J1 - J2 - J3 Leh
Pas grand-chose à y faire, à part y rester deux jours pour
aller dire un julley à toutes les connaissances et du même coup, commencer
notre acclimatation avant de partir à Tar.Et voir l'avancement des travaux de la
mosquée et de toute l'avenue de Chanspa. Et aussi, essayer de savoir où est ce
nouveau gonpa à 300 € les enseignements, repas compris ?
J4 - J5 Tar
Sur le stand bus de Leh, prendre le bus qui va dans la
vallée Dha et qui part à 11 heures.
Le bus de Dah part à
9h00, et celui de Skurbuchen à 10h00.Ceratins jours, il y a un bus pour Chiktan
ou pour Phokar, mais les bus réguliers sont très bien. Il n'y en a pas pour Dah
le vendredi, mais à la place c'est un bus pour Hanu qui part à la même heure.
Et, pour avoir une place dans le bus, il vaut mieux être au bus stand 1h avant
!
Arrivé à Nurla, il faut rejoindre la passerelle
sur l'Indus à 500m. Après la passerelle, le sentier s'enfonce dans les gorges
étroites et fraîches, le long d'un petit torrent enjambé plusieurs fois par des
ponts de bois ou de pierre. Au bout d'une heure, on dépasse une première maison
(Tar Yokma) avant de s'enfoncer dans un canyon étroit et profond. On en sort
brusquement pour découvrir les premières maisons du hameau Tar (2h).
Hébergement
Comme d’habitude, logement auprès de la famille Kutipa.
J6 - J7 - J8 Lamayuru
Retour sur la National Highway et attendre le bus pour
Lamayuru.
Il n'y en a pas beaucoup. Il y a celui de
Kargil qui part à 5h00 de Leh tous les jours, celui de Chiktan le mardi, jeudi,
dimanche qui part de Leh à 8h00, celui de Phokar (appelé Foker au bus stand) le
mercredi ou le samedi qui part de Leh à 7h30, et enfin un bus direct pour
Lamayuru seulement en juillet-août qui part chaque jour à 15h00.
Hébergement
Guesthouse Tharpaling pour retrouver Tsering et Rigzing.
Visite
Atitse
Cette fois, nous allons faire une balade jusqu’au monastère
d’Atiste, situé dans la montée du Photu La, à 8 kilomètres de Lamayuru. Atitse possède
un vieux gonpa du XIIIème siècle et est donc contemporain du Sengge Lhakhang de
Lamayuru. Ce vieux temple est connu pour une statue de Vajrapani, le maître des
secrets. Mais il y a aussi une grotte dans laquelle a médité Naropa.
Il ne faut pas
prendre la route, longue et ennuyeuse – je le sais car je l'avais prise la
première fois où j'y suis allé ! Après Tharpaling, il faut aller jusqu'au
virage en épingle à cheveux, et continuer tout droit sur le chemin qui passe
maintenant au dessus d'un hôtel-restaurant. Tout au bout du chemin, il y a des
manis et un grand chorten, on les dépasse et on descend dans le ruisseau. On
est sur le côté droit, donc sur la rive gauche, qu'on peut suivre en sachant
qu'à un moment il faudra passer de l'autre côté. Donc attendre le meilleur
moment quand le ruisseau est plus étroit pour le sauter d'un coup et suivre le chemin
rive droite jusqu'aà arriver à une arête rocheuse qui empêche de continuer. Là,
traverser le ruisseau et monter en face dans un vallon qui arrive sur la route
du col juste en face du la piste qui monte à Atitsé. On la reconnaît par le
panneau avec une peinture de Milarépa qui se tient l'oreille ! Ensuite, il n'y
a plus qu'à monter, monter. C'est une piste carrossable mais il faut beaucoup
marcher.
Le gardien du lieu
est le père d'un moine de Lamayuru, et il vous offrira le thé après la visite.
(Je suppose qu'il fait ça en espérant gagner 10 Rs alors je les ai laissé sous
la tasse, et s'il ne le fait pas pour ça alors il offrira les 10 Rs au
monastère.)
Le monastère du
Sengge Lhakhang de Lamayuru
Moon Land
Balade sur ce cirque désertique, évoquant un lac asséché rempli de bosses d’argile. Un décor comme la face cachée de la lune !!!!
J9 Kargil
Départ pour Kargil avec le bus qui passe généralement vers 10
heures.
Et
repas au Las Vegas.
Hébergement
Face à l'hôpital, Kacho guesthouse est très agréable.
Comme toujours, il n’y a rien à y faire sauf trouver un taxi
collectif pour Padum au Stand bus au bas de la ville.
Les moyens de
transport entre Kargil et Padum varient d'une année à l'autre. Les taxis
collectifs se réservent la veille sur le bus stand. (2000 Rs en 2017). Il existe un
bus Leh-Padum sans jour fixe. Il part de Leh quand il est plein. (900 Rs en 2017).
Il est garé près des shared-taxis pour Padum au bas du bus-stand, du côté des
minibus.
J10 Route pour le Zanskar
Sur la route de Rangdum / Padum, nous nous arrêterons cette
fois à Phe où nous visiterons le vieux gonpa du XVIème siècle. Les murs de l'unique
salle sont peints de fresques réalisées par le Lama Jerpa Dorje, qui a aussi réalisé
celles du monastère de Dzonkhul.
Hébergement
A la guesthouse "Darang Durung". Selon le guide de Jean-Louis
Taillefer, c'est une vraie guesthouse où on vit avec la famille.
Je crois qu'il y a maintenant un tourist bungalow, et certains habitants accueillent aussi les touristes vagabonds !
Je crois qu'il y a maintenant un tourist bungalow, et certains habitants accueillent aussi les touristes vagabonds !
J11 Départ pour Dzongkul
Le lendemain, direction la passerelle passant sur la Doda
Chu en aval de Phe. De nouveaux ponts pour voitures ont même été construits à
côté des anciennes passerelles pour piétons, pour aller vers des villages situés plus
haut en amont à Akshow et Kyagam. Le check-post a été déplacé de Abran à
Kyagam.
Après la passerelle, suivre la route sur la droite jusqu'à
la vallée partant vers le monastère (2h).
Dzongkhul gompa. Situé dans une vallée méconnue menant au
col de l’Umasi La, le site est associé au grand maître indien Naropa, qui y
aurait médité au XIème siècle. Au terme d’une piste en montagnes russes, on ne
découvre cet important monastère (une trentaine de moines et de novices) qu’au
tout dernier moment, avant de buter dessus.
Encastré sous un énorme auvent rocheux, il est construit
autour de la grotte inférieure, à laquelle on accède par un escalier abrupt et
une trappe. La roche noire, luisante de suie, est constellée d’offrandes. Une
empreinte au plafond serait celle des pieds de Naropa lui-même. Le petit
ermitage de Naropa semble suspendu, juste sous le ciel.
Vu qu'il n'y a aucun moyen de logement dans le coin, il
faudra quitter Dzongkul, prendre la route vers Padum traversant plusieurs
villages avant le pont de Tungri et aller dormir chez l’habitant.
J12 - J13 Départ pour Tungri
Le lendemain matin,
suivre la route jusqu’au pont, traverser la Doda Chu pour Tungri situé sur la
rive gauche.
Hébergement
Comme l’année passée, dans la maison de la famille Tinley.
Visite
La nonnerie de Phuntsog Ling aussi appelé
Samten Chöling Monastery. Cette nonnerie abrite l'un des plus beaux et vieux
Lhakhang du Zanskar. Les plus grandes statues sont celles d'Avalokiteshvara à
onze têtes et mille bras. Tous les murs sont entièrement couverts de quantités
de belles vieilles fresques un peu noircies. Le reste du bâtiment est occupé
par une cuisine, deux salles de classe et une salle de prière, puja room, neuve
et claire dont le mur du fond est occupé par les 108 volumes du Kangyur.
J14 Départ vers Dzong Bao
Sur la route de Karsha, à 4 km environ de Tungri, il y a une
flèche indiquant le départ du sentier vers la grotte de Dzong Bao, dans
laquelle a médité Padmasambhava. Il faut plus d'une heure d'une ascension très
raide pour y accéder. L’année passée, je n’avais pas trouvé l’entrée de la
grotte, j’espére que cette année sera la bonne.
Dzong Bao (ou « grotte forteresse »). On ne peut s’empêcher
de se demander par quel prodige, un ermitage a été bâti là. Cette caverne où
médita Guru Rimpoche, aménagée à 4000 mètres d’altitude, se cache entre deux
barres rocheuses dominant un précipice.
Un lieu indétectable depuis la vallée, difficile d’accès par
un sentier-raidillon vertigineux. Balade de 400 mètres verticaux dans des
éboulis pénibles !
En pénétrant dans la cavité, on découvre une cuisine à
gauche et une chambre à droite. Une échelle mène à la pièce de méditation sous
la roche. Le mobilier fait dans le minimalisme : un petit autel avec la statue
du découvreur des lieux, Padma Sambhava (Guru Rimpoche « Précieux Maître »),
quelques lampes à beurre et une poignée de kataks. Par l’ouverture s’offre un
panorama majustueux sur une brochette de cimes enneigées, le patchwork des
champs miniatures et le village de Sani ainsi que le gonpa, telle une maquette.
Le gonpa de Sani est le plus vieux monastère de la région, c'est là qu'aurait
résidé au XIème siècle le grand moine bouddhiste Panchen Naro et le saint
Bhodisattva (lama) Guru Rimpoche, le fondateur du lamaïsme, connu sous le nom
de Padma Sambava.
Il est fort probable que nous y passerons la nuit.
Attention, il n'y a
pas d'eau ! Une cavité dans la roche recueille l'eau de suintement et un louche
ladakhi en cuivre permet de préndre l'eau. Mais je ne suis pas sur qu'il y en
aura assez pour deux soupes, et tu n'auras pas ta douche le matin !
Le chemin indiqué est le plus difficile, il monte
au-dessus de la grotte et redescend de l'autre côté par où on accède
difficilement mais il n'y pas d'autre solution. Ensuite j'étais redescendu par
ce côté sur un sentier bien plus facile qui se terminait dans un champ vague
près de la route vers Karsha. J'ai bien repéré l'endroit où je suis arrivé
pour le cas où je devrais y remonter. Mais c'est impossible à décrire, il n'y a
aucun repère possible. Pourtant, c'est plus court et plus facile.
J15 Départ pour Konchet
Le lendemain, descente vers le chemin menant à Karsha via
les hameaux qui surplombent la vallée.
Dans le village de Konchet, il nous faudra aller jusqu'à la
maison la plus haute du village pour voir un petit shorten juché sur un gros
rocher. Sur ce rocher, il devrait y avoir des dessins d'ibex et autres animaux. Il
faut bien regarder car ces dessins sont très vieux et se voient seulement si on
les cherche. Il y a des Ibex, un chasseur avec un arc, et … je ne sais plus.
Ces dessins préhistoriques sont fréquents au Ladakh, mais au Zanskar, je n'en ai vu qu’un seul. Si j'en parle, c'est que l'ibex était vénéré par les habitants du néolithique ce qui prouve qu'ils occupaient déjà cette vallée bien avant l'arrivée du bouddhisme. Comme disait Peissel, il est bien difficile d'imaginer comment vivaient les hommes qui avaient gravé ces dessins. Peut-être, le Zanskar était-il alors une région chaude, avec beaucoup d'arbres ?! Quoi qu'il en soit, ces sculptures prouvent que les régions les plus hautes de l'Himalaya sont peuplées depuis des temps très reculés. Ce qui montre bien l'esprit aventureux et la robustesse de l'homme et semble contredire la théorie selon laquelle, il aurait été contraint de gagner les montagnes hostiles, chassé des basses terres par la surpopulation. C'est toujours bon à rappeler surtout à nos amis chinois qui prétendent que les régions du Ladakh, Zanskar, Spiti et le Sikkim, sans oublier le Tibet, appartiennent à la Chine !!!!
Ces dessins préhistoriques sont fréquents au Ladakh, mais au Zanskar, je n'en ai vu qu’un seul. Si j'en parle, c'est que l'ibex était vénéré par les habitants du néolithique ce qui prouve qu'ils occupaient déjà cette vallée bien avant l'arrivée du bouddhisme. Comme disait Peissel, il est bien difficile d'imaginer comment vivaient les hommes qui avaient gravé ces dessins. Peut-être, le Zanskar était-il alors une région chaude, avec beaucoup d'arbres ?! Quoi qu'il en soit, ces sculptures prouvent que les régions les plus hautes de l'Himalaya sont peuplées depuis des temps très reculés. Ce qui montre bien l'esprit aventureux et la robustesse de l'homme et semble contredire la théorie selon laquelle, il aurait été contraint de gagner les montagnes hostiles, chassé des basses terres par la surpopulation. C'est toujours bon à rappeler surtout à nos amis chinois qui prétendent que les régions du Ladakh, Zanskar, Spiti et le Sikkim, sans oublier le Tibet, appartiennent à la Chine !!!!
Si l’envie y est, nous pouvons aller jusqu’au monastère de
Dorje Dzong. Là-haut, la vue sur la plaine et les cimes entourant celle-ci,
devrait être une nouvelle fois splendide.
Visite du monastère si nous avons la chance de pouvoir y
rentrer !
J16 Randonnée jusqu’au sanctuaire de Nakpal ( sur ma carte Nangbaphal ) qui abrite une statue de Pakmo Chenrezig (parèdre de Chenrezig, Bodhisattva de la compassion) qui aurait jailli de terre. Visite de la très ancienne nonnerie de Dorje Dzong et de son école au-dessus du village de Rizing. Retour à Karsha par un sentier arrivant au dessus du village.
J17 - J18 Départ pour Karsha
J17 - J18 Départ pour Karsha
Par le chemin le plus haut, nous
arriverons directement, non pas au monastère, mais à la nonnerie de Karsha.
La nonnerie comprend deux très beaux temples.
Le Chuchikjal Lhakhang, daté du XIème siècle, abrite un grand
Avalokiteshvara à onze (chu.chik) faces (jal), qui a donné son nom
bcu-gcig-l-dgon-p-\ (Chuchikjal gonpa) à la nonnerie. On a tendance à laisser
de côté ce beau vieux temple parce qu'il n'est pas sur le passage le plus
fréquenté et que, de l'extérieur, il ne paye pas de mine.
Le Dukhang: Plus récent, est décoré de belles fresques et
d'une statue de Khachod Drubling, la protectrice du gonpa.
Avec une école de nonnes, construite par les nonnes
elles-même en 2005, la nonnerie compte 4 "chomo" confirmées et 27
"chomo chungtse" (nonnes novices) en 2011. Elle s'est agrandie de
chambres pour les visiteurs.
Au dessus de la nonnerie: il y a un stupa qui a été restauré
et que je voudrais montrer à Pascale car il y a de belles fresques etc …..
Le Monastère Karsha Chamspaling: Avant de monter au gonpa,
visite de la chapelle du village qui est appuyée à même le rocher. Il y a, à
l'intérieur, une sculpture étonnante de quatre mètres et demi de hauteur,
taillée à même la roche et représentant un Maitreya debout. Au dessus, gravées
dans le même rocher, se dressent plusieurs représentations archaïques de
divinités du panthéon bouddhiste. Le moine Lobsang a dit à Peissel que tous ces
chefs-œuvre dataient de l'époque du roi Kanishka, au IIème siècle de notre ère.
Pour voir ces sculptures, il faut attendre le responsable du temple aye faire
les offrandes, vers les sept heures.
Visite du gonpa de Karsha que nous avons visité avec
Brigitte comme guide. Ce qui m'avait permis de voir un vieux temple aux
fresques incroyables. Cette fois, j’aimerais le retrouver.
Deux temples fondés par Rinchen Zangpo sont construits à
proximité du monastère : Thugsjechhenpoi Lhakhang et Lhakhang Karpo.
Hébergement :
Dans la petite guesthouse le long de l’eau.
De Karsha vers Padum pour un peu de repos à la guesthouse du
Mont Blanc.
Achat de réserve de nourriture pour 5 jours pour le trek
Zangla Shade.
J19 - J20 - J21 Départ pour Padum :
Afin d'y faire des provisions pour le trek de cinq jours entre Zangla et Shade, plus balade dans la vallée.
Hébergement :
Guesthouse Mont Blanc
J22 Départ pour Tongde
Direction le village de Tongde qui est dominé par son beau
monastère. La montée pour l'atteindre est rude mais la vue est peut-être la
plus belle sur la vallée du Zanskar. C'est Marpa qui aurait fondé ce monastère
en 1052, d'où son nom Marpaling gonpa. Ce monastère est placé sous la
protection de Paldem Lhamo, l'une des grandes protectrices de la foi.
Après la visite de ce petit monastère, que je connais pour
avoir été au festival en 2010 et en 2017, nous continuons cette fois vers les
pâturages d'été du village. En chemin, nous avons une vue fantastique sur le
monastère et la vallée. A gauche, les rivières Tsarap et Doda ont mélangé leurs eaux afin de former la rivière Zanskar et à droite, là-bas au loin, c'est Zangla. La prochaine destination.
Herbergement
Au monastère
J23 - J24 -J25 Départ pour Zangla
Dans l’après midi, il y a des taxis collectifs pour Zangla.
Plus grand chose à découvrir à Zangla. Ce sera un plaisir de
retrouver Tundup Tsering, le roi et de monter jusqu’à l’ancienne nonnerie pour
voir des fresques murales.
Quelques jours de repos chez Tundup avant le début du trek vers Shade.
Le défi est important car nous serons isolés durant les cinq jours de trek puisqu'il n'y a ni village ni point de ravitaillement avant Shade. Le seul avantage dans cette aventure est que nous évoluerons dans un décore splendide et totalement naturel.
Hébergement
A la guesthouse de Tundup & Tsering.
J26 - J27 - J28 - J29 - J30 Départ pour Shade
1er jour: Zangla - Zangla Sumdo
3825m
Durant ces quatre prochains jours de trek, il est impératif
de prévoir assez de nourriture car il n’y a aucun village sur le trajet. Sur
les sentiers, on aura peut-être la chance d’apercevoir des camps de nomades,
mais là encore, c’est sans garantie puisque par définition, un nomade se
déplace souvent ! Il faut donc prévoir d’être autonome à 100 %. Autre ustensile
indispensable, c'est une bonne paire de sandales, car il y a énormément de
passages à gué. A tel point qu'on ne quitte plus ses sandales pendant la majeure
partie des deux premières journées. Petit conseil supplémentaire, attention aux
coups de soleil sur les pieds.
Depuis Zangla village, il faut monter jusqu’au royale palace
et redescendre vers la vallée par le sentier qui part à la gauche du château
pour rejoindre la Zumlung Chu tout en laissant un doksa sur la droite. De là,
il faut environ cinq heures de marche facile, mais avec de nombreux passages à gué de
la rivière pour rejoindre le camping de Zangla Sumdo. Il est impératif d’avoir
des bonnes sandales. A la sortie des gorges, on arrive directement au milieu
des bosquets où il est possible d’y mettre sa tente.
2ème jour. Zangla Sumdo - Ningri
La base camp
Du camp, on laisse le Charchar La à gauche et on remonte
encore la rivière avec ses passages à gué. Au bout de deux heures, la gorge se
resserre et on arrive face à un éboulis. Inutile de regarder à gauche ou à
droite, avec l’espoir de pouvoir l’éviter ! Le sentier est très peu visible,
mais il commence sur le côté gauche. Après, c’est à vous de jouer afin de
monter au plus facile entre les grosses pierres. Tout en haut de l’éboulis, la
rivière réapparaît et il faut continuer à la suivre tout en effectuant une
série de up / down. Au bout de deux bonnes heures, on arrive à la fin de la
gorge. A droite, c’est la montée du Siachan La avec une bergerie au début de la
montée. A gauche, on découvre le Ningri La dont le sommet est encore à trois
heures de marche. Possibilité de passer la nuit près de la rivière. La journée
est finie
3ème jour. Ningri La base camp -
Yarinchu
On commence la journée par une montée raide à travers de
verts pâturages sur le côté gauche et un ravin escarpé qui descend en-dessous.
L’ascension devient de plus en plus raide et les points de vue de plus en plus
spectaculaires jusqu’au sommet.
Il faut bien trois heures pour atteindre le pass du Ningri
La ( 5175m ) car la dernière partie est rendue très difficile par la nature du
terrain fait de schiste noir et pour compliquer l'affaire, la pente est
vraiment fort pentue. Arrêt obligatoire pour souffler et admirer le panorama
avec ses nombreux pics et découvrir par la même occasion tout le chemin
parcouru et aussi, celui qui reste à faire. La descente raide dans la
vallée Niri Chu. De là, c'est une demi-heure jusqu’à un doksa très vert près de
la rivière avec possibilité d’un beau campement.
4ème jour. Yarinchu - Lar La -
Ningri
Du camp, on traverse la rivière presque immédiatement, pour
continuer le long de la rive droite sur un sentier relativement plat. Arrivé
dans un défilé, il faut compter les canyons que l’on rencontre sur la gauche,
car au troisième, il faut trouver un chemin qui monte sur un plateau. Il ne faut
surtout pas continuer sur la rive de la Niri Chu car on serait bloqué par un
passage de la rivière entre deux falaises quil est impossible à franchir.
Lorsqu’on est sur le bon chemin, juste en haut, on arrive à
un alpage. Le chemin est alors bien visible pour continuer jusqu’au Lar La. Au
pied de celui-ci, il faut prendre légèrement sur la droite tout en gardant la
vue sur les sommets et sur la pass qu’il faut franchir. Cela ne pose alors pas
de complication car au fur et à mesure que l’on avance, le chemin est mieux
tracé. Une fois là-haut, la vue est encore plus étonnante car nous voyons en un
seul coup d’œil tout le chemin parcouru depuis deux jours. Descente en S qui
permet d’arriver à un doksa avec ses terrains plats pour monter la tente. Nous
sommes alors juste en-dessous du chemin qui monte au pass du Rotang La
5ème jour. Rotang La - Shade
Il faut moins de trois heures pour monter les 4890 mètres du Rotang La, une montée relativement facile jusqu’au doksa des villageois de
Shade ( 4470m ). Du doksa, les lacets du sentier montent progressivement vers
le pass qui n’est plus très loin. La vallée du côté de Shade est colorée dans
les tons jaunes, oranges et rouges. C'est une descente très agréable et
facile jusqu’à Shade, avec une petite crête autour de nous. Juste avant le
village, nous passons une vaste collection de chortens blanchis à la chaux,
des signes de l'importance de Shade comme une ancienne route de commerce ...
Shade n'est pas souvent visité par les trekkeurs mais est
un village excessivement intéressant et il faut bien une journée supplémentaire
pour découvrir le village et les vallées de pâturages ouverts au nord du
village par les transhumants.
Le hameau est entouré de vastes champs d'orge, de pommes de
terre et pois mange-tout. Ils ont aussi des serres où l'on cultive des radis,
la coriandre, le chou, le chou-fleur et des carottes. Les villageois vont tout
à tour faire paître leurs troupeaux et les protéger contre les nombreux loups
et les léopards de neige dans la région! Le retour des troupeaux vers les 17h
est un véritable spectacle.
Hébergement
J30 - J31 Chez Rigzing
J32 - J33 Shade -Phuktal
Descendre jusqu'à la rivière et là, prendre à gauche
jusqu'au monastère de Tantak, continuer jusqu'au pont où là, il faudra passer
de l'autre rive jusqu'à la Tsarap. A droite jusqu'à Phuktal. Grosse
journée de +/- 10 heures
Il est possible que cette année, je monte au lac Tso Tok. Il
faudra alors rajouter une journée pour rejoindre Phuktal.
Pour aller au lac
Info de Jean-Louis.
Alors, dans ce cas, notes bien de monter au lac en restant
sur la droite du vallon. On aperçoit un beau plat sur la gauche dès le départ et j'ai traversé pour monter dessus et marcher à l'aise pendant ... au moins 10 minutes. Ensuite, ce ne sont que
des blocs de rochers qu'il faut contourner, escalader, redescendre, un vrai
parcours du combattant. Je me suis même demandé si ça valait le coup de
continuer sans savoir exactement combien de temps, ça allait me prendre.
Heureusement, le lac valait le déplacement. Je me corrige car il y un petit changement
depuis l'orage qui a fait un peu de ménage et qui a même détruit le petit pont.
Maintenant, au début
on traverse pour passer sur le "beau plat sur la gauche" et on
retraverse dès la fin du plat. La trace laissé par les chevaux est visible et
facile à suivre.
Ensuite on reste côté
droit, c'est à dire rive gauche.
C'est seulement en redescendant que j'ai vu tous les petits
cairns qui jalonnaient les bons passages. Tout se passe sur la droite, c'est à
dire la rive gauche du torrent (souterrain la plupart du temps).
A un moment vers le bas, tu verras un beau sentier partir
sur la droite. C'est celui qui conduit vers Yarshun et Marshun, puis la route
Manali-Leh. Il ne faut pas le prendre, mais continuer dans une mauvaise pente
de terre et de pierres. En bas, tu trouveras les cairns jusqu'au lac. C'est un
vrai jeu de piste, car trouver des vieux cairns au milieu de tous ces rochers,
ce n'est pas évident. Il faut prévoir au moins 3h pour le détour car on n'a
pas envie de repartir tout de suite (1h pour monter, 1h
sur place, 1h pour desccndre).
J34 Phuktal - Purne
Il faut passer le pont juste après les drapeaux de prières, puis c'est à droite (par en haut ou par le bas). 1 heure après, on est à
Purne.
Un peu différent aujourd'hui : le pont est
une passerelle-balançoire, il n'y a plus qu'un seul chemin vers le haut, le
flot après la rupture du barrage a lessivé tout le bas des berges du ruisseau,
et il faut 1h30 pour Purné sans s'arrêter.
J35 Purne / Shing
6h45 / +450m / -250m.
Descendre au pied du village de Purne pour franchir le cours
d’eau sur le pont, puis montée à gauche de près de
200m, avant de s’engager sur un faux-plat descendant jusqu’à un chorten (50mn,
3.940m). On peut aussi monter droit en face de Purne
pour rejoindre le senrier entre Khang Sar et Marling, puis passer la passerelle
de Marling pour rejoindre le sentier vers Testa sans passer à Yal.
La vallée s’élargit. Au loin, on devine les champs qui entourent le
village de Marling. On passe le village de Yul et ses splendides chortens
Rigzum Gompo noir, blanc, jaune. On s’en va descendre suivre la rive gauche de
la Kargyak Chu. On franchit un torrent émissaire venant de la droite pour passer
un peu plus loin auprès d’une grosse pierre tombée (1h30, 3.870m). Petite
montée rude jusqu’à un ensemble de chortens et de murs de manis pour arriver au
village de Testa (35mn, 3.980m). Changement radical de
paysages, ici, la vallée est large et couverte de
cultures. On entre dans le village de Kuru (30mn, 3.990m). On s’en va traverser
un torrent avant de descendre longer la Kargyak Chu sur un sentier sablonneux
et poussiéreux. On laisse un premier pont sur la gauche (pourquoi
? je prend toujours ce pont ! l'autre a été fait pour les ânes et les chevaux
chargés des caravanes) pour continuer en rive gauche le long de la rivière jusqu’au pont suivant
(1h30, 4.020m). On traverse la Kargyak Chu pour aborder une montée vers Trangtse et se diriger vers une série de chortens.
Par la suite, on traverse un plateau rocailleux bordé à sa gauche de superbes
falaises rouges (noter que c’est en suivant un de ces canyons sur la gauche que
l’on peut s’engager sur la route alternative au Shingo La et sortir sur la
route de Leh à Manali en franchissant les cols de Toden La et du Phirtse La qui
tutoient les 5.500m !).
Direction vers le petit village de Table. Descendre le long du torrent pour retrouver un sentier bien large qui traverse
les champs avant de descendre jusqu’à la plaine alluviale. Après quelques
minutes de marche en bordure de moraines fluviales rive droite, voici qu’apparait, au détour du chemin, le mythique Gumburanjon (5.320m) dont la face nord-ouest
est composée d’une paroi verticale de plus de mille mètres. Sinon, tout autour,
c’est la platitude absolue jusqu’à Shing (difficile à
prononcer en ladakhi car il s'écrit : Skying, avec un "S" chuinté
comme en hindi et non sifflé, comme en français et dans tous les pays qui
utilisent les caractères latins).
J36 Shing (Camping de
Kargyak) / Lhakhang
6h / +700m / -100m.
Ici l’itinéraire est tout ce qui a de plus simple. Il faut poursuivre
notre longue remontée de la vallée… Avec le Gumburanjon comme point de mire. Et
c’est qu’il est de plus en plus beau, si beau que nous allons bientôt le frôler
et laisser sa fameuse paroi nord-ouest nous dominer de toute sa raideur. Mais
avant cela, il nous faut avancer à travers champs jusqu’à Kargyak (35mn,
4.160m) et poursuivre sur un immense plateau en rive
droite de cette large vallée glaciaire qui semble ne jamais en finir. C’est ensuite la traversée
d’alpages d’altitude et l’arrivée devant un large ruisseau qu’il faut passer à
gué (1h45, 4.280m, doksas).
Toujours en direction du Gumburanjon qui se
rapproche (quand même…). La traversée du large cône de
déjections, issu de la vallée qui vient de la gauche du Gumburanjon sera pour
plus tard. Tout bon moment ayant une fin, on attaque la traversée à gué de plusieurs
ruisseaux qui courent au milieu des éboulis avant de contourner par sa base une
moraine frontale bien proéminente en suivant la rivière (30mn, 4.370m). Attention il faut y passer le plus tôt possible dans la journée afin de ne pas avoir trop d'eau.
Nous
voici dans la vallée glaciaire sous la paroi démoniaque du Gumburanjon au
milieu de gros blocs d’éboulis entre lesquels il faut se frayer un passage. Le
chemin devient moins chaotique et reprend son train de sénateur en faux-plat
montant jusqu’à arriver en vue de Lhakhang Sumdo où l’on doit un peu s’élever à
flanc de moraine latérale. Nous voici au pont de
Lhakhang Sumdo (1h, 4.470m, camping, eau).
Lhakhang / Shingo La
/ Chumik Nagpo ............... Ramjak
4h30 / +430m / -500m.
Lever aux aurores pour passer le col du Shingo La dans des
conditions acceptables. Il est souvent enneigé à la montée, rendant
l’ascension un peu plus ardue mais aussi à la descente alors que le vallon
orienté plein sud aura déjà bénéficié des rayons du soleil.
On rejoint le fond du vallon pour s’élever rive droite sur une
moraine latérale et atteindre un tertre (1h40, 4.900m). On opère une traversée légèrement vers la gauche pour passer le torrent qui sourd des
bases du col bien visible maintenant et on atteint
en 50mn le dernier col.
Après avoir crier « Ki Ki So So La Gyalo », c'est la descente pour rentrer dans une large vallée qui se trouve entre le Zanskar et Himachal Pradesh. D'un décor totalement de hautes montagnes au sud avec un lac de moraine d’un bleu
pur bordé de hauts pics glacés assez accessibles bien qu’ils tutoient les
6.000m. Du col, on
descend pour longer le lac par sa rive gauche avant de traverser le ruisseau pour remonter en rive droite. Puis, c’est
une première bascule vers un plateau caillouteux au niveau de la langue du
glacier de laquelle réapparait la rivière (45mn, 4.850m). On poursuit rive
droite de la vallée à flanc de moraine tout en up / down (remontées de 15m pour
en descendre 20…) à distance de la rivière pour atteindre Chumik Nagpo (1h10, 4.660m). Quelques minutes après, on s’en va traverser un large torrent à gué dans une
prairie fleurie. Au-delà, c'est une route qui conduit à Ramjak (1h, 4.435m). La journée doit être normalement finie car on trouve ici des taxis qui vont à Darsha. Au cas contraire, une longue marche commence ...............
J37 Ramjak / Zanskar
Sumdo / Palamo / Darsha
5h30 / +350m / -1200m.
On descend sur un
espace gazonné (35mn, 4.385m) avant de remonter vers un cône de déjections issu
de l’altier sommet du Ramjak (6.250m quand même…) qui nous propose une
traversée d’un torrent aux eaux boueuses (10mn, 4.390m). Attention ! Il est
vraiment préférable d’effectuer cette traversée le matin alors que la fonte des
neiges n’est pas au top, car en fin d’après-midi, c’est quelque peu effrayant…
On continue sur des moraines herbeuses en up / down avant de basculer (enfin !)
vers la vallée de la Jankar Chu que l’on atteint après avoir désescaladé un
dernier rognon morainique. Passage de la rivière sur un large pont métallique et arrivée à la
piste qui va permettre de descendre aisément jusqu’à Palamo puis Darsha
(respectivement 8 et 18kms). Nous sommes à Zanskar Sumdo (1h30, 3.980m,
campement, eau, boutique). Descente sur Palamo en moins de 2h à pied ou en 25mn
en camion de travaux.
Depuis Palamo, possibilité de prendre la navette taxi pour
Darsha. A voir car rien n'est confirmé.
Nuit à Darsha où il y a de nombreuses tentes
restaurants avec possibilité d’y dormir.
Si tu arrives assez tôt à Darcha(avant
17h), tu peux attraper le bus Leh-Keylong ou le bus Leh-Manali d'Himachal
Tourism qui s'arrête à Keylong pour la nuit, et dormir dans un vrai lit le soir
même.
Sinon :
J36 Départ pour Keylong
Le lendemain matin, il faudra trouver la
solution pour rejoindre Keylong.
Il y a un minibus ou un taxi collectif qui
part de Chika et Rarik le matin pour Keylong.
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