Avant de prendre chacun son chemin, Christian et moi, nous montons jusqu'au gonpa de T.Namgyal. Pour moi, ce sera une deuxième ascension, mais la vue qu'on a là-haut est tellement fantastique, que cela ne me fait rien d'y retourner.
Assurément, la nonnerie de Jangchup Chosling est une nonnerie fort importante. J'en ai la preuve avec ces très belles salles de prières. Il y a même une salle spéciale de méditation où le 14 ème Dalaï Lama est venu en personne pour méditer.
Sur la photo, j'ai dessiné une flèche rouge indiquant le petit monastère troglodytique Jangchub Ling de Shergol.
Il se trouve à 7 km, c'est vous dire la vue qu'on a de là-haut !
Pour cette deuxième ascension, nous avons de la chance. Des touristes indiens visitent aussi le gonpa et leur guide nous signale que l'homme possédant la clé des salles va monter pour faire la visite des lieux. Impeccable, nous allons attendre avec tout le groupe, la montée de ce St Pierre made in Ladakh !! Le problème est que cet homme de bienfait, n'est nullement pressé de monter au paradis et notre attente se fait longue. Nous sommes finalement récompensés, puisque depuis notre tour de Babel, nous voyons un homme grimper à grandes enjambées et en moins de cinq minutes, le sauveur est devant nous avec son trousseau. La visite du gonpa peut commencer.
Je laisse à Christian le soin de vous faire la visite avec ses photos de la salle de prières et d'une autre salle où il y a un stupa et des vieux masques.
Un tout grand merci pour tes photos.
De retour à la guesthouse, nous reprenons nos sacs et rejoignons la route pour y'attendre un bus ou autre moyen de locomotion pour Kargil, celui venant de Leh étant passé depuis longtemps. Qu'à cela ne tienne, au premier véhicule qui passe, bus, camion, taxi collectif ou autre, on fera signe au chauffeur de s'arrêter. Et la chance est avec nous puisqu'on n'a pas le temps de déposer nos sacs, que l'on entend un bruit de moteur. On se retourne tous les deux comme un seul homme et que voit-on ....... un bus privé ! D'où il vient, où il va, nous n'en savons rien, mais nous faisons évidemment signe au chauffeur. Je demande s'il va à Kargil, le chauffeur me répond par l'affirmative, Christian monte, il a juste le temps de me souhaiter un bon trek et le voilà déjà parti vers d'autres aventures. Comme séparation, on ne pouvait faire plus rapide !!!!!
Quant à moi, je pars, non pas en direction de Kanyakumari, puisqu'il parait que ce n'est pas loin, mais bien vers Gyal afin de voir un autre monastère troglodyte et aussi la Jangchup Chosling nonnery. J'espère même pouvoir rester dormir là, avant de remonter après vers Lamayuru où je veux assister au festival du monastère qui à lieu cette année, du 23 au 25 juin.
Comme il n'y a pas de bus qui arrive par surprise, je suis bien obligé de faire cette portion de route qui sépare Mulbeck à Gyal à pied. Je sais que ce n'est pas trop long puisque Gyal est le hameau se trouvant juste après Wakha, là même où j'ai fait réparer mon matelas. Je ne suis donc pas en terre inconnue.
Lorsque j'arrive à l'entrée de Wakha, je bifurque aussitôt vers un chemin qui me conduit directement à Gyal.
Gyal se compose que de quelques maisons alignées au pied d'une falaise d'où domine le petit gonpa creusé dans la roche à mi-hauteur. L'endroit est plus que sympathique.
Quant à moi, je pars, non pas en direction de Kanyakumari, puisqu'il parait que ce n'est pas loin, mais bien vers Gyal afin de voir un autre monastère troglodyte et aussi la Jangchup Chosling nonnery. J'espère même pouvoir rester dormir là, avant de remonter après vers Lamayuru où je veux assister au festival du monastère qui à lieu cette année, du 23 au 25 juin.
Comme il n'y a pas de bus qui arrive par surprise, je suis bien obligé de faire cette portion de route qui sépare Mulbeck à Gyal à pied. Je sais que ce n'est pas trop long puisque Gyal est le hameau se trouvant juste après Wakha, là même où j'ai fait réparer mon matelas. Je ne suis donc pas en terre inconnue.
Lorsque j'arrive à l'entrée de Wakha, je bifurque aussitôt vers un chemin qui me conduit directement à Gyal.
Gyal se compose que de quelques maisons alignées au pied d'une falaise d'où domine le petit gonpa creusé dans la roche à mi-hauteur. L'endroit est plus que sympathique.
Je me dis que si à la campagne, tout se sait, c'est forcément le cas dans un hameau et je me renseigne auprès d'une habitante pour savoir si quelqu'un posséderait la clé du gonpa. La réaction ne tarde pas : une femme en appelle une autre qui se trouve chez elle et son mari arrive peu après avec la clé. L'homme me fait signe de le suivre, nous montons quelques marches et nous voilà directement sur le balcon du gonpa. D'ici la vue plonge sur les maisons, les champs d'orge et la falaise qui se trouve au fond de ce décor est magnifique.
La visite terminée, je remercie mon homme qui m'a permis de faire cette visite du gonpa. Je redescends vers le village et j'essaye de rentrer à Wakha par la vallée. Cela aurait pu être une bonne idée, car de là en bas, j'avais plus de recul, ce qui me donnait automatiquement une vue plus générale sur le hameau et le gonpa.
Hélas ma balade s'arrêtée là, étant donné qu'il n'y a pas de solution pour passer de l'autre côté de la rivière, le pont étant sous eau. Une péripétie de plus avec un pont. Sur ce, je fais demi-tour pour regagner la nonnerie par la piste carrossable. Puisque je dois passer par Wakha, j'en profite pour m'arrêter dans un tea shop afin de me désaltérer avant d'aller à la nonnerie. Evidemment, une fois installé, je commande une boisson gazeuse, mais aussi un dal vegetable. Ce sera toujours ça de pris car je ne sais pas si j'aurai un repas chez les nonnes !
Le repas terminé, il ne me reste plus qu'à aller voir la nonnerie. Lorsque j'arrive sur place, je me retrouve devant un portail fermé. Un peu plus loin, des gens rentrent du bois dans une maison et je vais jusque chez eux leur demander quand rentrent les nonnes. Un monsieur me dit qu'elles vont bientôt rentrer, mais qu'en attendant, je pouvais rentrer chez lui. Il m'installe dans une grande pièce traditionnelle ladakhi, avec plusieurs tables basses et des tapis ornés de coussins pour s'asseoir. Peu de temps après, il revient avec un grand thermos rempli de thé au lait, afin que je patiente dans les meilleurs conditions possibles. Je reconnais bien là l'hospitalité ladakhi. Le temps passe et il revient pour prendre les dernières tasses de thé ensemble. On parle de mon futur grand trek, des changements qui se font au Ladakh et aussi de la venue du Dalaï Lama à Choglamsar à l'occasion des enseignements du Kalachakra (le roi des tantras) qu'il donnera entre le 3 et 14 juillet. Et il me montre même fièrement ses laisser-passer pour tous les membres de sa famille afin qu'ils assistent ensemble à cet événement majeur pour les bouddhistes. Inutile de dire que pour cette occasion, on attend des milliers de personnes.
Une personne rentre à son tour dans la pièce pour nous signaler que les nonnes sont rentrées. Comme il préfère me présenter lui-même auprès des nonnes, nous allons ensemble jusque-là. Après discussion, la nonne supérieure me dit qu'elle sera ravie de me laisser dormir à la nonnerie. Je lui demande si je peux visiter les lieux avant de rejoindre ma chambre. Ce qu'elle accepte avec le sourire.
Assurément, la nonnerie de Jangchup Chosling est une nonnerie fort importante. J'en ai la preuve avec ces très belles salles de prières. Il y a même une salle spéciale de méditation où le 14 ème Dalaï Lama est venu en personne pour méditer.
La visite terminée, la nonne supérieure me conduit dans ma chambre. On m'apportera des biscuits et un thermos de thé. Tout est très parfait pour moi. Comme demain matin, je vais devoir me lever tôt (5h30) pour aller chercher le bus venant directement de Kargil, je choisis de ne plus manger aujourd'hui et de rester dans ma chambre pour écrire un peu et par la suite filer au lit. A demain.
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