jeudi 6 octobre 2011

Les monastères de la vallée de l'Indus

Visite des monastères de Shey, Tiktse, Hemis et de Stakna
Pour ne pas rester à Leh, qui ne m'apporte plus de nouvelle découverte, j'ai décidé d'aller  visiter les monastères qui sont en amont de Leh, dans la vallée de l'Indus.
Bien que j'ai déjà fait ces différentes visites lors du premier voyage au Ladakh (2006), c'est avec un certain plaisir que je me prépare à refaire cette tournée des monastères.

Je commence, en tout bien tout honneur, par celui de Shey, qui a été la capitale du Ladakh au 15èm siècle. Ici, les souverains ont fait preuve d'une inlassable activité de bâtisseurs, comme en témoignent les nombreux chortens et temples en ruines.
Hélas, les deux temples qui se trouvent dans l'enceinte du palais, sont toujours fermés pour cause de travaux.
Je me contente de monter jusqu'aux temples en ruines afin d'avoir une vue imprenable sur la vallée de l'Indus.










La visite terminée, je reprends mon taxi pour me diriger cette fois vers le monastère de Tiktse. Comme le dit ma brochure, ce fantastique ensemble architectural couvre de haut en bas une colline située à 17 km de Leh, sur la rive droite de l'Indus.

Plusieurs salles intéressantes à visiter, surtout le temple de Maitreya qui abrite une immense statue du Bouddha Maitreya.


                                             


Les différentes pièces me plaisent, mais à 12h45 les portes se ferment car il est l'heure pour les moines d'aller manger. Je fais donc de même en attendant la réouverture des salles.
Ma visite se termine en beauté avec la salle Gonkhang.

Retour au taxi et nous repartons pour le monastère d'Hemis. Là, je suis curieux de savoir comment je vais faire cette visite car il me faut bien l'avouer, lors de mon premier passage dans ces lieux, cela ne m'avait pas beaucoup plus. Donc je retourne un peu « sur le pointe des pieds » et je verrai bien comment cette fois je vais réagir.
Hemis est actuellement le plus grand et le plus important monastère du Ladakh. Il fût fondé en 1602 par le moine bhoutanais Tagtsangrepa.

Lorsque nous arrivons sur place, je remarque qu'une nouvelle statue de Bouddha trône sur un rocher de la montagne en face du monastère. Ce sera ma première visite et j'en profiterai pour faire une photo générale du monastère afin de commencer convenablement mon sujet.

La montée n'est pas trop longue ni trop difficile. De là haut, la vue sur le monastère est effectivement belle. Je redescends pour visiter le gonpa.
Au lieu de s'engager par l'entrée principale, je passe par l'arrière, puisque cette porte là est plus proche du chemin qui redescend de la statue.

Je profite pour faire quelques photos, vu d'un autre angle, de la cour intérieur.
Ma visite des différentes salles se poursuit et je dois bien reconnaître que cette fois, cela me plait mieux. Ce monastère n'est sûrement pas le plus beau de la région, mais il n'est quand même pas dépourvu d’intérêt.








Comme je ne suis pas entré par la porte principale, je n'ai donc pas payé mon droit de visite. A la sortie, il est un peu tard pour régler ma dette de 100 Rp.



La prochaine visite prévue devait être le monastère de Stok près de Leh. Mais comme je voulais finir cette journée par le monastère de Stakna, qui est un monastère que j'aime plus particulièrement, et qu'il est en plus sur notre route, le chauffeur a approuvé ce changement de programme. 

Stakna (nez du tigre), monastère perché sur un éperon juste après un pont qui enjambe l'Indus. La situation du monastère est idyllique, surtout en cette saison lorsque les eaux de l'Indus sont bleues.
Dans le monastère, les plus belles salles sont, le Dukhang (mais c'est sans surprise car c'est souvent le cas dans beaucoup de monastères) et une salle où il y a 4 shortens de 2 mètres de haut, dont 2 en argent et 2 recouverts d'or.






La journée se termine sur le spectacle d'un beau coucher de soleil depuis le monastère. Puis  le taxi rentre à Leh pour me dépose à la guesthouse.
                                                   

Sur la porte de ma chambre, il y a un mot de Jean Louis qui m'avertit qu'il sera au Wok Tibetan Kitchen sur le coup de 18h30. Cela me fera plaisir de le revoir et de plus, nous aurons sûrement des tas de choses à raconter.

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