C'est en quittant le monastère de Chiwang que je me rends compte que l'aventure est belle et bien finie, et que dans quelques jours, je vais retrouver Kathmandu avec la pollution et le chaos moderne.
C'en sera fini des grands espaces, des hautes montagnes, du silence et de l'air respirable.
Comme je ne veux pas ressembler à un personnage hirsute arrivant dans la grande ville, après être descendu à Phaplu pour reprendre possession de ma chambre au Phaplu Lodge, je suis rendu à Salleri pour me faire tailler la barbe.
Salleri Bazar est en fait un gros village, comme tous les villages du monde, avec ses commerces d'alimentation, ses boutiques de grandes "marques", ses tailleurs, cafés .....
Malgré les années, l'endroit n'a évidemment pas changé et la dame reste toujours aussi accueillante. Je ne ferai qu'y boire un thé, puis je remonterai à Phaplu .....
........ pour commander un taxi collectif 4x4 pour Kathmandu.
Non, ce ne sera pas celui-ci !!
Je suis aussi retourné à l'aéroport en espérant voir un avion décoler. Hélas, ici les avions sont rares et je n'ai rien vu bouger sur le tarmac, c'était comme un jour de grève chez nous.
Le seul "made in Nepali" que j'y ai trouvé, c'est ceci.
Le 21 novembre
Départ pour Kathmandu
4h du matin, rien ne bouge dans la maison et je ferme mon sac.
Mon sac et moi attendons le taxi.
Il est 7h23, le taxi est là, il n'y a plus qu'à installer le sac sur la galerie et c'est parti, direction Salleri pour aller chercher les autres candidats au voyage.
Comme je suis le premier, le chauffeur me dit que je peux m'installer devant. Bonne surprise, je serai nettement plus à l'aise. Ca aussi, c'est une première !!!!
Le temps de ramasser tout le monde, nous voilà partis pour au moins 12 heures de route.
Avec quelques arrêts repos et commodités !!!!
Au sommet d'un des cols, on longe la Sun Koshi.
La route est en partie goudronnée et en partie accidentée surtout à l’approche des régions montagneuses. Le voyage peut alors être cahoteux et long, même très long. Surtout depuis le déluge et les inondations que le Népal a subis au mois de septembre.
Et après 4 heures de cette route, elle va totalement disparaître et la seule voie possible durant plus de 40 km sera le lit de la Sun Koshi.
Bien évidemment, si les routes ont été emportées, les maisons ont subi le même sort.
Là, j'en avais assez vu, j'ai donc arrêté de faire des photos.
C'est comme cela que je me suis retrouvé à Bodnath au milieu de l'après-midi, malgré l'état de la route. Le trajet a duré moins de temps qu'à l'accoutumée.
A Bodnath, je me suis dirigé vers le Kora Lodge où j'ai l'habitude d'aller depuis que je ne vais plus dans le quartier de Thamel.
Hélas, lorsque j'arrive, le réceptionniste me dit que le lodge est complet !
Il me faut donc commencer à chercher une autre adresse. Pour ce faire, je vais voir une connaissance possédant un magasin à deux pas de là, pour lui demander s'il ne connait pas l'adresse d'un autre lodge que le Kora ?!
Il ferme sa boutique et il me conduit dans un monastère afin de trouver une solution pour moi.
Mais la chambre est comme toutes les chambres d'un monastère et j'ai besoin de plus de confort pour cette fin de voyage.
Lui retourne rouvrir son commerce.
Lorsque je passe devant le Tashi Pal Hotel, je risque le coup. A la réception, on me dit qu'il ne reste plus qu'une chambre d'une personne de libre. Je réponds que je suis seul et c'est exactement ce dont j'ai besoin. Je demande le prix ! La réceptionniste me demande alors le nombre de jours de mon séjour. Jusqu'au 30, cela fait 8 nuits. Ok ce sera 1200 Rs P/N.
Je retrouve vite mes habitudes. Repas dans mon resto favori avec cuisine népalaise et chinoise.
Je me délecte avec ce premier plat.
Après le repas, je vais jusqu'au stupa pour y faire quelques koras afin de m'imprégner de ce lieu magique qui dégage une telle puissance spirituelle que l’on ne peut que trouver la sérénité. ......
Le stupa de Bodnath est, avec ses 100 mètres de
circonférence, l'un des plus grands au monde. Aujourd’hui, il est en tout cas, le point de ralliement pour de nombreux réfugiés tibétains qui ont fui le
Tibet depuis que le 14e Dalaï lama l'a fait en 1959.
Je laisse pour cette nuit les flammes vacillantes des bougies au beurre de yak.
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