Lorsque
nous sommes arrivés en fin d'après midi au Mont Blanc Guesthouse,
il n'y avait que les parents de madame qui étaient là. Dans la
soirée, nous n'avons plus vu personne, puisque nous avons été
manger dans le centre de Padum et à 21h, nous étions déjà au lit.
Evidemment,
au repas du soir, lorsque toute la famille était réunie, le mémé
(grand père en tibétain) a dit qu'il y avait des touristes qui
étaient arrivés et qu'ils connaissaient la maison.
,,,,
Ce matin, lorsque nous sommes descendus pour le breakfast, c'est
madame qui était là. Physionomiste comme pas deux, elle m'a
directement reconnu et a demandé si notre ami (Christian) allait
aussi arriver ? Non pas cette fois ci, il est en Birmanie.
Directement,
la conversation s'est engagée et nous avons parlé de beaucoup de
choses. Son mari est toujours ministre du tourisme à Kargil. Il y
a maintenant de l'électricité 24h sur 24, et lorsque ça fonctionne, la rue principale est illuminée après le coucher du soleil, il
n'y a donc plus besoin de lampe de poche pour rentrer du resto !!! Elle
nous dit encore que la route de la Suru a été emportée par les
pluies diluviennes de la semaine passée et que les dégâts de la
route Leh / Kargil étaient encore ceux de l'an passé.
Le
temps passe et les nouvelles défilent à toutes allures. Elle
demande ce que nous allons faire ? Je lui explique mon projet en deux
trois mots. Pour elle, tout cela est très bien, sauf qu'elle me
conseille de faire Sani et les bouddha sculptés aujourd'hui puis de
faire le trek dans la vallée du Zanskar, en ne passant pas par
Tungri, c'est beaucoup trop long. Il vaut mieux faire Karsha par la
plaine et ainsi rejoindre les premiers villages de la vallée. Je
lui demande si c'est bien à Takang qu'il y a des gravures
pré-bouddhiques. Non c'est dans le village de Hongchat. Ok merci
pour la rectification.
Mon
gros point d'interrogation, cela reste encore et toujours le retour
de Phuktal par Shade et le Tongde la. La réponse me rassure, il ne
devrait pas y avoir de problème même si l'eau est un peu haute pour
le moment.
Nous
finissons le petit déjeuner et remontons dans la chambre afin de se
préparer pour partir.
Nous décidons de suivre les conseils de madame et de partir visiter le
monastère de Sani, puis de continuer jusqu'au monastère des nonnes qui
se trouve plus loin à flanc de montagne.
Pascale
ferme un petit sac à dos avec de l'eau, les appareils photos ... etc.
Nous
voilà partis, pour faire nos premiers kilomètres au Zanskar. Sur la
route qui sort de Padum, nous longeons le mur de mani et faisons
encore quelques 500 mètres quand une voiture s'arrête à notre
hauteur. Le chauffeur nous demande où nous allons ? A Sani. Ok vous
pouvez monter, je passe par là. Nous profitons de l'aubaine et en
moins de 15 minutes, nous faisons les 8 km.
Tout heureux d'être déjà sur place, nous entrons directement dans le hameau.
Le monastère de Sani est le seul monastère du Zanskar qui soit construit en plaine. Nous faisons d'abord le tour des jardins où il y a un chorten qui daterait de la première incursion du bouddhisme dans la région. La suite de la visite est plus rapide puisque le monastère est fermé.
Tout heureux d'être déjà sur place, nous entrons directement dans le hameau.
Le monastère de Sani est le seul monastère du Zanskar qui soit construit en plaine. Nous faisons d'abord le tour des jardins où il y a un chorten qui daterait de la première incursion du bouddhisme dans la région. La suite de la visite est plus rapide puisque le monastère est fermé.
Nous continuons la balade vers l'autre monastère, Sur les flancs de montagne, les paysans se sont transformés en bergers sifflant pour réunir leurs troupeaux.
La
descente est nettement plus rapide et nous voilà à nouveau, sur le
bord de la route. Plus trop envie de retourner jusqu'à Padum à
pied, nous restons à l'ombre d'une maison en attendant le passage
d'un véhicule.
Nous
avons de la chance, 20 minutes d'attente et voici le premier
véhicule. Un petit signe, le chauffeur s'arrête, nous lui demandons
s'il peut nous conduire à Padum ? Affirmatif et nous voilà
installés dans le véhicule sauveteur.
Retour
au Mont Blanc
Aujourd'hui,
nous nous levons un peu plus tôt et allons directement déjeuner.
Comme toujours, le déjeuner est copieux et comprend du pain de mie,
des chapatis, omelettes, confiture et du thé. Sans faire de pub, je
pense bien que le Mont Blanc, qui est une guesthouse familiale, est
une des bonnes adresses de Padum.
Nous prévoyons de passer la
journée dans la plaine au milieu des champs à la
recherche des roches gravées. Normalement, on devrait trouver une
pierre avec 5 bouddha assis et une ébauche d'un 6e bouddha debout.
La
chasse au trésor est ouverte !!
................. Nous partons vers le vieux Padum où les sculptures devraient s'y trouver.
En haut du monticule, il est possible de voir le début du trek qui va à Phuktal. Cela me fait déjà rêver, mais ce trek ce sera pour plus tard.
Pascale ne se sent pas trop bien et me dit qu'elle préfère rentrer à la guesthouse. Nous faisons demi tour. Pascale va se coucher et moi je vais lui chercher du Coca pour la faire digérer. Je reviens, elle boit sa petit potion, une sorte de bombe H se produit dans son estomac et le nuage toxique ressort immédiatement. Nouvelle grande gorgée nucléaire et le microbe est enfin irradié. Elle restera au lit toute la journée.
J'en profite pour mettre de l'ordre dans mon grand sac et préparer le petit sac pour la balade dans la vallée de Zanskar. Il était prévu de la commencer aujourd'hui, mais nous avions déjà changé quelque peu le programme, comme si on se doutait qu'il serait impossible de commencer un trek.
On frappe à la porte, c'est mémé qui me dit qu'un ami est arrivé pour nous voir. Ok il
peut monter. C'est Jean-Louis qui est aussi arrivé à Padum.
Lui a pris le bus et a fait le trajet de Kargil / Leh en 2 jours, avec
une nuit à Rangdum et l'arrivée le lendemain à Padum.
Il me dit qu'il ne reste pas à Padum et qu'il va prendre le bus à 16h pour
aller directement à Zangla. Je l'informe que nous, nous attendons
demain pour partir à Karsha. Puisque nous ferons le trek en sens
contraire, il y a de fortes chances que l'on se croise sur un
chemin dans la vallée. Pascale est toujours allongée dans son lit
pendant que mémé apporte un thé pour notre invité.
Comme
Jean-Louis vient juste d'arriver, il a le ventre vide. Nous allons
tous les deux chez le tibétain. Vers 15h30 nous allons rejoindre son
bus qui stationne dans la rue principale. Le bus démarre, je retourne chez «la malade» et constate qu'elle va déjà
beaucoup mieux.
Rassuré, je pars seul à la chasse au trésor que nous avions laissée ce matin. Après une demi-heure à peine, je trouve les premières sculptures, puis une deuxième, mais les autres sont introuvables. Je demande à une femme qui travaille dans son champ et elle m'explique par de grands gestes le chemin que je dois prendre. Clic, clic clic et mon appareil photo est rempli de tous ces trésors.
Heureux de mes découvertes, je rentre par les champs à la guesthouse. Entre temps, Pascale a repris des couleurs et a même commencé à faire son sac pour partir demain. Je suis rassuré, le voyage va continuer.
Rassuré, je pars seul à la chasse au trésor que nous avions laissée ce matin. Après une demi-heure à peine, je trouve les premières sculptures, puis une deuxième, mais les autres sont introuvables. Je demande à une femme qui travaille dans son champ et elle m'explique par de grands gestes le chemin que je dois prendre. Clic, clic clic et mon appareil photo est rempli de tous ces trésors.
Heureux de mes découvertes, je rentre par les champs à la guesthouse. Entre temps, Pascale a repris des couleurs et a même commencé à faire son sac pour partir demain. Je suis rassuré, le voyage va continuer.
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