lundi 5 novembre 2018

Orsho - Lobuche

Nous partons à 7h20, dans un froid glacial, la vallée où se trouve Orsho n'étant pas encore éclairée par le soleil. Nous prenons le sentier de gauche qui monte vers  Pheriche. Un peu avant d'y arriver, il faut descendre vers la rivière que nous traversons sur un petit pont. Puis c'est une remontée facile jusqu'à Pheriche où nous arrivons à 9h et qui est constitué principalement de GH et de lodges.  


Par la suite, le chemin devient plus difficile, avec des passages à gué avec des gros cailloux. Encore plus pour moi car j'ai voulu m'écarter du chemin pour prendre des photos et je me suis carrément retrouvé dans de la vase. Mais bon, j'ai au moins eu ce que je voulais.
Le chemin venant de Dingboche rejoint le nôtre, juste avant d'arriver au pont menant à Dughla.  Juste après le pont, il faut faire un peu d'exercices physiques pour passer des rochers. On y arrive tant bien que mal pour retrouver le chemin menant à l'entrée du hameau





Arrivés sur place, nous mangeons une noodle soup dans le boui boui réservé aux sherpas. Quelques regards qui demandent ce que nous faisons là, mais sans plus. Avant de payer, nous faisons aussi l'achat d’œufs cuits durs et repartons vers Lobuche.




Nous gravissons la moraine escarpée du glacier Khumbu. Au bout d'une heure, nous arrivons au Thokla Pon où se trouvent de nombreux monuments funéraires dédiés à ceux qui ont perdu la vie sur l'Everest. 







Après vingt minutes de recueillement, nous reprenons notre avancée le long des moraines qu'il faut parfois traverser.


A 14h, nous sommes à Lobuche où nous cherchons une GH. Nous y retrouvons Sylvie et son guide que nous avions déjà vus à Gokyo.
Nous mangeons et passons la soirée ensemble, à discuter de la suite que nous donnerons à nos aventures respectives. Eux revenant de Gorashep, vont continuer sur le Kongma La et pousser jusqu'à Chhukhung avant de rentrer sur Namche. 

Dans le réfectoire il fait une bonne chaleur, tellement bonne que je ne sortirai que pour faire cette photo du coucher du soleil.



1 commentaire:

  1. "boui boui réservé aux sherpas". Sherpas sans doute au sens de porteurs. Car quand j'interrogeais les guides, ils étaient originaires de Jiri ou de Salleri (où plus jeunes, ils ont commencé comme porteurs). Quant aux porteurs, ils venaient soit de ces 2 villes, soit de l'Est du Solu (Bung / Gudel, Bojpur), soit du Terai, soit de la Vallée de Katmandou. Mais jamais du Khumbu. Les Sherpas du Khumbu semblent plutôt travailler pour les expéditions, bien plus rémunératrices.

    Fabrice

    RépondreSupprimer