Kibber / Kaza
Nuit très bonne, un peu froide mais ça personne n'y peut rien.
Nous refaisons directement nos sacs. Sans thé noir, ni sachet Maggy dans le ventre, nous montons dans le bus pour retourner à Kaza.
Après à peine une heure de descente et des tournants à couper le souffle, nous arrivons à destination. Nous allons directement déposer nos sacs à la guest house, puis allons prendre un petit dej avec tout ce qui nous manquait là haut. Dans l'après midi, nous irons encore manger des momos, boire des thés au lait. Qu'est ce que cela fait du bien !!!!!!
Demain, ce sera Dhankar et son monastère, puis nous pousserons une pointe jusqu'à Lalung.
Dhankar est l'ancienne capitale du Spiti, située à 3870 m. Le village est abrut, la montée à pied est délicate jusqu'au stupa qui offre une vue imprenable sur la vallée de la Spiti, de la vallée de la Pin et sur Lalung qui se trouve au fond de l'étroite vallée de la Lingti.
A bientôt à tous.
3 juin
Une journée à Dhankar
7h30, le bus démarre et nous conduit au pied de la piste qui monte au monastère de Dhankhar.
Arrivés sur place, c'est le départ d'une longue ascension. Nous sommes à 9km et 300m plus bas que le monastère.
Dans un premier temps, nous devons suivre la route, il est impossible de couper les lacets par de petits chemins tellement la paroi est abrupte. Lorsque cela est possible, nous le faisons, sûrement pas parce que c'est plus facile, mais le raccourci est important.
Nous grimpons ainsi pendant 2 heures.
Ca y est, nous avons le monastère devant nous, accroché littéralement à la montagne.
Comment des hommes ont-ils pu construire des batisses aussi hautes à flanc de falaise ? En tout cas, le résultat est saisissant. Encore un petit dernier effort pour arriver au gompa et nous passons la porte du monastère.
Comment des hommes ont-ils pu construire des batisses aussi hautes à flanc de falaise ? En tout cas, le résultat est saisissant. Encore un petit dernier effort pour arriver au gompa et nous passons la porte du monastère.
Nous sommes dans la cour intérieure où nous sommes accueillis par un moine et deux tasses de thé. Après la consommation, le moine nous fait visiter trois petites salles
La seule salle où je n'ai pas pu faire de photos, c'est celle des masques. Dommage, c'était la plus belle.
Après la visite, nous passons près de l'école. Un professeur nous interpelle pour savoir d'où nous venons. Comme il y a une mappemonde au mur, nous pouvons lui montrer l'endroit exact où se trouve la Belgique.
Nous profitons pour lui demander où est le chemin pour rejoindre Lahul. Il nous montre le départ, mais nous montre aussi un autre chemin pour aller vers un lac d'altitude qui selon ses dires, est plus beau que Lahul. Nous le remercions du conseil et prenons ainsi le chemin qu'il nous a indiqué.
Nous voilà repartis pour un montée scabreuse. Il nous faut passer un col et contourner un autre.
J'ai dur, je veux abandonner, cela monte trop fort. Mais Pascale m'encourage à aller jusqu'au bout. Heureusement car là-haut, le spectacle est grandiose. Nous sommes au milieu d'un cirque avec ce lac à l'eau d'émeraude, ces montagnes encore plus hautes et ce silence à peine coupé par le vent.
A la vue de ce spectacle, vous oubliez facilement toutes les difficultés de la montée.
Maintenant, nous devons tout redescendre et rejoindre la route où le bus nous avait
laissé ce matin. Inutile de dire que l'exercice est plus facile et nous redescendons le tout en 1h45.Au bord de la route, nous attendons un véhicule pour rentrer. C'est un pick up qui s'arrêtera. OK, il va à Kaza et nous montons à l'arrière dans la benne.
Etant donné que la route est mauvaise, nous sommes littéralement secoués comme de vrais pruniers. Après 20 km , le pick up s'arrête net. A 100m, il y a un contrôle de police et nous devons descendre. Fini le transport chaotique, il nous faut terminer les derniers km à pied. Arrivés à Kaza, nous sommes dans un tel état, que je promets à Pascale que demain, c'est une journée de repos complet.
Bonne nuit.
Repos à Kaza
Aujourd'hui, nous nous levons tellement tard, que le propriétaire de la guesthouse pense que nous sommes israéliens et qu'aujourd'hui, vendredi, que nous faisons le shabbat !! Je lui explique notre journée d'hier et lorque l'on sait que les indiens ne font pas facilement 100m à pied, il trouve cela totalement impossible pour lui, mais comprend notre lever tardif.
Nous flânons "en ville" qui est toujours sans eau courante et électricité et nous cherchons un chauffeur de 4X4 pour aller à Manali. Des chauffeurs, ce n'est pas ce qu'il manque, mais nous ne voulons pas d'un jeune fou de la route et choisissons un chauffeur expérimenté. Il viendra demain nous chercher à la guesthouse.
Voilà une bonne affaire de faite. Christian, tu peux fermer ton sac, nous serons au rendez-vous de Vashist. Nous avons aussi des renseignements concernant la route de Manali-Leh. Elle est toujours fermée pour au moins 5 jours. Si les prévisions sont bonnes, ce sera alors tip top pour nous. A voir.
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