samedi 15 octobre 2011

Mariage ladakhi


Lorsque j'arrive, une partie des invités sont là depuis cette après midi, les autres arriveront ce soir. Sous la tente, la fête bat son plein et au fil du temps, il y a de plus en plus de monde. A l'extérieur, les cuisiniers s'activent pour préparer des repas pour tous les invités. C'est vraiment incroyable, je me croirais à un bal des mille et une nuits, tellement que les robes des femmes sont belles et les coiffures «tutma», coiffure de deux tresses attachées ensemble au bas du dos, sont sans erreurs.
Les hommes, eux, sont tous aussi en habits traditionnels, le goncha, qui est une grande robe portée par dessus les autres vêtements et qui est de couleur unique, le brun.

La mariée est splendide sous sa coiffe de peirak, composée de deux grandes « oreilles » de peau de mouton noir et d'une longue bande de cuir couverte entièrement de turquoises.

Comme dans toute les fêtes au Ladakh, le chang (boisson d'orge fermentée) coule à flot.
Pour le moment, il n'y a que les femmes qui dansent, les hommes commenceront plus tard dans la soirée.

Le contraste avec l’intensité du rythme de la musique et des danses est surprenant. Autant la musique est puissante, autant les danseuses font de petits pas en tournant sur elles-même, comme pour mieux montrer leurs robes resplendissantes.

Je fais mon possible pour faire mes photos, mais hélas, le soir tombe déjà et je n'arrive pas toujours à pouvoir montrer ce que je désire. Je verrai au décompte final ce que le résultat donnera. J'espère quand même avoir réussi quelques photos car je suis conscient que le moment est unique. Ici peu de familles peuvent organiser un tel mariage de leurs enfants.






















Je resterai à la fête jusqu'à 9 heures du soir. Hélas après, je serai obligé de jeter l'éponge pour aller me coucher. La journée a été très longue et il est grand temps de retrouver mes rêves dans les bras de Morphée.

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