De
Bruxelles vers Leh
Delhi.
Nous
faisons tamponner nos visas, nous récupérons nos bagages et allons
dans la zone des vols domestiques où nous attendons l'avion pour
Leh.
Le plus gros du voyage est maintenant fait, il ne nous reste
plus qu'une bonne heure de vol pour arriver à destination et
retrouver le Ti-Sei Guesthouse.
Le spectacle que nous avons depuis notre hublot sur le vol Delhi / Leh est à couper le souffle. L'avion survole l'Himalaya et nous pouvons apercevoir quelques hauts pics de la chaîne himalayenne qui ressortent à peine de la brume matinale. Je profite de l'occasion pour faire quelques photos. Mais le spectacle ne s'arrête pas là. A l’atterrissage, les frissons sont tout aussi garantis car la piste de l'aéroport est très courte et elle se trouve très près des montagnes. Un peu de stress, lorsque le commandant fait hurler les moteurs pour stopper l'avion au plus vite.
Il ne nous faut qu'un minimum de temps pour sortir de l'aéroport et s'engouffrer dans un taxi pour rejoindre la Guesthouse. Notre
chambre habituelle n'est pas libre, elle a été réservée pour un
mois par une équipe de cinéaste qui tourne un film sur le Ladakh.
Cela ne fait rien, nous prenons celle juste à côté et
déposons les sacs un peu n'importe comment, avant que je ne redescende pour
demander un grand seau d'eau chaude afin de laisser filer Pascale la
première dans la salle douche.
Après
quelques heures de repos, nous faisons un tour au centre de Leh afin
de retrouver nos marques. Mais l'exercice tourne court car nous avons
tous les deux un peu du mal à trouver notre souffle. Nous décidons de
retourner à la guesthouse et boire un verre tranquillement dans le jardin.
C'est
là que nous apprenons par la bouche de touristes, que suite aux
grosses pluies de la semaine passée, la route de Manali est fermée.
Décidément, les choses semblent se répéter au Ladakh, nous avions
déjà été les victimes de cette fermeture l'année passée.
22
août
Au
lendemain de notre arrivée, je me suis mis en route afin de
collecter les renseignements sur l'horaire du bus qui part à Kargil.
Je vais jusqu'au Polo ground, c'est là que le bus et son chauffeur
devraient être en stand by.
Arrivé
sur place, il y a effectivement un seul bus et le chauffeur est là.
Je lui demande s'il va à Kargil ou à Padum ? Pour Kargil, la
réponse est affirmative et le départ est à 5h du matin. Mais
son bus ne va pas à Padum et il ajoute qu'il n'y a pas de bus pour
Padum, qu'il faut prendre un 4x4 à Kargil pour y aller. Ben tiens,
je m'en serais douté ! Je reviendrai demain pour réserver le bus du
mercredi 24.
.....
Bon je rentre à la guesthouse, retrouver Pascale et nous allons ensuite au café " Il forno " pour faire le point sur nos
projets autour d'un verre de thé.
........
Qu'il est bien agréable après toutes ces heures d'avion et avant
les heures de bus, de se retrouver relax sur la terrasse ensoleillée
de l'Il forno. Pour ceux qui ne connaisse pas l'endroit, cette
terrasse se situe sur le toit d'un immeuble avec une vue magnifique sur l'ancien château royal et les montagnes
qui entourent la ville. Que demander de plus ?
La vue du château nous a donné envie d'aller le photographier d'un peu plus près. Après quelques clics, nous faisons un tour dans la vieille ville qui est juste au bas du château. J'achète des drapeaux à prières et nous faisons aussi l'acquisition d'un tapis mural qui sera du plus bel effet dans notre salon. Nous continuons la visite dans la vieille ville et en profitons pour aller jusqu'au petit magasin d'antiquités où dans le passé, nous avons déjà trouvé de belles petites choses. Nous y rentrons , mais le magasin n'est plus tenu par le même monsieur, je lui demande si c'est lui le nouveau propriétaire ? Il me répond que son père est mort il y a un mois et que pour le moment, c'est lui qui tient le magasin. La nouvelle m'a filé le bourdon car son père était un vieil homme charmant.
La
balade est terminée, nous rentrons à la guesthouse pour s'allonger
un peu. Cela ne fait que le deuxième jour que nous sommes ici et
l'acclimatation à l'altitude n'est pas finie. Avant de monter dans
notre chambre, nous remettons à la patronne de la guesthouse notre
tapis mural en dépôt jusqu'à notre retour du Zanskar.
Nous sommes à peine dans la chambre que quelqu'un frappe à la porte. C'est Jean-Louis Taillefer avec qui nous avions rendez vous le 10 septembre à Purne, le village juste avant le monastère de Phuktal au Zanskar. On lui avait envoyé un mail avec la date de notre arrivée et l'adresse de notre guesthouse, au cas où il serait à Leh à la même date que nous.
Jean
Louis est au Ladakh depuis plus de quatre mois et il a pas mal
d'informations fraîches à nous donner, vu qu'il est ici pour
préparer la nouvelle édition de son guide sur la région du Ladakh
et Zanskar. Le temps passe vite et nous décidons d'aller manger un
bout ensemble.
Ok,
les choses se mettent en place sans trop de contrariété. Notre
départ de Leh reste prévu pour le 24. Si nous ne trouvons pas le
bus de Padum, ce sera le bus de Kargil et là bas, nous avons
toujours la possibilité de réserver un 4x4 pour rejoindre Padum,
cela nous permettrait de visiter le monastère de Rangdum et de
s'arrêter pour faire des photos lorsque nous le désirons.
23
août
Dernière
journée avant de partir vers le Zanskar. Le ciel est toujours bleu
et le thermomètre indique 25 degrés au milieu de l'après midi.
Ce matin (9h) nous déjeunons dans le jardin de la guesthouse. Au menu, omelette scrambled, confiture, beurre, chapatis, café au lait et thé massala.
Puis
sans perdre de temps, je laisse Pascale seule dans le jardin et je
vais directement au polo ground pour trouver le bus de Kargil et y
réserver nos places pour demain.
Cela
me permet de pouvoir choisir nos places, car je ne veux absolument
pas me retrouver sur la banquette arrière, celle
où on saute durant tout le voyage pour arriver complètement cassés
à Kargil.
D'un pas pressé, je traverse le centre de la ville et je tombe nez à nez avec une manifestation. Le cortège n'est pas bien grand, mais les choses ne se passent pas très bien car les magasins qui ont ouvert leurs devantures se retrouvent avec la vitrine cassée.
Je
ne traine pas, je fais juste 2 ou 3 photos et je continue mon chemin.
Un
bus pour Kargil est là et je réserve nos deux places. Le départ
est toujours prévu à 5 h, mais il faut être là à 4h30 pour
charger les sacs sur la galerie.
Au
milieu de l'après midi, Jean-Louis vient nous rejoindre pour nous
donner les dernières infos. Nous buvons un thé massala et nous confirmons notre rendez vous à Purne le 10 septembre.
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