps de "rêve" !! Si bien qu'au petit matin, je me suis retrouvé avec une multitude de traces rouges sur la peau et des folles envies de me gratter. Non, franchement, si c'est pour trouver une adresse aussi merdique, j'aurais mieux fait de rester une nuit de plus dans ma grotte d'Urgyen Dzong !
En ce qui concerne mon petit doigt, j'ai aussi dû me confectionner durant cette nuit idyllique, une attelle que j'ai fixée au doigt avec une bande adhésive. Aujourd'hui, bien qu'il soit toujours bleu, cela va quand même nettement mieux. Je garderai encore ce pansement pendant un jour, mais uniquement par mesure de précaution.
Au programme de la journée :
Avant tout, je dois m'occuper de mon matelas gonflable qui a des fâcheuses tendances à se dégonfler trois fois sur nuit. Je dois faire vérifier ça car évidemment, je n'ai pas pris des rustines pour réparer une fuite. Cela tombe très mal, étant donné que je suis en pleine campagne ladakhie et je ne sais pas où se trouve le marchand de vélo le plus proche ! Pas de souci pour autant, j'ai vu hier un jeune cycliste sur la route, s'il repasse je lui demanderai où il va pour faire réparer son pneu lorsqu'il est crevé ?! En attendant, je vais déjeuner sur la terrasse de la guesthouse. De cette manière, je pourrai garder un œil sur la route au cas où mon cyclo devrait repasser.
Au menu, omelette, chapatis, confiture et thé. Si je me plains de la nuit passée dans cet établissement, par contre, je dois bien reconnaître que la nourriture y est bonne. Bien sûr, ce n'est qu'une omelette, mais il est certain que j'en ai mangé de plus mauvaises. .......
Même le milk tea est parfait et j'en reprends d'ailleurs un troisième, juste pour faire durer le plaisir.
Bon, sur ce, il va falloir bouger si je veux faire réparer mon matelas. Je n'en ai peut-être pas besoin pour les prochaines nuits, mais autant le faire au plus vite, ce sera ça en moins à penser. A tout hasard, je me renseigne dans la cuisine si personne ne sait où je peux aller, mais visiblement ils n'ont ni vélo, ni mobylette, ni voiture et encore moins un matelas gonflable pour avoir eu besoin un jour de faire une réparation de ce type !
Mais la chance me sourit, mon cycliste est à nouveau sur la route. D'un signe de la main, je lui demande de s'arrêter. Nous ne parlons pas la même langue et c'est par signe que je lui pose la question. La seule réponse que j'entends, c'est : "Wakha" et voilà mon sportif redémarrant comme s'il s'entraînait pour battre le record de l'heure !
Wakha, c'est un hameau d'une dizaine de maisons et de quelques tea-shops, situé juste à côté de Mulbeck. Sans perdre du temps, je prends dans mon sac, le matelas en question et me voilà en route vers Wakha. Je ne sais pas trop ce que je vais trouver exactement, mais du moment que je récupère quelques rustines dans n'importe quel bui-bui, je serai déjà ravi.
En un peu plus d'une heure de marche, j'arrive dans le hameau. Le renseignement était bon et je trouve un réparateur de pneu. Je déballe mon matelas puis le gonfle. C'est le mécanicien qui le trempa tout entier dans l'eau et constate qu'il y a bien une toute petite fuite au niveau de la valve. Grattage avec une vielle lame de scie, colle, mise en place de la rustine, un peu de souffle et le tour est joué pour une somme dérisoire de 20 Rs. Heureux du dénouement et avant de retourner à Mulbeck, je décide de boire un thé à l'arrière de la boutique. Là, il y a deux tables avec la possibilité de manger un bout tout en se désaltérant. Mon mécano n'a évidemment pas le temps de s'occuper des deux commerces et c'est donc sa femme qui s'occupe de la partie resto.
Inutile pour moi de vouloir faire un tour dans le bourg, car visiblement, il n'y a rien d'intéressant à y voir. Par contre, un peu plus loin, le petit Gonpa de Gyal et la Jangchup Chosling nonnery sont à visiter, mais je les verrai avant de rejoindre Lamayuru car j'ai l'intention de rester dormir à la nonnerie, puisque le nonnes proposent quelques chambres aux touristes de passage.
En rentrant, je passe devant le Tourist Bungalow, je m'arrête en me disant que se serait nettement mieux d'y passer la prochaine nuit. Hélas, je ne trouve personne et les portes sont fermées. J'ai comme l'impression que je vais devoir passer une nouvelle nuit torride.
Pour passer ce qu'il reste de l'après-midi, je fais une balade le long de la Wakha Chu. Bien que le tracé soit sympa, je ne vais pas jusqu'au bout car j'ai l'intention de la proposer à Christian. Les photos seront donc pour demain.
En ce qui concerne mon petit doigt, j'ai aussi dû me confectionner durant cette nuit idyllique, une attelle que j'ai fixée au doigt avec une bande adhésive. Aujourd'hui, bien qu'il soit toujours bleu, cela va quand même nettement mieux. Je garderai encore ce pansement pendant un jour, mais uniquement par mesure de précaution.
Au programme de la journée :
Avant tout, je dois m'occuper de mon matelas gonflable qui a des fâcheuses tendances à se dégonfler trois fois sur nuit. Je dois faire vérifier ça car évidemment, je n'ai pas pris des rustines pour réparer une fuite. Cela tombe très mal, étant donné que je suis en pleine campagne ladakhie et je ne sais pas où se trouve le marchand de vélo le plus proche ! Pas de souci pour autant, j'ai vu hier un jeune cycliste sur la route, s'il repasse je lui demanderai où il va pour faire réparer son pneu lorsqu'il est crevé ?! En attendant, je vais déjeuner sur la terrasse de la guesthouse. De cette manière, je pourrai garder un œil sur la route au cas où mon cyclo devrait repasser.
Au menu, omelette, chapatis, confiture et thé. Si je me plains de la nuit passée dans cet établissement, par contre, je dois bien reconnaître que la nourriture y est bonne. Bien sûr, ce n'est qu'une omelette, mais il est certain que j'en ai mangé de plus mauvaises. .......
Même le milk tea est parfait et j'en reprends d'ailleurs un troisième, juste pour faire durer le plaisir.
Bon, sur ce, il va falloir bouger si je veux faire réparer mon matelas. Je n'en ai peut-être pas besoin pour les prochaines nuits, mais autant le faire au plus vite, ce sera ça en moins à penser. A tout hasard, je me renseigne dans la cuisine si personne ne sait où je peux aller, mais visiblement ils n'ont ni vélo, ni mobylette, ni voiture et encore moins un matelas gonflable pour avoir eu besoin un jour de faire une réparation de ce type !
Mais la chance me sourit, mon cycliste est à nouveau sur la route. D'un signe de la main, je lui demande de s'arrêter. Nous ne parlons pas la même langue et c'est par signe que je lui pose la question. La seule réponse que j'entends, c'est : "Wakha" et voilà mon sportif redémarrant comme s'il s'entraînait pour battre le record de l'heure !
Wakha, c'est un hameau d'une dizaine de maisons et de quelques tea-shops, situé juste à côté de Mulbeck. Sans perdre du temps, je prends dans mon sac, le matelas en question et me voilà en route vers Wakha. Je ne sais pas trop ce que je vais trouver exactement, mais du moment que je récupère quelques rustines dans n'importe quel bui-bui, je serai déjà ravi.
En un peu plus d'une heure de marche, j'arrive dans le hameau. Le renseignement était bon et je trouve un réparateur de pneu. Je déballe mon matelas puis le gonfle. C'est le mécanicien qui le trempa tout entier dans l'eau et constate qu'il y a bien une toute petite fuite au niveau de la valve. Grattage avec une vielle lame de scie, colle, mise en place de la rustine, un peu de souffle et le tour est joué pour une somme dérisoire de 20 Rs. Heureux du dénouement et avant de retourner à Mulbeck, je décide de boire un thé à l'arrière de la boutique. Là, il y a deux tables avec la possibilité de manger un bout tout en se désaltérant. Mon mécano n'a évidemment pas le temps de s'occuper des deux commerces et c'est donc sa femme qui s'occupe de la partie resto.
Inutile pour moi de vouloir faire un tour dans le bourg, car visiblement, il n'y a rien d'intéressant à y voir. Par contre, un peu plus loin, le petit Gonpa de Gyal et la Jangchup Chosling nonnery sont à visiter, mais je les verrai avant de rejoindre Lamayuru car j'ai l'intention de rester dormir à la nonnerie, puisque le nonnes proposent quelques chambres aux touristes de passage.
En rentrant, je passe devant le Tourist Bungalow, je m'arrête en me disant que se serait nettement mieux d'y passer la prochaine nuit. Hélas, je ne trouve personne et les portes sont fermées. J'ai comme l'impression que je vais devoir passer une nouvelle nuit torride.
Pour passer ce qu'il reste de l'après-midi, je fais une balade le long de la Wakha Chu. Bien que le tracé soit sympa, je ne vais pas jusqu'au bout car j'ai l'intention de la proposer à Christian. Les photos seront donc pour demain.
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