MERCREDI
05-11-2003 : Huay Xai - Luang Nam Tha
6h15 : les cloches du vat sonnent. Cela tombe bien puisque
nous devons nous lever.
7h : debout, douche, un café, un thé.
Le taxi nous attend pour nous conduire à la gare des bus à
l’extérieur de la ville.
Le bus doit partir à 9h30, mais les laotiens ont bien le
temps. De plus, on attend que le bus soit plein, pour partir.
Si bien qu’on a le temps de faire quelques achats
alimentaires au marché situé juste à côté : mandarines, riz sucré ..
217 km pour rejoindre Luang Nam Tha, au nord-est de Huay
Xaï.
Le chauffeur du bus est accompagné de sa famille, notamment
de son jeune fils turbulent, et de 2 mécanos. Heureusement, car malgré que la
piste soit +/- bonne, nous avons eu 2 pannes d’embrayage et un pneu crevé.
Après 8 heures de trajet, nous arrivons à Luang Nam Tha à la
nuit tombée.
Pas la peine d’aller trop loin pour se faire héberger, nous
choisissons un guesthouse tout proche de la gare routière : Bounthavong (douche
commune).
Nous trouvons même un chouette petit resto qui ne se trouve pas
loin de là. Très bon souper.
JEUDI 06-11-2003 : Luang Nam Tha
5h30 : le réveil sonne, je veux sortir pour aller faire des
photos au marché, mais la porte du guesthouse est encore fermée. Je retourne
donc dans la chambre.
Un peu plus tard, je fais une nouvelle tentative d’évasion, ce
sera la bonne. Heureusement car ce marché n’est ouvert que de 5h à 8h et
plusieurs ethnies y sont représentées.
8h : Pascale se lève à son tour et nous décidons d’aller nous
balader. D’abord, visite de ce qui reste du marché, puis direction la banque
pour changer quelques THB (bath) en LAK (kips laotiens). Le kip laotien ne
valant presque rien (1000 kips = 4 francs belges), les laotiens se baladent
souvent avec des sacs plastiques contenant de grosses liasses d’argent.
D’ailleurs le caissier n’a pas de tiroir-caisse, mais carrément un coffre-fort
ouvert. Nous changeons 2000 THB (bath), soit +/- 2000 BEF contre 526.000 LAK
(kips). Notre sac plastique est tout aussi plein que celui des laotiens !
Nous continuons notre chemin dans le centre-ville. Petit
arrêt dans une gargote où nous mangeons une soupe de légumes accompagnée de
viande : très bon et pas cher (10.000 kips).
Nous cherchons à nous balader dans les campagnes, mais nous
tournons un peu en rond.
A la fin de la ville, un pont traverse la rivière. Nous
entrons dans une sorte de village typique où travaillent des tisseuses. Pascale
s’achète un foulard.
Balade jusqu’au bord de l’eau, jusque dans les champs, puis retour par la route principale.
Il commence à faire chaud.
Tiens, qui voilà ! L’italien du guesthouse de Huay Xai. Lui
se balade en vélo et à un plan des environs de Nam Tha. A deux km il y a une cascade. Notre but de voyage est tout trouvé.
Nous disons « sabaadi » à tout bout de champ, discutons avec
des enfants. Nous nous arrêtons souvent.
Il fait de plus en plus chaud. Il est
presque midi.
Arrivés à l’entrée du site de la cascade, nous continuons
notre chemin qui grimpe bien.
Comme nous ne voyons pas d’autres villages, nous faisons
demi-tour.
A la cascade, je me rafraîchis. Retour à l’entrée du site. Je
vais chez le gardien qui est en train de fumer de l’opium. Je lui demande si je
peux sentir le fourneau de sa pipe ? Pas de soucis, il me la donne. Grave
erreur car je ne savais pas qu’on y mettait de l’eau dans le bambou et voilà
que je renverse toute la flotte sur son pantalon. Hé merde, je ne sais que
faire pour réparer ma connerie !!! Je demande un mouchoir à Pascale et j’éponge
tant bien que mal cette eau noirâtre qui a une forte odeur de goudron. Voyant
mon embarras, le gardien tient à me dire que tout cela n’est pas très grave
puisque l’opium est resté en place !!!!
Nous marchons d’un bon pas pour rentrer au village. Arrivés au
village, je suis affamé et je vais manger une soupe dans un petit resto.
Retour au guesthouse pour une douche, où nous constatons que
nous avons pris des coups de soleil.
Sur ce, nous nous dirigeons vers notre resto de hier soir.
Hélas il est fermé et nous nous rabattons dans un resto chinois.
Pour les laotiens, il n’est plus trop l’heure de manger,
mais le patron nous fait quand même à manger. Lorsque les plats arrivent, nous
n’avons pas trop le temps de finir nos assiettes que les autres clients
changent les tables de place et pour notre plus grand étonnement, le petit
resto sympa se transforme, en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, en bar
à opium.
Nous terminons nos plats, mais l’un d’eux n’est pas très bon
à notre palais et je demande de l’emballer afin de le donner à quelqu’un dans
la rue qui aurait encore faim.
Il est 19h30, nous sommes crevés et rentrons au guesthouse.
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